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Série Dortmunder tome 7 sur 15

Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782743615284
620 pages
Payot et Rivages (29/03/2006)
4.1/5   259 notes
Résumé :
Rentrant chez lui après un cambriolage, Dortmunder découvre avec effroi que son appartement est occupé par un ancien compagnon de cellule dont tout le monde croyait et espérait qu'il resterait derrière les barreaux jusqu'à la fin de ses jours.
Le dénommé Tom Jimson (amateurs de contrepèteries, bonjour !) a besoin de l'aide de Dortmunder. Quelque temps avant sa détention, il avait réussi un gros coup dont il avait enterré le produit dans la petite ville de Put... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Alors qu'il rentre tranquilou chez lui après avoir bien travaillé (/cambriolé...), Dormunder , reçoit la visite d'un ancien coloc' ( / ancien compagnon de cellule…). Celui -ci lui propose un gros coup : retrouver un magot enfoui. Le problème , c'est qu'il est enfoui en dessous de 20 mètres d'eau. Ça ne dérangerait pas plus que ça , le dénommé Tom Jimson, de faire sauter le barrage et les quelques personnes qui gravitent autour, mais ça pose un cas de conscience au gentil Dormunder qui va tout faire pour l'en empêcher.
S'en suit le recrutement d'un génie de l'informatique et d'un moniteur de plongée, une sacrée équipe de bras- cassés se met en place , pour le plus grand plaisir du lecteur ou de la lectrice , qui sourira ( c'est obligé ! ), à pratiquement, chaque page …

Humour loufoque, personnages au bord du bord de l'absurde; venez faire un constat de dégâts des eaux vous ne le regretterez pas.
Ce n'est ni un roman policier , ni un roman noir. Il n'y a pas vraiment de suspens. C'est le roman idéal pour picorer quelques pages en fin de journée et s'envoler vers un pays où n'importe qui, fait n'importe quoi, sans que cela prête vraiment à conséquence.
Amusant et léger .
Comme pour le générique de fin, de certains films, ne ratez pas les remerciements de l'auteur, ils sont savoureux.

Moi, je dis , merci à Renod, qui m'a présenté Dormunder, un personnage principal, bien " gratiné" , comme je les aime ;-))

Challenge Mauvais Genres.
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Du rififi dans les hautes eaux
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Lu dans le cadre du challenge Pioche dans ma PAL.
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Ayant déjà lu le très bon le Couperet de l'auteur (one-shot), j'avais hâte de me plonger (c'est le cas de le dire :) dans cet opus (le 7ème) de la célèbre série "Dortmunder" ce cambrioleur malchanceux et sa bande de bras-cassés.
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Cet anti-héros nommé Dortmunder John s'allie avec le très méchant Tom Jimson (clin d'oeil à l'auteur Jim Thompson) , ancien taulard voulant récupérer son magot. le trésor enfoui sous l'eau. Aie, il y a comme un os dans le potage!
Surtout que John est carrément flippé de trouille et un peu claustrophobe.
Mais Tom voulant dynamiter tout le lac et du coup envoyer toute la ville au cimetière; ce qui n'est pas du goût de John. Il propose donc de plonger pour récupérer l'argent.
*
Le génie comique de l'auteur est de nouveau en action. Entre des dialogues absurdes, des répliques non moins savoureuses, des non-sens délirants, des situations toujours plus improbables , des rebondissements en-veux-tu-en voilà, l'équipe des bras-cassés tourne à plein régime.
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C'est une aventure rocambolesque certes mais l'intrigue tient la route. Malgré le nombre élevé de pages, ce beau bijou de polar/roman noir/poîlar se lit tout seul. L'ensemble des personnages force un peu le trait mais le tout forme un cocktail détonnant.
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Il y a tout là-dedans comme j'aime. Imagination, aventures, drôlerie, plume fine et cocasse. Je vais obligatoirement suivre les aventures du braqueur en déveine appelé Dortmunder.
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Lu dans le cadre du challenge ABC

