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sur 1295 notes
Voici un petit livre de Werber bien sympathique...
Il date déjà du début de ce siècle, ce bouquin, et survole allègrement ces questions qui taraudent l'humain: Méritons-nous de continuer l' espèce? Est-ce bien raisonnable?
Samantha et Raoul, bons derniers de leur espèces vont devoir prendre la décision cruciale de perpétuer...ou d'éteindre!
Il va y avoir procès, parfaitement!... Défense, accusation, témoins. Tout cela dans uns comédie non pas de boulevard, mais plutôt de certain bocal dans lequel les deux derniers spécimens de l'humanité se sont retrouvés.
Une façon comme une autre, pour le lecteur amusé et curieux, de passer en revue quelques dogmes et principes sans se faire mal à la tête.
Nous sommes là dans le léger et loin dans l'espace, non d'un homme!
mais léger ne signifie pas, pour autant, niais.
Un petit livre pour tous, sans restriction, à lire entre deux pavés, pourquoi pas?
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Ce livre me fait penser au début de « Vertige » de Thilliez (là c'était une tente si je me souviens bien…). Un cube, une prison ? Aucune explication Raoul et Samantha se réveillent dans un lieu clos inconnu, une sorte de cage en verre et quasiment rien à leur disposition. Pourquoi ? telle est la question. Une expérience ? Un realityshow?

Deux personnes que tout oppose vont se côtoyer, s'affronter, s'allier en croyant pouvoir s'en sortir…Lui, est un chercheur (cartésien donc se dit-on ; quoi que…) qui soit-dit en passant fait des expériences sur les animaux pour le compte d'un laboratoire de cosmétologie. Elle, est une jeune dresseuse de tigres dans un cirque, qui, elle, se sert des animaux pour amuser la galerie. Un rapport ?

Aucune explication donc sur le pourquoi de leur présence, ce qui laisse libre court à leurs élucubrations et leurs supputations. Samantha se croit filmée pour une émission de téléréalité, du coup, elle prend des poses factices pour plaire à un hypothétique public. Lui, penche pour un stage de survie (médiatisé lui aussi ?) et cherche des combines pour sortir de cette cage de verre. Ils vont imaginer maintes explications sans jamais trouver la bonne.

Certain y ont vu une critique (au sens de questionnement) de la condition humaine. Ça aurait pu, c'est sans doute le but, malheureusement, pour moi, c'est raté. J'ai ressenti une amorce de réflexion mais on est si loin de la magie du « Miroir de Cassandre » ou du « Papillon des étoiles », des « fourmis » ou du cycle des Dieux.

L'idée en soi n'est pas inintéressante, mais c'est insuffisamment développé à mon goût. On ne fait qu'effleurer les sujets, l'auteur évoque quelques idées mais n'étaye pas son propos. On peut arguer que le propre de la philosophie est de poser des questions sans y répondre. Chacun y apporte le sens qu'il veut. Certes, certes, mais là, il y a une histoire à faire avancer. On n'est pas dans un « essai » mais dans un conte philosophique. Ici, le fantastique est prétexte à une réflexion.

Je trouve que le style de l'auteur se dilue J'ai trouvé ce livre assez « creux ». On n'a rien à se mettre sous la dent, on reste sur notre faim… une disette imposée. J'ai une impression indéfinissable mais désagréable d'inachevé. L'auteur est tombé dans la facilité. le style Werber, si particulier, se délite au fil du temps, se dilue comme de l'aquarelle dans l'eau froide…Il n'offre plus qu'une fade redite de ces précédents opus.

