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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En novembre 2014, à Stanwell, petite ville en Angleterre, un drame frappe la famille Macleod, une tragédie aujourd'hui connue sous le nom de « Tuerie Macleod ». Alors âgée de 20 ans, Arla tue, à coups de marteau, sa mère, son beau-père et sa soeur cadette, Alice. En faveur d'une abolition partielle du discernement et d'une atténuation pour trouble mental, la jeune femme, déclarée coupable, purgera sa peine au domaine Elmtree, une clinique spécialisée qui regroupe des malades ayant commis des infractions, le plus souvent dans un état d'aliénation. Scott King, qui ne se revendique ni journaliste, ni policier, ni expert scientifique, désormais célèbre pour son émission « Six versions » décide de revenir, le temps de six podcasts, sur cette tragédie. Pour ce faire, il va interviewer et écouter six personnes qui ont toutes un lien, plus ou moins proche, avec Arla. Six personnes, six versions différentes qui pourront, peut-être, aider à comprendre pourquoi la jeune femme a commis ces crimes affreux...

Célèbre pour ses podcasts qui, selon ses propres termes, « dépoussière les tombes », Scott King revient sur cette terrible mais néanmoins célèbre tuerie Macleod. Arla Macleod, qui n'a jamais nié avoir commis ces crimes, devra passer le restant de ses jours dans une clinique spécialisée. Une sanction que d'aucuns jugent laxistes. S'il n'est pas là pour juger ni de ces actes ni de ce jugement, Scott King n'a qu'un seul but : tenter de comprendre les raisons qui ont poussé cette jeune femme a tué sa propre famille. Lors de six émissions, il va pouvoir interviewer aussi bien des amies plus ou moins proches qui ont connu Arla à l'adolescence mais également Arla elle-même, avec l'accord du personnel soignant. Mais deux événements imprévus vont bouleverser le cours de l'émission. Pour ce deuxième opus de Six versions, Matt Wesolowski, qui reprend là le même format original, nous plonge dans une histoire tout aussi prenante que la première. Sans nul doute, cela tient à ses personnages, psychologiquement et profondément dépeints. Au fil des podcasts, se dessine peu à peu le portrait d'Arla et les versions apportent tour à tour leur lot de découvertes, parfois de contradictions, et le puzzle prend forme. Là encore, l'on a réellement l'impression d'écouter des podcasts tant l'auteur change de ton et de vocabulaire pour chaque personnage, fait intervenir Scott King pour nous éclairer et laisse au lecteur le temps d'émettre ses propres hypothèses. Et là encore aussi, la dernière version nous surprend. Ce roman, auréolé d'une ambiance inquiétante, parfois surnaturelle, mêle habilement énigme et suspense.
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Six versions, épisode 2, consacré à La tuerie Macleod. Une jeune femme de vingt ans a massacré à coups de marteau toute sa famille, parents et soeur. Condamnée, internée en hôpital psy, elle n'a jamais contesté les faits. Matt Wesolowski déroule pour la deuxième fois sa formidable idée narrative autour de ce pseudo fait divers.

Son concept est assez génial : un podcast, retranscrit dans le roman, consacré à des affaires criminelles, donnant la parole à des acteurs directs et indirects. Six personnes, six visions des choses.

Avoir une idée est une chose, savoir bien l'appliquer en est une autre. Sur le papier, pas si évident de jouer cette partition, mais l'auteur anglais démontre le talent nécessaire pour que ce soit une formidable réussite. C'était le cas du premier tome, ça l'est pour celui-ci, encore meilleur, à mon sens.

Le concept :
« Bienvenue à Six Versions, je suis Scott King. Durant six semaines nous reviendrons sur le drame. Six manières de voir les choses, six versions différentes.
Comme toujours, vous serez seuls juges. Vous le savez à présent, je ne suis pas là pour donner mon opinion, mais pour vous permettre de vous en forger une.
Précisons à l'intention des nouveaux auditeurs que je ne suis ni policier, ni expert scientifique, ni profiler. Ma démarche ne consiste pas à mener une contre-enquête ou à dénicher des preuves inédites. Disons plutôt que j'anime un groupe de parole réuni sur une scène de crime. Nous débattons avec ceux qui acceptent de revenir avec nous sur les événements tragiques de leurs vies.
Nous dépoussiérons les tombes. »

C'est peu ou prou de cette façon que débutent les différents épisodes du podcast. Une introduction qui résume parfaitement ce qui attend le lecteur.

