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Citations sur La route bleue (17)

l'homme a besoin d'arrimer son savoir
mais il lui faut un espace vide
dans lequel se mouvoir

je vivais et marchais
comme jamais encore
devenais un peu plus qu'humain
connaissais une plus large identité

les traces de caribou sur la neige
le vol des oies sauvages
l'érable rouge à l'automne
mordu par le gel
tout me devint plus réel
plus réellement moi
que mon nom même p 189
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Ecrire un haïku, c'est sauter hors de soi-même, c'est s'oublier et prendre un bon bol d'air frais.
(...) On dit dans les textes zen : quand tu arrives au sommet de la montagne, continue à grimper. Disons ici : quand tu arrives au bout de la route, continue à marcher. p 122
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Je sors saluer le matin et le monde .
Et le vent m'apporte un poème, comme un grand rêve éveillé
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«Un homme purement animal serait beau comme un cerf, brûlant comme une flamme nourrie directement au feu souterrain. Et il participerait de l’invisible. Il respirerait le silence et jamais ne cesserait de s’émerveiller.» Frère Lawrence
p 38
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Chez nous, quand on fait un cadeau, on ne dit rien, on laisse le cadeau parler.
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Je sais que la cité des rêves morts en a encore pour longtemps.
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- Vous allez à Quebec? Vous ne prenez pas l'express?
je lui dis que non, je ne veux pas prendre l'express. Je dis que je n'aime pas me presser quand je voyage, je veux jouir de chaque chose, en extraire tout le jus
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"Que restera-t-il de la vie si on ne peut entendre le cri de l'engoulevent et le croassement des grenouilles autour de l'étang pendant la nuit (...) c'est la fin de la vie et le commencement de la survivance..."
Ta voix se perd dans le vent, vieil homme...
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Mais la civilisation a réussi à atteindre même "le lieu le plus lointain", sous la forme d'une agglomération qui porte le nom de Fort Chimo.
Fort Chimo, sur les bords de la rivière Koksack, est une confusion de baraques rouges et vertes et de hangars, avec une poignée de maisons plus bourgeoises en périphérie. On y trouve même quelques habitations en forme d'igloos, afin que les vieux Esquimaux se sentent chez eux.
Oui, tout cela est civilisé. On peut y jouer au billard, on peut même y jouer au Bingo. On peut aller au cinéma de la Mission catholique. On peut y jouir de tous les avantages sociaux. On n'y voit pas d'Esquimaux morde à belles dents dans la viande de baleine ou de caribou. Nenni. On y mange du kraft, du baloney et des hot dogs arrosés de ketchup comme partout ailleurs.
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« Quand Jean-Baptiste prend son tambour, il n’est plus Jean-Baptiste Mackenzie. Hors de lui-même, il voyage au pays où les truites et les saumons abondent, et sur l’immense toundra où des troupeaux de caribous, des milliers de caribous, migrent d’un lieu à l’autre, bois dressés, sabots soulevant la neige ou pulvérisant la glace. Il voit tout cela (...) Il parle des caribous et des feuilles de la forêt (...) Il parle des oiseaux (...) Mais il ne fait pas qu’en parler, il s’envole et vole avec eux , jusqu’à l’Arctique (...). » (RB p. 119-121)
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