AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Daniel Lemoine (Traducteur)
EAN : 9782743611798
316 pages
Payot et Rivages (14/11/2003)
3.76/5   132 notes
Résumé :
Aux États-Unis, malheur à celui qui figure sur la "liste." Cette fameuse liste, établie par les ordinateurs des grandes chaînes de librairies, recense les écrivains qui se vendent mal, pour que les libraires évitent de commander leurs livres. Jusqu'au jour où ils ne sont plus édités du tout. Wayne Prentice est touché par ce phénomène et après douze romans, il ne trouve plus d'éditeur pour son dernier manuscrit.
Une rencontre avec Bryce Proctor, un auteur à su... >Voir plus
Que lire après Le contratVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 132 notes
5
2 avis
4
10 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un roman qui fait froid dans le dos .
Une histoire à peine moins tendue et acérée que celle du Couperet autre grand roman de Westlake .
On à ici une trés pertinnte étude de caractéres , parfaitement croquée .
Le style convient à merveille à ce roman trés noir , qui met le lecteur en condition dés les premiéres pages .
Le ton est sec , tendu .
Cette histoire sur le monde de l'édition surprend de par son réalisme .
Un trés grand roman de la part d'un immense auteur trop méconnu .
Commenter  J’apprécie          120
Dans un milieu littéraire où le chiffre des ventes font la qualité de l'auteur, un auteur à succès dont le divorce a annihilé ses capacités créatrices rencontre un auteur que le succès fuit. le contrat passé entre les deux résout les problèmes de chacun et prévoit la disparition de la femme de l'auteur à succès. Les remords, l'enquête de la police, les aveux de l'un des protagonistes vont-ils leur faire perdre le bénéfice de ce contrat ? Il s'agit du deuxième roman de D.Westlake que je lis et cet auteur m'a ravi une nouvelle fois avec une histoire à laquelle je ne m'attendais pas en lisant le début du roman.
Commenter  J’apprécie          91
Encore un bouquin louvoyant entre le monde de l'édition et les affres de la création littéraire, l'envers du décor quoi.
Caustique certes, mais trop légèrement, j'en attendais plus dans ce registre de la part de Westlake et si l'intrigue est bien menée, j'en ai rapidement pressenti le dénouement.

Je préfère de loin Donald Westlake lorsqu'il nous embarque dans ces facéties en compagnie de Dortmunder et sa bande de bras cassés.
Commenter  J’apprécie          90
Voici Westlake dans ses jours sérieux, dans sa peau d'auteur de polar à part entière. le scénario est tout aussi efficace que les aventures de Dortmunder, mais avec le frisson en plus.

Un auteur connu et reconnu se heurte au gouffre de la page blanche depuis qu'il est séparé de sa femme, et engagé dans un divorce long et douloureux. La rencontre inattendue d'un vieux copain, auteur comme lui mais beaucoup moins chanceux, est l'occasion d'un curieux contrat qui lui sauve la mise, mais pour un prix très lourd à porter.

L'histoire est subtile, les personnages restent étonnament humains, à mille lieux des personnages parfois caricaturaux des polars, mais la fin fait frémir.
Un très bon récit.
Commenter  J’apprécie          70
Ils se sont connus jeunes, se sont perdus de vue, puis se sont retrouvés par hasard dans une bibliothèque. le premier, Wayne, est un romancier talentueux dont les trop modestes ventes ont provoqué son éviction commerciale. le second, Bryce, est un auteur à succès, grand vendeur de livres, riche ; un million de dollars est à sa disposition dès qu'il fournira un manuscrit à son éditeur. Malheureusement pour lui, c'est la panne sèche, plus d'idées dans le ciboulot et plus d'encre dans le stylo. Un qui possède un livre sans éditeur et l'autre un éditeur sans livre, ils se complètent et sont mûrs pour unir leurs destins pour le meilleur et surtout le pire.


Dans un roman de Donald Westlake, l'intrigue ne peut être que noire, caustique et subversive. Sans déflorer l'histoire, les deux comparses échafaudent un plan à base de substitution, signent un contrat assorti d'une clause étrange. Comme dans le couperet, l'auteur délaisse un temps les polars pleins d'humour qui sont sa marque de fabrique, pour proposer avec le contrat, un roman plus sérieux, plus lent, complexe, dans lequel il dresse un tableau cynique du monde de l'édition tout en analysant les tourments créatifs des écrivains.


Sans atteindre, à mon avis, la puissance dévastatrice du Couperet, le contrat est un roman intéressant et élaboré, qui souffre cependant ici ou là, de quelques longueurs et redondances.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Tu as un livre mais pas d’éditeur, lui rappela Bryce. J’ai un éditeur mais je n’ai pas de livre.
Commenter  J’apprécie          200
L'essentiel de la préparation de ses romans se déroulait à la bibliothèque ou au téléphone, en compagnie de spécialistes. Il avait compris très tôt qu'il pouvait téléphoner à pratiquement n'importe qui, dans le monde entier, de la délégation israélienne auprès des Nations-Unies jusqu'au siège social de Budget Auto Rental, dire " Je suis écrivain, je travaille sur un roman, et je me demande si vous pouviez me renseigner sur... " pour que les gens interrompent immédiatement ce qu'ils faisaient, répondent aux questions, fassent des recherches, lui consacrent autant de temps qu'il le voulait, puis lui souhaite bonne chance à la fin de la conversation. C'était une des grandes ressources secrètes de l'auteur de fiction, ce plaisir que prend le reste du monde à participer à l'élaboration de la fiction.
[ page 233 ]
Commenter  J’apprécie          20
L' autre combat, celui du mois dernier, il n' y pensait pratiquement plus même si, pendant cette demi-heure de trajet à pied, la scène lui revint effectivement en mémoire; peut-être parce que cette réunion en était la conséquence.
Mais à présent, quand il se souvenait de cette soirée chez Lucie, ce n' était pas comme s' il s' agissait de quelque chose qu' il avait fait, mais plutôt d' une scène dans un film particulièrement macabre. Il s ' en souvenait comme d' un événement auquel on a assisté, pas un événement auquel on a participé. C' était comme si, dans sa mémoire, il se tenait à quelques dizaines de centimètres derrière l' agresseur, observant sans participer.
Cependant, comme certaines scènes de films particulièrement violents, le souvenir restait gravé en lui.
Commenter  J’apprécie          00
S' il n' y avait pas eu le problème de l' argent, cette nouvelle carrière lui aurait plu. L' autre différence, qu' il avait récemment découverte, entre écrire des romans et écrire des articles, était le fait que, lorsqu' on écrivait pour les revues, on savait qu' il s' agissait de mots promis à l' oubli, jetables, à jamais disparus dans un mois, alors que, lorsqu' on écrivait un roman, on avait toujours la sensation, au plus profond de soi, qu' il s' agissait peut-être de prose immortelle ; parfois paralysant. La certitude absolue que ce qu' il écrivait restait moins longtemps en rayon que le yaourt était un grand soulagement.
Commenter  J’apprécie          00
Début décembre, Noël s'empare de New York et refuse qu'on parle d'autre chose, qu'on pense à autre chose.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Donald E. Westlake (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Donald E. Westlake
Maxim Jakubowski on Donald Westlake - Part 2 of 2
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Notre sélection Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (310) Voir plus



Quiz Voir plus

Donald Westlake...for ever

Quand Parker m'a invité à passer chez lui, j'ignorais alors que c'était pour boire un petit coup de

blanc
vinaigre
cidre
gnôle

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Donald E. WestlakeCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..