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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Choisi pour le Club des Lectrices de juin auquel je ne pourrai pas assister, j'ai lu assez rapidement ce court roman. Nous avions pour but de choisir un roman qui traiterait d'un pays ou d'une ville, et qui en donnerait une analyse historique ou sociale. Les textes d'Edith Wharton sont vite apparus comme pouvant remplir parfaitement cette tâche.

Et le grand auteur américain a d'un certain côté comblé mes attentes, sauf que Les New-Yorkaises soit un texte aussi fort qu'Ethan Frome ou que le temps de l'innocence.

Dans le New-York des années folles, Pauline a secoué le joug en divorçant de son mari, il y a vingt ans. Elle vit désormais avec l'avocat Dexter et leur fille Nona. Elle fréquente régulièrement Arthur, son premier mari, et Jim, le fils qu'ils ont eu ensemble. Ce dernier a épousé une jeune fille pauvre dont on ne sait pas grand chose. Autour de ces quelques personnages, un drame va se cristalliser.

J'ai retrouvé avec plaisir la force du style d'Edith Wharton, son analyse des personnages (et de très beaux portraits de femmes) sa manière fine et puissante de décrire le moindre fait et geste de cette aristocratie oisive, qui va de gourous en fêtes de charité et de fêtes de charité en partie de chasse à la campagne : "cette activité artificielle, cette façon de tourner de plus en plus vite dans le vide, avec un besoin continuel de cures et de traitements pour se soulager de fatigues qui ne menaient à rien, à rien, à rien .." Une vie new-yorkaise qui est opposée à celle simple et utile que l'on pourrait mener à la campagne. Et en effet, je me demande toujours comment ils pouvaient tous occuper leurs journées sans occupation professionnelle … Ici la réponse nous est donnée par le personnage de Pauline, pièce maîtresse du roman, qui le domine entièrement et qui pourtant va perdre la face et passer à côté d'un événement essentiel qui va modifier l'équilibre de la famille. Une femme qui peut agacer mais qui m'a également peiné par son envie de bien faire et l'affection qu'elle porte aux siens malgré sa superficialité.

Devoir vs fantaisie ; contraintes horaires vs liberté ; voilà la dichotomie sur laquelle se fonde tout le roman, représenté par Pauline d'un côté et sa belle-fille Lita de l'autre. Et cette opposition est magnifiquement bien rendue dans le texte. Malheureusement, il me semble que Wharton, si elle ciselait ses personnages à la perfection, a laissé de côté l'histoire, qui se termine en une apothéose absurde qui ne peut que laisser le lecteur sur sa faim. Pendant quelques minutes je me suis dit qu'il manquait la vraie fin, et puis non … Une belle expérience de lecture qui se finit en queue de poisson, voilà ce que je retiens de ce livre, qui est au final une déception.
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Pauline Manford, riche bourgeoise newyorkaise , mène tambour battant une vie sociale très remplie entre galas de charité, fêtes et conférences.
Elle arrive à entretenir les meilleurs rapports avec son premier mari malgrè le divorce qui les a séparés et Dexter l'avocat qu'elle a ensuite épousé et s'efforce de gérer le conflit conjugal de son fils Jim époux d'une belle evaporée à laquelle les hommes de son entourage font les yeux doux.
Tout ceci se déroule sous le regard critique de sa fille Nona qui assiste avec détachement à cette comédie urbaine.
L'action se situe dans les années vingt et la description de l'environnement sociologique des personnages ne permet pas de se faire une idée générale de la vie à New York à cette époque. Bien sûr c'est une classes sociale très favorisée, celle à laquelle appartenait Edith Warton, qui est mise en avant avec des problématiques qui peuvent paraître bien futiles.
Il n'en demeure pas moins que l'analyse des personnages est interessante et la finesse de la plume de la romancière nous conduit à nous attacher aux protagonistes
Ce roman n'est pas inoubliable mais sa lecture reste agréable .Je n'ai pas manqué de faire le rapprochement avec l'écriture de Nancy Mittford qui elle aussi, se consacre à l'étude d'une bourgeoisie oisive bien loin des préoccupations economiques et politiques
Je vais essayer de lire d'autres textes de cet auteur que certains comparent à Henry James pour me faire une idée plus précise
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