Alors là, ça ne va pas du tout. Non mais allô, quoi, je suis inscrite sur Babelio et je n'ai jamais lu du Westlake ? Mais pourquoi on ne me dit jamais rien, à moi ? Comment ai-je pu rester si longtemps dans l'ignorance de ce maître du polar jubilatoire ? Enfin, le hasard d'une brocante a réparé cette incurie.
On ouvre l'opus sur la rencontre entre Tom Jimson, récemment libéré (de prison, évidemment), et Dortmunder, ex-colocataire (de cellule, bien sûr). le premier demande l'aide du second pour récupérer le butin d'un cambriolage commis 20 ans auparavant, et que Jimson avait planqué à l'époque en prévision d'un imminent séjour à l'ombre aux frais de la princesse, enfin, du gouvernement américain. Tellement bien planqué qu'aujourd'hui la cachette est immergée sous les tonnes d'eau d'un barrage, construit entretemps. Vraiment, c'est trop injuste…mais il en faut d'autres pour décourager Jimson de récupérer le magot. D'ailleurs il a LA solution : faire sauter le barrage pour assécher le lac. C'est génial tellement c'est simple. Ah oui, au fait, la vallée en aval et tous ses habitants seront noyés… C'est plus que la morale de gentleman cambrioleur de Dortmunder peut en supporter. Avec quelques collègues de « travail », ils décident alors de mettre sur pied un plan B, puis un plan C, puis…
Au début c'est un peu déroutant : c'est un polar mais on n'y voit jamais la police. On est dans le milieu des cambrioleurs professionnels mais on n'y croise que des voleurs gaffeurs. On sent déjà qu'on va sourire à quelques reprises, et là on n'est pas déçue, parce que c'est un festival de situations rocambolesques et de dialogues surréalistes, le tout complètement barré. On verrait bien ça adapté au cinéma par les frères Coen ou par Tarantino (la débauche sanglante en moins), un amalgame entre les crétins de Burn after reading et le Javier Bardem de No country for old men (qui, comme Jimson, convertit un sauna en congélateur par sa seule présence).
Bref, des péripéties absurdes et une galerie de personnages décalés (mention spéciale à la scène du mariage et au personnage de Bob), on rit presque à chaque page. C'est savoureux et on en redemande ! Allô ? A l'eau…
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Ce roman est inclus dans un recueil en contenant deux autres.

En rentrant d'un petit casse, John Dortmunder trouve chez lui Tom Jimson, avec qui il partagea une cellule de prison. Récemment libéré, celui-ci rêve d'aller s'installer au Mexique pour y finir ses jours. Pour cela il faut qu'il récupère le butin d'un de ses derniers casses, enterré derrière la bibliothèque de Putkin's Corners, un village du nord de l'état de New York. Problème : le village a été enseveli sous le lac quand le barrage qui barre la vallée a été construit. La solution de Jimson est simple : faire sauter le barrage, au risque de noyer tous les habitants de la vallée. Dortmunder n'est évidemment pas d'accord, et avec sa bande de potes, ils vont essayer les solutions les plus farfelues pour remonter le magot à la surface.

Sans aucune doute le plus abouti des trois romans qui composent ce recueil. La bande de Dortmunder (John, sa compagne May, Andy le N° 2, Tiny, le gros bras, Stan le chauffeur et sa mère) est complétée par quelques personnages pittoresques : Tom, le tueur cynique, Wally l'adolescent attardé et son ordinateur, Doug, le plongeur, la naïve Myrtle et sa mère Edna...
L'histoire est tout aussi déjantée que les autres aventures de la série, taillée dans le même moule (une série d'échecs avant d'atteindre un objectif improbable), mais elle m'a paru mieux construite, et surtout racontée avec plus de finesse.
Un bonne note pour terminer la lecture de ce recueil.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Dortmunder, connu dans le monde du banditisme pour sa grande facilité à trouver des plans d'action, est approché par un ancien co-détenu, Tom. Celui-ci souhaite récupérer un trésor qu'il a caché derrière une bibliothèque avant que l'état de New-York n'ait l'idée d'installer un grand réservoir d'eau à cet endroit : le trésor se trouve enfoui sous 20 mètres d'eau.

Quel drôle de roman policier ! Dans lequel il n'y a pas de cadavre (du moins pas tout de suite), pas d'énigme strictement policière à résoudre, pas de sang, pas de policier non plus d'ailleurs. Un vrai dépaysement.

Je vais donc plutôt vous dire ce que vous trouverez dans ce roman :

- Des personnages terriblement attachants et totalement décalés. Cette bande débonnaire, qui va de catastrophe en catastrophe, ne manque pas d'allant et ne baisse jamais les bras. Leurs idées et leurs plans sont aussi loufoques que leurs mésaventures.

- Une intrigue et des situations cocasses, rocambolesques, dont le fil rouge est la recherche de trésors (je mets bien un pluriel). Ce récit est tout simplement jubilatoire : il est composé d'une succession d'échecs qui nous font tordre de rire, de recherches de trésors cachés dans des lieux parfaitement improbables.

- Des dialogues savoureux un brin surréalistes qui participent à ce sentiment que la bande à Dortmunder n'a pas l'ascenseur à tous les étages : ce sont de gentils bougres.

- Et surtout un réservoir d'eau qui fait tout pour tuer notre héros et sa clique. Le réservoir de Vilburgtown est prétexte à découvrir le monde de la plongée sous-marine et des réservoirs d'eau de New-York (je déconseille aux New-Yorkais de lire Dégâts des Eaux sous peine de ne plus pouvoir boire l'eau du robinet).

Pour conclure, Dégâts des eaux est un vrai coup de coeur ! J'ai découvert qu'il n'est que l'un des volumes que Donald Westlake a consacré à Dortmunder et sa bande. Je vais donc tenter de commencer cette saga par le début, même si chaque volume peut se lire indépendamment.

Un grand merci à Marjorie d'Exploratology pour cette découverte qui m'a permis de m'évader et de rigoler un bon coup !

