Enfin un hennissement retentit non loin de là, et aussitôt Merlin se transforme en jeune homme aux cheveux bruns, les cheveux taillés sous l’oreille, vêtu d’une longue robe violette serrée à la taille par une ceinture de nacre. Son regard gai et bon balaie la clairière lorsque arrive la jeune cavalière. Elle porte une longue robe couleur safran, deux tresses couleur du temps, vert tendre en cette saison, des yeux gris dominateurs, des mains plus blanches que la neige, des doigts minces et longs.
« Dire que je vais l’aimer à la folie et qu’elle ne me connaît pas encore, songe Merlin. Je n’ai jamais vu une fille aussi belle. »