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Blitz (Connie Willis) tome 2 sur 3
EAN : 9782352946335
720 pages
Bragelonne (23/08/2013)
4.05/5   370 notes
Résumé :
2060, le point de départ des voyages dans le temps. Des divergences avec les archives historiques semblent indiquer que quelqu'un a modifié le passé et changé l'issue de la Seconde Guerre mondiale. La théorie selon laquelle on peut observer le passé sans jamais l'altérer paraît tout à coup sur le point de s'écrouler. À Oxford, le directeur de thèses des historiens, M. Dunworthy, le jeune Colin Templer et son amie Polly livrent un combat acharné contre le temps
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 370 notes
Second et dernier volume du diptyque de Connie Willis consacré à la vie des Londoniens pendant le Blitz, « All clear » relate la suite et fin des aventures de Mike, Eileen et Polly, trois historiens du futur coincés en 1940. Ceux qui trouvaient le rythme déjà trop lent dans le volume précédent ne seront pas ravis d'apprendre que l'auteur prend à nouveau tout son temps et que les réponses aux nombreuses questions que l'on se pose ne seront pas apportées avant les cent toutes dernières pages. Outre le rythme on peut également reprocher au roman les sempiternels détours pris par l'histoire sans que cela soit toujours justifié, ou encore les atermoiements sans fin des personnages qui échafaudent théorie après théorie sans qu'au final cela ne fasse avancer l'intrigue d'un pouce. Et pourtant, en dépit de tout cela, j'ai passé des heures de lecture absolument passionnantes et c'est avec énormément de regret que j'ai refermé la toute dernière page qui nous apporte toutefois la satisfaction de répondre à toutes les interrogations qui commençaient à s'accumuler au fil des pages. On ne réalise qu'alors toute la maîtrise de l'auteur et la qualité de son récit. Tout ce tient et chaque détail, même infime, a son importance, un peu comme dans ces romans d'Agatha Christie dont les personnages admirent justement à plusieurs reprises la capacité à berner ses lecteurs jusqu'à la fin.

Comme dans tous les ouvrages de Connie Willis que j'ai pu lire jusqu'à présent, le plus grand atout du roman réside dans l'incroyable travail de documentation effectué par l'auteur et grâce auquel on se sent pleinement immergé dans cette époque traumatisante de l'histoire de l'Angleterre. Vie quotidienne, rationnement, réquisition des civils afin de participer à l'effort de guerre, architecture, dates et lieux des raids... : il n'est rien sur lequel l'auteur ne s'est pas minutieusement documenté afin de fournir à ses lecteurs la reproduction la plus fidèle possible de ce que pouvait être la vie de tous les Londoniens lors du Blitz. On en apprend entre autre beaucoup sur les campagnes de désinformation lancées par les autorités anglaises afin de ne pas saper le moral des Londoniens et surtout d'induire les Allemands en erreur concernant les véritables lieu et date du débarquement en France. L'auteur se plaît aussi à multiplier les points de vue, nous donnant l'occasion de revivre aussi bien les heures difficiles traversées par la capitale britannique au moment des raids, que le quotidien des ambulancières, ou encore les événements qui se déroulèrent à Bletchley Park, le principal centre de décryptage du pays.

Mais la plus grande réussite de l'auteur reste celle d'être parvenu à parfaitement retranscrire l'état d'esprit des Londoniens de l'époque. de l'humble mère de famille au pompier volontaire en passant par l'acteur de théâtre ou encore la vendeuse d'un grand magasin, chaque personnage suscite l'admiration par sa capacité à rester d'aplomb malgré les circonstances tragiques et les épreuves endurées. Nul doute que l'intensité ressentie à la lecture du roman tient en grande partie au lien très fort qui se noue entre le lecteur et les personnages. Ce ne sont d'ailleurs pas nécessairement les protagonistes qui marquent le plus durablement le lecteur (même si j'ai personnellement une petite préférence pour l'historienne Eileen), mais plutôt les figurants : Binnie et Alf, l'infernal duo de gamins qu'on voudrait souvent étrangler mais qui apportent une irrésistible touche comique à l'histoire ; sir Godfrey, acteur shakespearien renommé participant à sa façon à l'effort de guerre : sans oublier tous les réfugiés de l'abri de Saint Georges, tous les veilleurs du feuDe Saint-Paul, les gardes de l'ARP, les ambulancières... On vit ces années terribles presque au jour le jour avec chacun de ces gens auxquels on ne peut s'empêcher de s'identifier ou d'y voir une figure familière. Des héros, oui, mais de ceux que l'on est susceptibles de croiser chaque jour dans la rue et non pas au cinéma.