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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
En chemin, Doug essaya de sympathiser avec le dénommé Stan, mais ça ne se passa pas très bien. En guise d’ouverture, il demanda :
-Vous connaissez John et Andy depuis longtemps ?
-Hmm, fit Stan.
Il conduisait avec les deux mains sur le volant et les deux yeux sur la route.
-Moi, je viens de les rencontrer, dit Doug. Y’a pas longtemps. Je leur ai appris à plonger.
-Hmmm.
-Je pourrais vous apprendre à vous aussi, Stan, si vous voulez. En tant qu’ami de John et Andy, je ne vous ferai pas payer le…
-Vous avez déjà vu un 360 ? le coupa Stan.
Doug regarda le profil impénétrable de Stan.
-Un quoi ?
-Un 360.
- Je ne sais pas ce que c’est, avoua Doug, sentant renaître dans son estomac les palpitations de la panique.
-Ah bon ? Je vais vous montrer, dit Stan.
Il accéléra brusquement, le pick-up dépassa comme un éclair la Cadillac de médecin pour s’engouffrer dans une petite portion d’autoroute déserte : il y avait des voitures devant et derrière, mais pas ‘’là’’. Stan tourna légèrement le voulant à gauche et brusquement à droite, tout en faisant un truc rapide et délicat avec la pédale de frein, le frein à main et l’accélérateur. Le pick-up se mit à tourner sur lui-même au milieu de la route – en continuant à rouler à 100 kilomètres à l’heure en direction de New-York- pour finalement se retrouver dans le bon sens et repartir, après un petit tremblement.
Doug ne respirait plus. Il avait la bouche ouverte, mais il ne respirait plus. Il avait vu défiler à toute allure le monde extérieur à travers le pare-brise –l’herbe du terre-plein central, la route derrière eux avec la Cadillac, la forêt au bord de la route, puis la bonne direction de nouveau- tout ça en l’espace d’une seconde ; cela avait été trop rapide pour pouvoir paniquer pendant, c’était donc maintenant que Doug craquait.
Stan le chauffeur ralentit pour laisser passer la Cadillac, sans rien dire. Andy, qui était au volant, lui adressa un grand sourire et un signe de la main. Stan lui répondit d’un air digne. Et Doug n’avait toujours pas recommencé à respirer.
Quand il y songea enfin, il prit une longue inspiration rauque par la bouche qui lui brûla la gorge de haut en bas. Et Stan parla enfin :
-Voilà, c’était ça un 360, dit-il. Si vous continuez à me parler, je vous montre d’autres trucs que je connais.
Doug resta très silencieux durant tout le reste du trajet.
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Alors que son cerveau était sans doute une merveilleuse machine, encore plus merveilleuse que tous les ordinateurs qui envahissaient le salon, l'emballage n'était pas de première qualité. Dès l'enfance, Wally Knurr avait compris que son apparence le plaçait en dehors du spectre des physiques jugés acceptables par la majorité des gens. La plupart d'entre nous peuvent dénicher un coin de la planète où notre visage correspond plus ou moins à l'échantillon local de l'humanité, mais pour Wally, le seul espoir résidait dans le voyage spatial.
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- Franchement, Al, la qualité du personnel de nos jours, c'est un vrai scandale.
- Oui, sûrement.
- Toi et tes potes, vous avez un peu de mal à régler le problème visiblement, mais au moins, vous êtes sérieux et fiables.
- C'est juste.
- Et vous ne vous mettez rien dans le nez, à part vos doigts.
- Hmmm.
- Et rien dans les veines, non plus.
- Mon sang et moi, on a fait un pacte, dit Dortmunder alors qu'ils atteignaient le rez-de-chaussée et marchaient vers la porte d'entrée défoncée. Il fait son boulot et je ne l'emmerde pas.
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Individu tout rond et flasque, aussi blanc qu'un yaourt à la vanille, Wally mesurait 1,50 mètres et pesait 140 kilos, dont très peu de muscle. Ses yeux attendrissants, semblables à deux œufs à la coque dont le jaune aurait viré au bleu, clignaient en toute confiance derrière ses épaisses lunettes, et la seule autre tache de couleur en lui, c'était le rouge humide de ses lèvres trop généreuses. Alors que son cerveau était sans doute une merveilleuse machine, encore plus merveilleuse que tous les ordinateurs qui envahissaient le salon, l'emballage n'était pas de première qualité.
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- Allo ? (…)
- Qui est à l'appareil ?
- John ? chuchota Kelp. C'est Andy.
- Hein ? Qui ça ?
- C'est Andy ! chuchota Kelp d'une voix rauque, les lèvres collées contre le téléphone. Andy Kelp.
- Andy ? C' est toi ?
- Oui, John. C'est moi.
- Pourquoi est-ce que tu parles tout bas ? Tu as une laryngite ?
- Non. Je vais très bien.
- Alors, arrête de chuchoter.
- Ce qui se passe, John, chuchota Kelp, plié en deux au dessus du téléphone, c'est que je suis en train de cambrioler un magasin.
- Tu quoi ?
- Chuuuuut, John, chuchota Kelp. Chuuuuut.
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