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Une fois n'est pas coutume, Dortmunder voit un nouveau coup sombrer lamentablement. Il jouait pourtant sur du velours en cambriolant la maison d'un riche homme d'affaires dont une des sociétés (véritable propriétaire de ladite maison) est en faillite. Mais Max Fairbanks n'a que faire des lois qui interdisent au patron en faillite de résider dans son bien et est venu y passer la nuit avec une maîtresse. Et de Dortmunder de finir par se faire embarquer par la police non s'en s'être fait humilier une dernière fois par un Fairbanks qui a revendiqué la bague qu'il portait au doigt ce soir-là. Une bague à deux sous, certes, mais offerte par sa compagne, May. Et si Dortmunder est opiniâtre quand il s'agit de mettre en place un braquage, il est aussi sacrément rancunier.

De nouveau Westlake s'amuse à pervertir les codes qu'il a mis en place dans sa série. Nous étions habitués à voir Dortmunder et ses acolytes recommencer un nombre de fois indéterminé le coup sur lequel ils avaient travaillé pour voir chaque tentative échouer lamentablement ? Nous avons droit ici à une suite de coups qui, immanquablement réussissent mais qui n'arrivent pas à satisfaire un Dortmunder qui, à l'image d'un Parker dans Comme une fleur déterminé à récupérer seulement une somme ridicule que l'Organisation se refuse à lui verser , ne cherche qu'à remettre la main sur sa bague en toc.
Ainsi jamais le poissard John Dortmunder n'a été ainsi assailli par ses confrères résolus à profiter de cette incroyable période de chance qui le voit engranger les succès et les dollars sans jamais vraiment arriver à en être satisfait.
Alors que le lecteur s'est habitué à rire des échecs de l'antihéros et de sa bande, le voici pris à s'esclaffer devant l'accumulation de succès qui jalonnent cette quête obsessionnelle. Et si cela fonctionne tellement bien, c'est que, au-delà de ses talents de conteurs, Westlake a su maîtriser son timing, ne se lançant dans cette aventure qu'après avoir conditionné le lecteur à l'échec huit volumes durant, rendant ce contrepied imparable.
Si l'on ajoute à cela d'excellents moments d'analyse du Yi King par un Fairbanks magnifique d'égocentrisme, on se trouve une nouvelle fois face à un roman de fort bonne facture malgré quelques scories sans doute dues à une édition en urgence (traduction ponctuellement hasardeuse, accumulation de coquilles).

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Pas le meilleur des Westlake que j'ai lu. Certes, les personnages sont toujours aussi attachants, et l'histoire imaginée par l'auteur donne lieu à quelques passages assez réjouissants. Cependant, j'ai trouvé ce roman moins drôle et plus alambiqué que mes autres lectures du même auteur.
L'intervention d'un grand nombre de personnages, ainsi que quelques baisses d'intensité dans le rythme du récit ont rendu cette lecture moins enthousiaste.
Le coup monté par Dortmunder et ses acolytes est cette fois d'une envergure quelque peu exagérée, ce qui entraine beaucoup de descriptions, et d'interventions qui selon moi, plombent la légèreté et l'ironie qui font le sel des romans de Westlake.
Toutefois, cela reste un bon livre, imaginatif, à l'idée de départ assez originale. Un Westlake moyen cru ?
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Le huitième (ou par là) Dortmunder que je lis, et le plaisir est toujours le même. Un rythme parfait, des rebondissements multiples (et une dizaine de fois dans le bouquin, en tournant les pages, je lâche un "nan, il va pas faire ça quand même ?"), à toujours se demander ce que vont réserver les pages qui suivent, jusqu'à cette fin surprenante par rapport aux autres tomes de la série, mais tout aussi jouissive. Bref, Westlake reste un auteur que je lis avec plaisir pour me détendre et m'amuser !
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On ne s'ennuie jamais avec la bande à Dortmunder. L'humour est plus espacé que d'habitude(on ne s'esclaffe pas à toute les deux phrases) mais il y a un joyeux pastiche du I ching. C'est complètement irréaliste et on s'en fiche.
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Votez pour le bon Donald ! Celui-là nous fait rire & aimer les USA ...
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Troisième essai transformé:Après des impressions mitigées avec "Et vous trouvez ça drôle" et "Le contrat", j'ai insisté et ai été récompensé...
Dortmunder et l'escroquerie comme un artisanat, un boulot bien fait et familial. Famille qui va bien le soutenir dans cette aventure d'arroseur arrosé à la puissance deux.
Voler un voleur, même un milliardaire comme Fairbank aurait du se méfier des conséquences (mais c'est vrai qu'il cache bien son jeu le John..), un artiste à l'ancienne ça a forcement des principes..
En tout cas un livre que je trouve bien équilibré avec cette "famille" un peu collante mais tellement fidèle, des truands qui ne réfléchissent pas avec leur poings et qui assument. le tout décrit avec humour dans un langage fleuri. Westlake l'a échappé belle: un peu plus et je changeais de rayon......
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quelle imagination et quel humour !
quel plaisir de suivre les aventures de ces voleurs qui gagnent !
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John Dortmunder pensait avoir tout vécu, jusqu'à ce qu'un imbécile de multi-milliardaire - qu'il délestait de quelques richesses - le prenne la main dans le sac et le soulage de sa bague. L'arroseur arrosé décide alors qu'il n'aurait pas de repos tant que cette injustice ne sera pas réparée.
Au pire, qu'est ce qu'on risque ? débute sur les chapeaux de roues, le temps d'assister à un nouveau cambriolage avorté puis à la colère insondable de notre voleur récidiviste. Puis, à ma grande surprise, patine laborieusement sur tout le reste du livre. Donald Westlake gratifie par-ci par-là de quelques savoureuses réflexions (notamment sur les politiciens) et quelques séquences cocasses (au Watergate ou Las Vegas). Mais la lecture fut bien moins engageante que sur les autres romans de la série.
L'idée de mettre en veilleuse la malchance de Dortmunder était excellente, d'autant plus que cela permet au personnage de la refiler à son antagoniste, Fairbanks. Un rapace égoïste et passablement illuminé qui croit décoder le sens profond du Yi Jing (un ensemble de signes binaires qu'il lit dans les pièces). Ce qui apporte un peu d'originalité à l'intrigue.
Mais force est de constater qu'il ne faudra pas chercher plus loin que ça. Honnêtement, le livre se lit aisément mais se montre beaucoup plus avare au rayon rigolade. Même les seconds-couteaux habituellement amusants (Andy Kelp, Tiny Bulcher) sont en mode mineur. L'autre point faible concerne la multiplicité de personnages qui finalement déséquilibre l'ensemble puisque peu auront finalement un arc narratif complet.
Première vraie déception pour moi, concernant la série. Encore une fois, Au pire, qu'est ce qu'on risque ? se lit sans embûches, et quelques passages sont drôles. L'inspiration semblait être là, Westlake cumulant les péripéties mais elles sont bloquées par un rythme qui s'ankylose. Toute les séries ont forcément leur canard boiteux, et pour ma part ce volet semble en être le représentant.
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