Au moment de la célébration de la victoire et de la fin de la guerre en 45, l'un des protagonistes explique qu'elle « avait voulu venir là, pour assister à ça, depuis sa première année d'étude. Mais si elle l'avait étudié à ce moment là, elle ne l'aurait jamais apprécié à sa juste valeur. Elle aurait découvert les foules joyeuses, et les Union Jack, et les feux de joie, mais elle n'aurait pas imaginé ce que représentaient ces lumières allumées après tant d'années à se frayer un chemin dans l'obscurité, ce que signifiait de lever la tête vers un avion en approche sans être terrorisé, ni le plaisir d'entendre les cloches des églises après des années de sirènes. Elle n'aurait pas imaginé les années de rationnement, de vêtements pauvres, de peur tapie derrière les sourires et les acclamations, ni ce qu'avait coûté l'avènement de ce jour ». Or c'est exactement la même expérience que vit le lecteur : oui il y a des longueurs, oui il y a peut-être des détails dont on aurait pu se passer, mais ce sont justement tous ces détails, ces heures passées auprès de tous ces gens qui font que le lecteur prend véritablement conscience de l'épreuve qu'ils ont du traverser et de l'immense soulagement ressentie par cette population sinistrée mais invaincue.

Je comprend sans mal les défauts qui sont reprochés à ce roman et que je n'ai moi-même pas manqué de remarquer, pourtant cette lecture représente en ce qui me concerne un véritable coup de coeur. On ressent à la fois beaucoup d'émotion à l'égard de tous ces hommes, femmes et enfants qui ont enduré avec détermination et courage ces terribles années, et aussi de l'admiration devant la qualité de la reconstruction de cette époque dans laquelle je me suis sentie pleinement immergée. « Le grand livre » en était déjà la preuve, et ce diptyque ne fait que le confirmer : Connie Willis est une très, très grande auteure. Polly, Eileen, Mike, Alf et Binnie, Sir Godfrey et tous les autres vont me manquer...
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Il m'a fallu un certain temps pour reprendre mon récit où je l'avais laissé. Presque qu'un an. le retour a été un peu difficile et déstabilisant : il fallait me remémorer les différents personnages, leur identité de substitution, les situations, les lieux et dates dans lesquels ils vivaient au cours de l'Histoire. Je conseille vraiment de lire les deux tomes à la suite.
Dans « All Clear », deuxième tome de « Blitz », les égarés du temps vont tenter de se retrouver et de s'organiser pour survivre en laissant des indices qui permettront aux historiens du futur de retrouver leurs traces et d'envoyer une expédition de secours pour les ramener à leur époque… Polly, Merope et Michael perdent pied devant le mystère des portes de transfert fermées. Ils comprennent qu'ils ont atteint les limites de la théorie. Ils devaient tranquillement observer "de l'extérieur" comme des touristes mais ils n'ont pas résisté à la tentation de sauver ce qu'ils pouvaient. L'une n'est pas du tout intervenue dans les événements, la seconde, dans une certaine mesure, et le dernier, inconsciemment, est intervenu peut-être un peu trop.
Coincés dans l'Histoire, certains ont des dates limites, sorte de validité, et réalisent qu'ils devront apprendre à vivre «la vraie vie de cette époque», tenter de sauver leur peau, prier pour ne pas se trouver au mauvais endroit car la liste de Polly comprenant les lieux et heures des attaques aériennes devient peu à peu obsolète. Ils nous transmettent leurs questionnements, leurs angoisses. Ont-ils modifié le passé ? Ont-ils interféré avec l'Histoire ? Qu'est-ce qui est arrivé à Oxford ? Ils nagent en plein brouillard…
On est bien d'accord : Blitz est un roman historique sur la seconde guerre mondiale avec quelques aspects SF disséminés. L'auteur oublie de soigner son intrigue principale de voyage temporel qui souffre d'incohérences. On n'a pas d'explications sur le jeu des paradoxes temporels et sur le concept des points de divergence. Les personnages portent parfois plusieurs patronymes, sont éparpillés à des périodes et des endroits différents de l'histoire. Ils sont humains, vivants, dynamiques parfois plaintifs et hésitants, quelquefois stupides, souvent imprudents mais on s'y attache forcément. La seule « vie » des protagonistes est celle du présent, ils n'ont pas de passé, pas de famille, pas amis, pas de contexte. L'auteur développe les moments émouvants d'héroïsme ordinaire des civils londoniens. Elle met en lumière la force des femmes et leur influence efficace dans cette guerre. Elle avance le fait que les héros sont ceux qui un jour ont dit non et simplement continué à avancer.
L'auteur continue à délayer ses informations pour faire durer le suspense, les dialogues contribuent à la lenteur du roman et finalement cela m'a agacé. Pour exemple, retrouver le nom d'un champ d'aviation leur prend un temps infini. En outre, certaines questions ne recoivent pas de réponses (le lien familial entre Merope/Eileen et Colin ?)
Bref, c'était long mais c'était bon ! Osez, n'hésitez pas malgré le nombre de pages, profitez des talents de conteuse et d'historienne de Connie Willis pour plonger dans cette époque, comme si vous y étiez...
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Dans ce deuxième volet du diptyque Blitz, nous suivons la suite des aventures des voyageurs temporels Mike, Eileen et Polly, ainsi que de plusieurs autres, dans l'Angleterre de la seconde guerre mondiale et in fine tout s'explique (All clear), nous comprenons pourquoi ils sont restés bloqués dans cette époque.
Ce livre reprend les recettes du premier tome, citations d'auteurs ou d'hommes politiques célèbres servant de titre à chaque chapitre, suspense à leur fin, description tangible de l'atmosphère londonienne (j'ai d'ailleurs appris que des représentations étaient données dans le métro pour faire oublier la guerre et ses misères aux habitants), passage d'un personnage à un autre, d'une année (si ce n'est d'un siècle) à une autre.
J'ai mieux apprécié cette lecture, je me suis attachée à certains protagonistes, bref, cette histoire (à l'intérieur de la grande) a été plus claire pour moi que dans le premier récit.
J'ai eu du mal à me détacher de cette lecture et je pense que l'autrice a bien mérité ces prix.
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Suite et fin du diptyque "Blitz", et ce tome fait quand même 920 pages.
Nous retrouvons les mêmes personnages qui essaient tant bien que mal de rentrer chez eux. Et malheureusement, on retombe de suite dans les longueurs qui m'avaient ennuyée pendant le 1er tome. On piétine avec notre trio de héros.
Ce livre est néanmoins très bien documenté sur la période qu'il décrit. On s'y croit et on entend les bombes tomber.
Par contre, même si j'ai ressenti une certaine lassitude durant ma lecture, j'ai adoré la fin. Tout s'imbrique parfaitement.
Bref, une bonne lecture mais qui aurait pu être réduite de moitié au moins.
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Je l'ai appris à mes dépens, mais cette duologie « Blitz » fait suite à son roman « Les veilleurs ». Par ailleurs, ce n'est que vers la moitié de ce second tome, que Connie Willis en fait de trop nombreuses références, quitte à divulgâcher les lecteurs et lectrices (dont je fais partie) qui ne l'ont pas lu.