Ce fait n'est pas sans me mettre à l'esprit qu'il a créé une école pour apprendre à écrire de « bons romans ». Monnayer ses soi-disant tuyaux d'écrivain me gêne énormément. Il semble d'ailleurs faire des émules car d'autres écrivains, que j'apprécie aussi, s'y sont mis. « Écrire des romans à succès, c'est facile », tel est le slogan. Cela doit lui prendre beaucoup de son temps j'imagine. Raison pour laquelle il prend moins de soins à élaborer ses histoires ? C'est comme s'il gardait son génie de conteur fantastique pour en distiller un peu dans le plus d'histoires possible. L'utilisation de son image est un choix certes et malgré moi je fais un procès d'intention. C'est à la mesure de ma déception.

Je ne vais pas entrer dans le détail de l'histoire. Ça casserait le peu de suspense qu'il y subsiste quoique même le résumé l'évente. Mais on peut dire qu'on assiste à une observation dans un milieu clos d'êtres doués de conscience et d'intelligence (au sens premier du terme) radicalement différent l'un de l'autre. Ceux qui observent le savent-ils ? non, car ce ne sont que des jouets qui sont là pour divertir comme des animaux de compagnie.

Nous qui passons notre temps (je parle des scientifiques) à étudier les différentes espèces habitant sur la planète (et même au-delà – c'est ça qui est drôle), les observer, les faire souffrir pour de sombres expériences ou pour une soi-disant bonne cause, les disséquer parfois. Pourquoi à notre tour ne serions-nous pas l'objet d'études pour d'autres, être observer comme des cobayes (on en revient aussi à la téléréalité : voyeurisme) ? Ce que nous faisons subir aux autres, peut nous être appliqué.

L'espèce humaine observée comme un phénomène de foire. C'est gros comme une maison et ça n'est pas nouveau. Ces deux-là enchainent les clichés et les lieux communs sans vergogne. C'est plat, c'est fade. C'est navrant. Les protagonistes ne présentent aucune qualité qui pourraient les rendre sympathiques aux yeux des lecteurs.

La chute est censée être amusante. Pour ce qui me concerne, c'est tombé à plat. Les humains qui se croient tellement « supérieurs » et finissent comme des jouets est en résonance avec ces animaux qu'ils considèrent eux-mêmes de la même façon, des animaux de foire ou de laboratoire. Expérience, expérience, tel est pris qui croyait prendre !

Le style est badin et fluide. Pas de pièges de constructions ou de sens cachés, sauf toute la fable en elle-même. Agréable à lire, mais vite lu justement et vite oublié… Pas de souvenir impérissable. Et surtout je vais devenir circonspecte quant aux futures publications de l'auteur. Déçue, je suis déçue. Je sais que je suis un peu dure... mais je vais y réfléchir à deux fois avant de me procurer ses futurs romans. C'est dommage.
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Tiens c'est presque du théâtre ! Je ne m'y attendais pas et quelque part je ne suis pas surpris non plus par le choix de l'auteur, lui qui aime varier les plaisirs. Les humains vus par des extraterrestres, un peu à la manière du roman Les fourmis, sauf que cette fois ce sont nous les fourmis, cela manque un peu d'originalité mais ça m'a quand même plu, surtout le côté huis clos.
Nos deux humains captifs, Samantha et Raoul, n'ont rien en commun et pourtant les extra-terrestres espère les observer une reproduction. L'une est romantique tandis que l'autre est misanthrope, leurs métiers sont bien différents et leurs caractères aussi, pourtant il va bien falloir s'y mettre s'ils veulent être relâchés dans la nature. Les aliens se posent les mêmes questions que nous quand nous croisons un animal nouveau et c'est bien là tout le propos du livre, comment nous traitons les autres bêtes qui peuplent notre belle Terre. Il y a un penchant philosophique comme souvent avec Bernard Werber.