Fans d'action, passez votre chemin. Nous sommes ici davantage dans l'introspection, l'analyse psychologique et sociétale, à travers les mots des personnes interviewées.

Un travail pointu et assez bluffant de Matt Wesolowski, qui arrive à maintenir l'attention du lecteur sans aucune baisse de régime, et à créer peu à peu une atmosphère angoissante. Avec un twist au cours de ces podcasts qui fera déraper la belle machinerie imaginée par son animateur Scott King. Pour arriver à un final surprenant, digne des meilleurs thrillers.

Il faut effectivement du talent et de la maîtrise pour maintenir la tension / l'attention durant 350 pages d'échanges et de dialogues, entrecoupés d'étranges retranscriptions audio de la meurtrière. Surtout que personne ne met en doute sa culpabilité.

Mais l'intérêt est ailleurs, dans cette approche pour comprendre comment elle a pu en arriver à une telle horreur, et pourquoi son sort déchaîne les passions et aigreurs sur les réseaux sociaux.

En terme de psychologie, c'est admirable. A creuser les personnalités et les événements, les interactions et ce qui en découle. A comprendre et non juger, et décrypter des mécanismes mentaux et de manipulation.

Comme le premier épisode, une des questions centrales concerne les adolescents et leur mal-être. de l'enfermement sur soi, accentué par un environnement familial où rien n'est fait pour écouter, seulement rabaisser. Par les dangers d'internet aussi.

L'auteur fait également interagir ses personnages autour des légendes urbaines, souvent en provenance des pays asiatiques. Ambiance The ring, bien flippante. Et puis il est également question des trolls sur internet, d'une manière surprenante et questionnante.

Cette approche narrative hybride fonctionne à plein, fouillée, intelligemment construite, pertinente dans l'analyse, prenante dans son évolution, dérangeante aussi.

Six versions, La tuerie Macleod est un véritable tour de force littéraire, original, bien loin de l'uniformité ambiante. Avec l'aspect psychologique poussé dans ses retranchements et une vision sociétale très intéressante. le tout couplé à une ambiance fascinante et anxiogène. Décidément, Matt Wesolowski a un sacré don pour raconter des histoires à sa manière, singulière. Pari osé et réussi !
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Deuxième tome de la série « six versions », je l'ai cependant lu après le troisième car je me suis emmêlée les pinceaux dans ma PAL, mais ce n'est pas du tout gênant.
Le principe est toujours le même: Scott King, auteur de podcast, déterre un cold case et fait une enquête en six épisodes, en suivant les interprétations de six témoins.
Dans le cas présent, Scott King enquête sur le meurtre de la famille MacLeod par leur fille Ayla, qui est depuis lors enfermée dans l'unité psychiatrique d'un hôpital spécialisé.
L'enquête est toujours brève, les six épisodes du podcast donnent un vrai rythme à l'histoire. Des pistes inquiétantes, une coupable connue qui voit des personnages ultra flippants, des rumeurs et des médisances viennent alourdir une affaire que l'on croyait bouclée d'avance, c'est un tour de force que l'auteur nous offre en pâture.
J'ai trouvé ce tome bien meilleur que le premier (et moins bon que le troisième vu que je me suis trompée dans l'ordre de lecture…!) mais un vrai tour de force de faire une enquête en mode Fox Mulder alors qu'on croyait tout savoir dès le début… bref, un excellent moment de lecture.
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♫ Si j'avais un marteau, je cognerais ma soeur, je cognerais mon père, j'y mettrais tout mon coeur. ♪ J'assassinerais ma mère ♪ J'lui défoncerais la chair ♫ Et je maquerais sur mon père, ma mère et ma soeur ♪ Oh oh, ce serait le bonheur…

Désolée de vous coller du Cloclo dans la tête et dans une version plus trash que d'habitude, mais vu que Arla Macleod, âgée de 20 ans, a défoncé les crânes de son beau-père, sa soeur cadette et de sa mère, la chanson s'y prêtait bien.

Sinon, j'avais aussi la chanson de Queen : Hammer to fall, qui s'y prêtait bien aussi.

