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Citations sur Blitz, tome 2 : All Clear (25)

Elle bifurqua dans Alwell Lane... et dans un véritable chaos. Des deux côtés de la ruelle, presque chaque bâtisse brûlait. Les flammes jaune vif jaillissaient des fenêtres et bouillonnaient des toits, menaçant de les engloutir à chaque seconde. Trois pompiers brandissaient leurs lances en direction des immeubles, alors même qu'il était impossible qu'ils en sauvent quoi que ce soit. De leurs tuyaux ne s'échappait qu'un mince filet d'eau.
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Happy Blitzmas!
(carte de Noël , 1940)
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Des rues entières étaient réduites à un amoncellement de débris et quand les maisons tenaient debout, leur flanc ou leur façade avaient été arrachés et leur mobilier s'exposait, comme en vitrine, au regard des piétons. Dans l'une d'elle, une table dressée à la cuisine pour le petit déjeuner, de la nourriture plein les assiettes, tenait bon sur un plancher désormais penché en oblique. Dans une autre, un escalier menait au vide.
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Parce que rien de tout ça ne s’est encore produit.
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Quelque temps avant, quand il épluchait les journaux, en quête de noms d’aérodromes, il avait découvert un papier sur une vieille femme qu’on avait extraite des décombres de sa maison. Les sauveteurs lui demandaient si son mari était avec elle là-dessous, et elle répondait, avec indignation : « Non, ce sale poltron est au front ! »

Il avait éclaté de rire en lisant ces lignes, mais il n’était plus aussi sûr que ce soit une blague. Peut-être bien que le front, c’était l’Angleterre, et que les Londoniens assis dans les couloirs du métro nuit après nuit, tremblant d’être réduits en miettes, en étaient les vrais héros.
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– Notre pharmacienne, même si ce n’st pas la nôtre, en réalité. Notre pharmacienne habituelle ne pouvait plus venir, et Mme Mallowan a gentiment proposé de…
– Se prénomme-t-elle Agatha ?
– Il me semble bien.
– Agatha Christie Mallowan ?
– Je crois. Elle vit à Holland Park.
[…]
– Connaissez-vous Mme Mallowan ? Demandait le médecin.
– Oui… c’est à dire non, j’en ai entendu parler.
– Ah ! Oui, il me semble qu’elle écrit quelque chose comme des romans. Sont-ils bons ?
– On les lira encore dans cent ans, affirma Eileen.
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"-Tu crois vraiment que le haut commandement allemand lit La Feuille à se torcher de Croydon... enfin, quel est son nom déjà?
-Le Clarion Call. Je n'en sais rien. Mais nous ne savons pas non plus s'ils écoutent nos messages radio, prennent des photos aériennes de nos camps en carton et de nos tanks en caoutchouc. Ni si le colonel von Sprecht a gobé notre petit numéro. Et, même s'il l'a avalé, s'il en fera part au haut commandement allemand. Et s'il le croiront."
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"Comme c'est approprié!
Elle n'en avait jamais pris conscience jusque-là, mais la pièce parlait de voyage dans le temps et Scrooge était une sorte d'historien, voyageant vers le passé, puis vers le futur."
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Il la regardait, rayonnant.
– C’est une magnifique soirée, n’est-ce pas ?
– Oui, convint-elle, en observant la cohue.
Elle avait voulu venir là, pour assister à ça, depuis sa première année d’études. Constater que M. Dunworthy avait attribué l’événement à quelqu’un d’autre l’avait mise en rage.
Mais si elle l’avait étudié à ce moment-là, elle ne l’aurait jamais apprécié à sa juste valeur. Elle aurait découvert les foules joyeuses, et les Union Jack, et les feux de joie, mais elle n’aurait pas imaginé ce que représentaient ces lumières allumées après tant d’années à se frayer un chemin dans l’obscurité, ce que signifiait de lever la tête vers un avion en approche sans être terrorisé, ni le plaisir d’entendre les cloches des églises après des années de sirènes. Elle n’aurait pas imaginé les années de rationnement, de vêtements pauvres, de peur tapie derrière les sourires et les acclamations, ni ce qu’avait coûté l’avènement de ce jour : la vie de tous ces soldats, marins, aviateurs et civils.
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Il avança d’un pas, attrapa la rambarde de l’escalier, leva sur elle un regard intense.
– Est-ce une comédie ou une tragédie ?
Il ne parle pas de la guerre. Il parle de tout ensemble : nos vies, et l’Histoire, et Shakespeare. Et le continuum.
Elle lui sourit.
– Une comédie, mon seigneur.
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