J'ai aimé ma lecture, non pas du sujet qui manque un peu d'originalité encore une fois mais bien grâce au fond de l'intrigue. J'ai aimé le style de la narration, assez proche du théâtre, en même temps nos deux compères se retrouve comme dans un zoo, les didascalies en moins… quoique. le rythme est bon, et le livre court mais n'empêche en rien le développement de l'intrigue.
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Raoul et Samantha se retrouvent prisonniers dans une cage de verre. Après avoir émis plusieurs hypothèses, ils réalisent qu'ils sont à la merci d'extra-terrestres après que la terre ait été anéantie. Seuls survivants, se pose rapidement la question de la survie de l'espèce. Doit-on oui ou non sauver notre espèce, l'humanité ?
Werber, dans cette pièce de théâtre, met en scène un huis clos de deux personnages totalement opposés. Entre le scientifique et la dresseuse de tigres, rien ne les prédestinait à se rencontrer. A cela s'ajoute la question essentielle de l'humanité. Sous forme d'un procès, les deux personnages vont argués du mérite ou non de l'idée de sauver l'humanité.
Werber fait une référence à huis clos de JP Sartre : "l'enfer c'est le regard silencieux des autres"
Le sujet traité de l'humanité est fort intéressant car il y a tellement à dire et à développer. C'est pourquoi, j'ai été un peu déçue car on reste littéralement sur sa fin avec ce livre qui aborde trop superficiellement le sujet. Certains points sont relevés et nous permettent d'ouvrir une réflexion mais la chute de l'histoire est précipitée et, à mon goût, trop formatée.
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Bien que j'ai été moyennement convaincu par mes précédentes lecture de Weber, je me suis laissé tenté par cet étrange roman.

Les nombreux avis positifs à son sujet, et surtout son prix très réduit chez mon libraire d'occasion favori, ont fini de me convaincre.

Le style est assez curieux car à mi chemin entre le roman et la pièce de théâtre

Les grandes questions du quatrième de couverture laissaient présager de grandes réflexions sur l'humanité au travers des observations d'extra-terrestre ayant capturés deux spécimens pour les étudier.

Niveau histoire, rien de bien original. Deux personnes sont enlevés et placés dans une grande cage de verre par des être d'un autre monde. Peu après, un dictateur fait sauter la planète laissant les deux protagonistes deniers représentants de la race humaine (et même terrienne) et se mettent à discuter sur la continuité de l'espèce.

Mais toute les réflexions se font uniquement entre les deux protagonistes, artificiellement crées à deux antipodes du point de vue personnalité et qui se crêpent le chignon durant tout le livre.

De nos extraterrestres, à part leur présences suggérés, à cause de l'enlèvement du héros, et les dernières répliques qui leurs sont attribués, nous n'entendons pas parler d'eux.

De plus, les deux personnages, Raoul (le même nom que dans le cycle sur les dieux. Panne d'imagination ?) et Samantha sont deux caricatures crées pour justifier leurs disputes.

Mais à part dénoncer les méfaits des humains, ou les défendre selon qui parle, la réflexion ne monte pas très haut.

Le seul bon point, c'est que le texte est très court, seulement 190 pages et que c'est écrit assez gros, 18 lignes par page.

Au final, encore une belle déception signé Weber.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Raoul, chercheur misanthrope, et Samantha, dompteuse de tigres, se réveillent dans une cage en verre. Ils apprennent rapidement qu'ils ont été capturés comme animaux de compagnie par des extra-terrestres, et que la terre a été entièrement détruite après une ultime guerre atomique. Quand se pose la question de la perpétuation de l'espèce, les deux survivants s'interrogent : l'humanité vaut-elle vraiment la peine d'être sauvée ? Ils simulent alors un procès de l'espèce humaine qui déterminera sa survie.

