AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,3

sur 89 notes
5
2 avis
4
9 avis
3
9 avis
2
1 avis
1
1 avis
J'ai toujours eu beaucoup de tendresse et de sympathie pour Anne Wiasemsky, sa mort en 2017 m'avait beaucoup touchée.
Anne Wiasemsky fut de tout temps une femme atypique, sans doute, compliquée de se forger une personnalité quand on est à la fois la petite fille de François Mauriac et ses origines russes hérité de son père : le prince Wiasemsky.
Souvent, ses romans sont intimistes, ce qui me plaît beaucoup comme: L'enfant de Berlin où elle raconte la rencontre de ses parents et sa naissance à Berlin.
Je m'appelle Elisabeth ne diffère pas de la tonalité de ces autres romans.
Dans un presque huit clos, un hôpital psychiatrique que le père de son héroïne dirige,Elisabeth va vivre une aventure qui deviendra son secret durant toute sa vie.
Alors qu'elle n'a que 12 ans, Elisabeth découvre dans sa remise à vélo, un "fou" qui s'est échappé de l'hôpital. Anne Wiasemsky, avec beaucoup de pudeur, de douceur nous raconte les liens qui vont unir quelques jours Elisabeth et Yvon.
De remarquables phrases nous interrogent d'ailleurs sur ce qu'est "la folie", si elle se soigne et dans quelles conditions.
Ce petit roman est très émouvant et me donne encore plus l'envie de poursuivre la lecture de l'oeuvre d'Anne Wiasemsky.
Commenter  J’apprécie          545
Betty s'ennuie un brin entre un père psychiatre, directeur de la maison des fous et une mère fan de Mendelssohn. Son père parfois lui consent quelques parties de Mikado. Betty a peur, régulièrement elle retrouve des têtes ou des cadavres d'animaux, parfois sur le rebord de la fenêtre, parfois dans son bureau à l'école. Elle habite la maison qui jouxte l'hôpital psychiatrique et un beau jour en allant chercher son vélo, elle découvre un malade échappé de l'hôpital. Elle le cache, lui apporte nourriture et vêtements et bientôt de curieux rapports vont se nouer entre Betty et Yvon.
Un roman à l'écriture très simple, normal c'est une fillette d'une dizaine d'année l'héroïne. Un roman avec des sentiments purs même si l'écriture ne le rend pas très bien. Je suis toujours resté à distance, je n'ai pas éprouvé beaucoup d'empathie pour les personnages.
Un bouquin qui se lit vite : sympa mais pas indispensable.
Commenter  J’apprécie          370
Mmmmmm... Alors euh... Comment dire... Autant faire simple...

C'était pas l'extase. C'était pas transcendant... Certes, Anne Wiazemsky a une écriture très simple, sobre, concise. Pas un mot ne dépasse d'une phrase. Comme pas un cheveu ne dépasserait d'une coiffure parfaitement laquée. Net. Sans bavure. Dommage...

Il est assez normal, me direz-vous, qu'après avoir lu des histoires comme celles de la voyeuse interdite, d'Eve de ses décombres ; qu'en ayant sur la table de chevet Anansi Boys ; qu'en ayant déjà feuilleté le magasin des suicides, cette histoire-là me paraisse assez fade. Non, même pas, ce n'est pas l'histoire qui manque de saveur. C'est la description qui est faite des sentiments de Betty, alors qu'elle a la charge d'un "fou" échappé de l'asile dont son père est directeur.

Une jeune fille de douze ans qui prend le risque de cacher un malade dans la cabane au fond du jardin (non, aucun rapport avec la chanson) est exaltée, excitée, inquiète, et même un peu "honteuse". Et tout cela est dit, dans le livre. Seulement je ne l'ai pas ressenti. Je n'ai pas vécu ses émotions, je ne suis pas entrée dans l'histoire.

J'essayai de toutes mes forces de me mettre dans la peau de Betty, qui va nourrir son fou, qui pense en être responsable, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'il est capable d'inverser les rôles. J'ai tenté de voir le regard de ce pauvre homme anxieux, perdu, apeuré ; tenté d'imaginer ce regard évoluer vers une certaine reconnaissance.. J'échouai. Encore dommage...