Non, le roman policier n'est pas mort, non, il n'est pas toujours monté de la même manière, même si, dans le fond, il faut toujours résoudre une énigme, une enquête, un ou plusieurs crimes. Ici, peu de doute quant à la culpabilité de Arla, mais la question qui se pose, c'est : pourquoi ?

Scott King, à l'aide de ses podcasts, va remonter le fil de l'histoire et tenter de comprendre, à l'aide de six témoignages, ce qui a bien pu pousser Arla à virer en meurtrière violente.

Parce que bon, assassiner sa famille à grand coup de marteau et maquer (taper en patois de chez moi) sur leurs têtes au point de rendre sa frangine méconnaissable, avouez que c'est un fait divers peu banal que l'on nous propose là.

Le concept développé par l'auteur n'est pas banal et il le met bien en scène. le premier tome était déjà très bon, mais le deuxième le surclasse. Au moins, cette fois-ci, je n'ai pas été déstabilisée par la manière dont l'auteur présente son récit, j'étais en terrain connu.

Pas d'action dans ce roman, pas de course-poursuite, mais plutôt des discussions entre Scott King et les différents témoins de l'époque, qui nous parlerons d'Arla, de ses problèmes, de sa famille catho à l'extrême, de son côté gothique et de plein d'autres choses qui feront que nous aurons une meilleure perception de ce que cette jeune fille a vécu et de ce qu'elle était.

Pas d'action, mais un suspense à couper au couteau et un côté addictif dans ce polar. Deux malheureux jours pour le lire et j'aurais pu encore faire moins, si j'avais voulu.

C'est diaboliquement mis en scène, on a en plus l'intrigue de la personne qui menace Scott King et qui joue au troll sur ses pages de réseaux sociaux et ce ne sera qu'à la toute dernière ligne que l'on aura le fin mot de l'histoire, la trame complète et les explications de cette tuerie au marteau (on ne précisera jamais le modèle du marteau).

Un thriller psychologique, qui joue avec les faits de sociétés, les dangers des réseaux sociaux, les jugements hâtifs, l'intolérance envers les autres, celles ou ceux qui sortent de l'ordinaire, par leur look (choisi) ou leur masse corporelle (non choisie).

Le harcèlement scolaire, les conneries des ados, les jeunes mecs qui parlent des filles comme si elles étaient des pièces dans un étal de boucherie, la religion à l'exagération, le culte de la personnalité, bref, toutes ces choses de notre époque qui peuvent pourrir la vie des jeunes et des moins jeunes.

C'est un thriller qui comporte beaucoup de choses en lui, sans pour autant que l'on arrive à l'indigestion, car tout est bien amené, traité, sans qu'on ait l'impression que l'auteur a tout fourré dedans pour rajouter de la masse.

Non, non, tout est bien agencé, on se laisse porter par le récit, on s'imagine écouter ce qu'on lit, on voit les personnages, on frémit avec eux, on sent la tension monter et les dernières pages se lisent avec fébrilité !

Un coup de maître, assurément ! La preuve que l'on peut encore innover dans les romans policiers.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le premier tome « Les orphelins du Mont Scarclaw » de la série « Six Versions » m'avait plu grâce à sa construction originale basée sur un podcast. Ce nouveau tome reprend le même concept en s'intéressant cette fois au drame survenu dans la famille Macleod quelques années auparavant.

« Bienvenue à Six Versions, je suis Scott King.
Durant six semaines nous reviendrons sur la tuerie Macleod, c'est-à-dire les meurtres par Arla Macleod, vingt et un ans, de son beau-père, de sa mère et de sa soeur cadette. Six manières de voir les choses, six versions différentes.
Comme toujours vous serez les seuls juges. »

Le récit s'articule ainsi autour des six épisodes de l'émission « Six Versions » présentée par Scott King. Chaque épisode présente le témoignage d'une personne concernée par l'affaire de « La tuerie Macleod » et fait avancer progressivement le lecteur dans la compréhension des faits qui se sont déroulés en 2014. C'est à la fois original et très prenant.

Les interviews du podcast sont entrecoupées de commentaires de Scott King qui apportent soit des informations complémentaires sur les propos de son interlocuteur, soit ses observations personnelles. Ce format d'échanges donne une dynamique à l'intrigue et permet de focaliser le récit sur la psychologie des personnages et en particulier sur celle d'Arla Macleod. Il y sera notamment question de harcèlement scolaire et de l'effet parfois néfaste et dangereux des réseaux sociaux.