L'idée de base est plutôt intéressante, mais malheureusement le texte manque singulièrement de profondeur.
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Je ne sais pas si ça a mal vieilli ou si c'est du départ, mais ça n'est pas renversant. Les sujets sont peu innovants (critiques du cirque, des méthodes de test de produits cosmétiques, les humains sont les seuls qui tuent leurs congénères et méritent leur extinction, etc., etc...). Il enfonce beaucoup de portes ouvertes. Les expressions dans les dialogues ne sont pas franchement fraîches et bien senties, cela fait assez daté. Je doute que le résultat au théâtre soit convainquant…
Pour l'histoire, je trouve que les deux personnages sont drôlement dociles face à leur situation ! Et puis la fin est décevante.
Après, ce n'est pas que j'ai passé un mauvais moment, c'était même plutôt sympa, voire léger. Mais largement pas une franche réussite !

~ Pioché dans ma Pal par Chabe37
~ Challenge multidéfis 19 : auteur commence par K/Q/X/Y/W/Z
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Mes lectures audio pendant le sport confiné ont leurs lots de surprises. No coment sur la mise en voix : elle existe. Bon le résumé est simple : un huis-clos futuriste de deux humains de sexes opposés. Essentiellement dialogué, le roman minimaliste vire au théâtre pas tellement assumé alors qu'il y a du chouette théâtre SF ! On se doute du contenu philosophique, du bilan de l'humanité qui naît de ce dialogue effarouché. le procès de l'humanité est amusant. Bref, on passe un bon moment même s'il n'y a rien de neuf, mais bon, est-ce le but ? La conclusion on la sent venir. de qui sont ils les animaux de compagnie. Ça ronronne un peu ? Peut-être bien mais bon ça ne fait de mal à personne et surtout le texte ne se prend pas au sérieux. Certaines réflexions ne sont pas inintéressantes. Faudra que je me plonge un jour dans les fourmis quand même peut-être...
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A mi-chemin entre le huis clos et la pièce de théâtre, ce petit roman court à lire remet l'humanité en question en deux heures. Qui sont les humains ? Sommes-nous une espèce qui mérite de vivre ? Samantha et Raoul nous offrent une réflexion sur nous-mêmes qui fait du bien. Il est parfois bon de se dire que nous ne sommes pas éternels, cela nous oblige à chérir davantage nos existences.

Leurs caractères sont diamétralement opposés mais, comme souvent, l'adversité lisse les différences.

Ce petit livre mériterait d'être davantage connu et pourquoi pas lu dans les écoles afin de sensibiliser tôt les jeunes à la préciosité de la vie et de la liberté. de plus, Bernard Werber nous confronte à la condition des animaux vivant en captivité puisque ses deux protagonistes sont enfermés quelque part…

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Entre 2 volumes du Trône de Fer, je me suis dit qu'il serait pas mal de faire une petite pause. Je suis allée voir ma bibliothèque et j'ai cherché un petit livre, tout court, juste pour la soirée et pour sortir de ce flot incessant d'intrigue et de mort qu'est l'oeuvre de GRR Martin. Et je suis tombée là dessus.

"Nos amis les humains" de Bernard Werber. J'aime l'auteur, j'ai adoré le premier tome des Fourmis, j'ai adoré les Thanatonautes, j'ai bien aimé le cycle des Dieux. Allez, on y va, on tente. 52 pages, ça va passer vite.

De quoi que ça peut bien causer? Connaissant Werber, ce sera de la science fiction un peu tirée par les cheveux, humoristique et cynique.
En effet, on se retrouve avec Raoul, un scientifique, enfermé dans une cage de verre. 30 secondes plus tard arrive Samantha, artiste de cirque. Ils sont prisonniers, mais de qui? Dieu? Des extra terrestres? Est ce une expérience tordue ou une émission de télé réalité? Si je vous en dis plus, ça s'appelle spoilers, donc je me tairais.

Ce petit livre m'a fait la soirée, mais ne m'a pas emballé outre mesure. C'est divertissant, le concept est pas mal, mais c'est tout. Raoul, tout comme Samantha, m'ont énervé dès le premier instant. Je les ai trouvés creux, sans grand intérêt. Et la fin, bah, c'est téléphoné. On s'y attend après avoir regardé la couverture. Un peu déçue je suis.
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