Je crois savoir ce qu'il me manquait : le rythme bouillonnant du sang qui coule dans les veines d'une gamine de douze ans.. Quelque chose comme ça...
Lien : http://www.listesratures.fr/..
Commenter  J’apprécie          140
Anne Wiazemsky parvient ici à décrire le monde de l'enfance avec talent. A travers une écriture pudique et sincère, elle dévoile avec justesse l'exaltation, la honte, l'inquiétude de l'enfant face à un monde, celui de "son" fou, qui lui échappe. Bien que très descriptif, le livre n'en n'est pas moins une belle réussite, grâce à une écriture sobre et intimiste. Un livre qui témoigne de l'insouciance de la jeunesse et du passage à l'âge adolescent. Tendre et enfantin.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
Commenter  J’apprécie          120
Un joli livre sur une petite jeune fille qui s'ouvre à la vie, qui quitte l'insouciance de sa jeunesse pour aider un homme, un secret bouleversant et qu'elle gardera toute sa vie. J'apprécie beaucoup la plume de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          70
C'est l'histoire de Betty, douze ans, la cinquième fille du directeur d'un hôpital psychiatrique dans les années 60. Elle habite une maison juste à côté et a toujours évolué au milieu des malades que son père refuse de soigner par les électrochocs ou la camisole de force. Certains sont jardiniers et connaissent bien « la fille du docteur », il y a aussi Rose qui aide à la maison pour la cuisine ou le ménage. Alors que ses soeurs plus grandes sont en pension, Betty s'ennuie un peu malgré la relation privilégiée qu'elle entretient avec son père lorsqu'il rentre le soir après le travail.
Est-ce la raison pour laquelle elle décide de cacher « le fou » qui vient de fuguer et auquel elle offre l'abri de sa cabane de jardin, lui apportant à manger ?
J'ai beaucoup aimé ce roman pour la description des relations entre Betty et « son fou » mais aussi pour la tendresse du portrait fait du père.
Une très belle histoire d'amitié et un beau regard extérieur sur les malades internés.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Commenter  J’apprécie          50
(...) La quatrième de couverture m'avait mise sur une mauvaise voie : un défi contre l'autorité paternelle. En fait, il s'agit pour moi bien de l'inverse. Oui, la jeune Beth, douze ans, fille du Directeur de l'hôpital psychiatrique, va aider un malade à se cacher en mentant à son père et défiant les autorités. Mais il s'agit là de deux complicités : de celle de cette 5ième fille, la dernière, la préférée de son père avec ce dernier et de celle que cette enfant va entretenir avec ce malade.
Ce court roman propose un aller vers la peur. La peur de la « chose » effraye tout de suite visuellement. de ce frisson qui descend le long de l'échine mais dont l'image est plus gore qu'autre chose : des cadavres de petits oiseaux, des têtes d'écureuil….
Et de la peur de l'autre, surtout si celui-ci est différent. (...)

l'avis complet ici http://iam-like-iam.blogspot.com/2007/12/fantmas-aux-traits-humains.html
Commenter  J’apprécie          50
Les autres romans d'Anne Wiazemsky ne m'ont pas emballé mais j'ai aimé celui-ci par le naturel de l'écriture et de l'événement raconté. Une fillette d'une douzaine d'années, Betty, dont le père dirige l'hôpital psychiatrique a côté duquel loge sa famille, va cacher quelques moments, un malade échappé de l'hôpital en question. Un petit huis clos entre deux êtres que les adultes "normaux" ne peuvent comprendre. Cette appropriation du "fou" par la fillette amène le lecteur à réfléchir sur les liens entre enfance et démence avec des mots simples, presque poétiques.
Commenter  J’apprécie          40
Une relation brève entre un malade psychiatrique echappé de son service et la fille de son psy qui va le cacher et s'occuper de lui durant toute une semaine. Touchant et plein de tendresse.
se lit vite.
Commenter  J’apprécie          40
Lu en septembre 2004, écrire une chronique 18 ans plus tard n'est pas chose aisée. Ce sont des sensations qui me reviennent en pensant à cette lecture, une enfant, un "fou", la rencontre entre ces deux êtres, la fillette qui s'ennuie et qui sent bien qu'en cachant le "fou" elle n'agit pas comme il le faut, comme son père attendrait d'elle. Des interrogations dans sa tête de pré-adolescente, de l'interdit, du transgressif sans grand suspens ni grand drame, une lecture tendre et douce, du moins le souvenir que j'en ai
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (190) Voir plus



Quiz Voir plus

Anne Wiazemsky

"Fille de", non, mais petite-fille de :

André Malraux
André Maurois
François Mauriac
Georges Duhamel

10 questions
75 lecteurs ont répondu
Thème : Anne WiazemskyCréer un quiz sur ce livre

{* *}