Alors que le récit repose entièrement sur des discussions autour d'évènements passés, l'auteur arrive tout de même à créer une atmosphère sombre et légèrement inquiétante, parfois à la limite du surnaturel avec les visions étranges d'Arla. On n'est certes pas dans la tension et l'angoisse que peut engendrer un thriller, mais cela permet d'ajouter une dimension dramatique et mystérieuse au récit. Entre folie et illusion, la vérité semble alors insaisissable ou tout du moins sujette au doute.

« Aujourd'hui, je n'ai rien vu. du moins pour l'instant.
Juste des ombres mouvantes, des contours changeants. Est-ce que ça compte ?
Et des yeux. Des yeux brillants.
Ils se cachent sous les choses, dans les espaces entre ces choses, là où il fait noir, dans l'obscurité. Parfois je ne les vois pas, mais je connais leur existence ; ils m'observent depuis leurs repères sombres. Malgré les murs blancs, malgré l'odeur d'encaustique et les crissements des alèses en plastique sous les draps, il y a des repères. Il y en a sous les étagères, dans les coins des armoires et entre les plis des couvertures… On n'échappe pas aux ténèbres. »

Un deuxième tome que je trouve tout aussi réussi que le premier. Je lirai certainement le troisième « le disparu du Wentshire » qui est déjà sorti.
Un grand merci à Nicolino dont une critique récente du tome 3 m'a permis de redécouvrir cette série.
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Résumé :
Lors d'une soirée glaciale d'hiver, Arla Macleod, vingt ans, tue sa mère, son beau-père et sa soeur cadette à coups de marteau. Vingt ans plus tard, internée dans un hôpital psychiatrique, Arla accepte de se confier à Scott King, pour le célèbre podcast Six Versions. Interrogeant aussi ceux qui ont connu Arla dans son adolescence, le journaliste plonge dans le monde trouble des jeux interdits, des trolls infestant la Toile et, surtout, des mystérieux " enfants aux yeux noirs "...
Fantasme ou réalité ?

Deuxième opus de "six versions", un concept très original. Ces romans sont conçus comme s'il s'agissait de la retranscription d'une série de 6 podcasts, à chaque fois, sur un "cold case" où l'auteur ne cherche pas à élucider un mystère mais à comprendre les ressorts sous-jacents qui ont conduit au drame.

J'avais déjà beaucoup apprécié le premier roman, j'ai peut-être juste un peu moins apprécié le deuxième, peut-être parce que l'effet de surprise n'a plus réellement joué. Peut-être aussi parce que je ne suis pas tellement fan des explorations psychologiques, mais plutôt des romans d'actions? Quoi qu'il en soit, cela reste un très bon moment de lecture, à recommander surtout aux amateurs de thrillers psychologiques
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Voici le tome 2 de la série de romans écrits par Matt Wesolowski. Il s'agit d'une série de thrillers appelée "Six versions". Chaque livre est conçu sous la forme d'un podcast fictif, présentant six épisodes, chacun racontant une version différente des événements entourant un mystère ou un crime. Scott King est le narrateur principal et un podcasteur charismatique habile, mais aussi énigmatique. Il mène ses enquêtes en interviewant différents protagonistes ou témoins liés à l'événement mystérieux qu'il explore. Il adopte souvent une approche impartiale et cherche à présenter plusieurs perspectives sur les événements, donnant ainsi au lecteur une vision globale et nuancée du mystère. C'est en 2014 en Angleterre qu'une jeune fille prénommée Arla va éliminer un par un les membres de sa famille, son beau-père, sa soeur et enfin sa mère. Elle les massacre à coups de marteau. Ce fait divers est connu sous le nom de la tuerie McLeod. En 2018, on la retrouve internée en hôpital psychiatrique, c'est la que Scott King débute son podcast. Il va ainsi l'interroger ainsi que les personnes qui l'ont connues à l'époque. Bien vite on comprend que l'adolescente vivait un profond mal être à l'école autant que dans sa famille. Seule la musique sombre de son groupe préféré semble lui apporter un peu de réconfort. Les réseaux sociaux, les trolls de la toile, les amitiés toxiques et une pincée de légendes urbaines, cela donne une ambiance effrayante. Au fur et à mesure que l'histoire progresse, Scott King devient également un personnage intriguant en lui-même. Ses motivations pour explorer ces mystères sont complexes et se dévoilent au fil des romans. Les personnages sont attachants et très bien travaillés, un thriller psychologique qui m'a convaincu même si le dénouement ne m'a pas surprise, j'attends beaucoup du tome 3. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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*tudum tudum ×6 ×2*
Deuxième épisode, toujours six lectrices, plus aucune discipline. C'est ça de fréquenter des adolescents littéraires, ça donne envie de dire fuck aux règles établies. @b.a.books @point.a.laligne @booksandmartini @eva_tuvastabimerlesyeux @manonlit_et_vadrouilleaussi et moi-même avons mis du khôl noir sur nos yeux et absolument pas d'ordre à nos cheveux pour partir à la rencontre d'Arla Macleod qui a massacré toute sa famille à coups de marteau. Où comment pousser la crise d'ado à son paroxysme.

