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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les aventures de Dortmunder sont toujours aussi réjouissantes et celle-ci, l'avant-dernière de la série, ne manque pas de l'être, surtout en cette période de confinement, qui aurait sûrement ouvert de nouveaux horizons à notre cambrioleur dépressif, s'il avait pu s'introduire par effraction dans tous ces magasins fermés, ces usines à l'arrêt ou ces maisons abandonnées par des propriétaires partis se réfugier dans leurs maisons secondaires au Touquet ou à l'Île de Ré, pour s'y livrer avec Kelp, Tiny et Stan à leur passe-temps favori !

Cette fois-ci, Dortmunder est sollicité par un ex-flic à la retraite qui travaille pour le compte d'un milliardaire pour voler un fabuleux jeu d'échecs aux pièces ornées de pierres précieuses. Seul problème, le jeu d'échecs est dans la chambre forte d'une banque, totalement inaccessible... Pour une fois, devant l'impossibilité de la tâche, Dortmunder aimerait passer son tour mais l'ex-flic ne l'entend pas ainsi et menace de dévoiler à la police toutes les pièces du dossier accablant qu'il a accumulé sur les activités illégales de Dortmunder et de sa bande de potes ! Acculé, Dortmunder se résigne à faire marcher son cerveau pour élaborer un semblant de plan...

Cette aventure est sans doute un peu moins rythmée que les premières de la série, un peu alourdie par quelques petites intrigues secondaires qui auront de l'importance dans le dénouement. Elle reste savoureuse, pétillante de petites phrases à l'humour jouissif et de situations drôlissimes dont Donald Westlake, malheureusement disparu en 2008, avait le secret. La scène du repérage des lieux par John Dortmunder et Andy Kelp et la fuite de John quand il est surpris m'ont fait rire pendant des pages et des pages... C'est un merveilleux antidote à la morosité actuelle !

Challenge multi-défis 2020
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Pour son avant-dernière (més) aventure, Dortmunder, le cambrioleur le plus poissard des États-Unis, se retrouve face à un sacré dilemme : sous le coup d'un chantage qui pourrait l'envoyer en prison, il est condamné à organiser le vol impossible d'un jeu d'échecs de valeur, ce qui risque fort de l'envoyer… en prison. Un ancien policier, détenteur de preuves concernant l'activité (fort peu lucrative) de Dortmunder, veut l'obliger en effet à cambrioler ce jeu, d'un poids de 300 kg dont une grande partie en or, enfermé dans les caves d'une grande banque. Ce jeu d'échecs fut trouvé lors de la Seconde guerre mondiale par une brigade américaine. Les hommes repartirent aux États-Unis chacun avec quelques pièces, mais l'un d'eux réussit à subtiliser à son compte l'ensemble. Depuis, le petit-fils d'un voleur volé n'a de cesse de retrouver le jeu et de récupérer sa part, et plus si affinité. Même pas pour l'argent, puisque l'homme a fait fortune depuis, mais pour assouvir la vengeance familiale. Il emploie pour cela un ancien flic, qui lui-même emploie momentanément le malheureux Dortmunder. Ce dernier va donc retrouver toute sa troupe pour tenter de trouver une solution. Et pourquoi pas, gruger les commanditaires ! On l'aura compris, Donald Westlake signe là 400 pages absolument joyeuses et déjantées, avec l'équipe de cambrioleurs habituels : Andy Kelp qui apporte son optimisme à Dortmunder, Stan Murch le chauffeur (qui ici propose de voler le dôme d'une mosquée, tous simplement), Tiny Bulcher, l'armoire à glace de service et Judson Blint, le petit nouveau. Sans oublier les habituelles (et hilarantes) rencontres aux OJ, le bar où ils se retrouvent pour organiser leurs méfaits. Ainsi que de nombreux personnages secondaires qui apportent des rebondissements inattendus à cette histoire. Encore une aventure de Dortmunder à déguster sans modération.
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Quand Dortmunder se voit forcer la main pour participer à un cambriolage, qui plus est particulièrement risqué - en l'occurrence un jeu d'échec de grande valeur pesant plusieurs centaines de kilos dissimulé dans le coffre d'une banque -, on imagine qu'il se fait des cheveux blancs. Mais c'est sans compter sur l'aide de sa bande et le talent de Donald Westlake.
Ce dernier a l'art de rendre jubilatoire la description d'un casse millimétré impliquant une foultitude de protagonistes sans jamais oublier l'écueil (ou le rebondissement) final, figure récurrente pour ce “pauvre” Dortmunder...
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