En six épisodes de podcasts et autant de témoignages, on en apprend plus sur la meurtrière et comme dans le tome précédent, sur une petite communauté humaine, avec ses amitiés toxiques, ses histoires d'A qui finissent mal, ses manipulations et ses séductions. On en apprend aussi un peu plus sur des jeux interdits, qui servent à se faire peur, qui sont fortement ésotériques. On en arrive alors à la partie de l'histoire que j'ai le plus aimé : les enfants aux yeux noirs. Pas de khôl pour eux non plus, mais bien des pupilles comme des gouffres abyssaux. Des visions ? Un trouble psychique grave ? Ou de véritables fantômes ? En tout cas ces êtres mystérieux m'ont totalement accrochée à cette lecture.

Le procédé ressemble beaucoup au tome précédent, trop diront certaines. Pour ma part, j'ai préféré celui-ci, sans trop savoir pourquoi. Peut-être la présence d'une rock star en filigrane et de l'influence exercée bien malgré elle sur des jeunes en mal de repères. Sûrement l'effet de masse et ce besoin d'en être ou non. Entre aveuglement et émancipation. Faire le choix de la liberté ou de l'appartenance à un groupe. La fin me laisse moins sur ma faim, même si je la trouve un peu rapide. Je n'aurais pas dit non à un épisode supplémentaire qui pose vraiment les choses et ne me laisse pas avec un léger goût de bâclé dans la bouche.

Évidemment, rendez-vous est pris en octobre pour le tudum tudum x6 x3. On ne change pas une équipe qui gagne même si elle lève les yeux au ciel de temps en temps et traine parfois son seum en MP. Des ados quoi.
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C'est surtout par sa forme novatrice et originale que ces thrillers se démarquent. le podcasteur Scott King (ni policier, ni journaliste) déterre les faits divers. Grâce à des interviews de différents protagonistes de l'époque, il fouille le passé, analyse des anecdotes et nous permet de voir sous un jour nouveau ce qui a pu se passer.

Les affaires criminelles sont fictives mais bien développées avec une touche de fantastique et de surnaturel.

Dans le tome 2, Stanwell, petite ville minière est le théâtre de la tuerie MacLeod. Arla, 21 ans, a tué son beau-père, sa mère et sa soeur à coups de marteau. Elle est passée aux aveux. Son discernement au moment des faits étant remis en question, elle évitera la prison et sera enfermée dans une clinique spécialisée.
On ne revient pas sur la culpabilité d'Arla. Il s'agit dans ce podcast de comprendre les raisons de son passage à l'acte.
Scott King remonte l'histoire et dévoile peu à peu la tragédie sous un angle nouveau à travers certains faits sociétaux (harcèlement, rejet de la différence...).

Grâce à cette construction innovante, @mattjwesolowski a su me captiver et je poursuivrai la lecture de "Six Versions".
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Un roman assez court qui se lit facilement avec un style fluide et agréable. le procédé est le même que le premier tome: un cold case sorti du placard par un bloggeur sous la forme de six podcasts. Cette fois, il s'agit d'un crime résolu : le massacre de sa famille par une toute jeune femme. Les six podcasts s'intéressent à aux engrenages qui l'ont conduite à ce geste désespéré. On en apprend un peu plus sur Scott King dans cet opus, même s'il reste discret et mystérieux.
Une lecture agréable avec des personnages attachants même si l'on se doute assez vite de ce qui nous attend lors du dénouement.
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