Connie Willis est une femme, talentueuse, très bavarde. Ce second opus est gonflé à l'outrance avec ces presque 900 pages. J'ose à peine imaginer mes mains si j'avais opté pour l'intégral. Autant « Black out » m'avait scotché et j'ai enfilé les pages avec gloutonnerie, autant « All clear » souffre, sur les cinq cents premières pages, de longueurs gênantes. le gros point négative réside dans le cheminement des événements. Ils se suivent et se ressemblent. Outre ces nombreuses pages noircies, Connie Willis nous ballade à la fois en 1941 (qui prend une très grande partie de l'histoire), en 1944, un peu en 1945, mais aussi (vers la fin) en… 1995. Dommage, parce quand on se sent bien avec les préparatifs du débarquement, on repart en arrière avec notre trio de voyageurs temporels.

Le personnage que j'ai le plus apprécié est Mike Davis (Mickaël dans la vraie vie). Il se retrouve dans des situations cocasses qui m'ont bien fait sourire.

Nous rencontrons du beau monde. Ainsi, nous verrons la Reine (Elizabeth Bowes-Lyon), le général George Patton, Agatha Christie, Alan Turing. Connie Willis offre un merveilleux hommage aux femmes et aux hommes qui participé à victoire britannique sur l'Allemagne nazie. Ceux ce sont les vrais héros. Grâce à cette lecture, j'ai appris beaucoup de chose, nous français n'imaginions pas la vie des Anglais durant la Seconde Guerre Mondiale. À cela s'ajoute une multitude de références à ses paires, notamment Agatha Christie, Charles Dickens et bien évidemment Shakespeare dont elle nous abreuve de citation dans ses dialogues.

Ce qui est intéressant, c'est de suivre les différents protagonistes, des personnages pas si secondaires que cela. Ils jouent tous un rôle important dans l'aventure de nos trois voyageurs temporels. C'est même sympa de les voir à différente époque. Connie Willis s'amuse avec les paradoxes et l'histoire, comme si chaque action était déjà écrite à l'avance.

Un bon gros pavé qui aurait gagné à être allégé d'au moins 300 pages, mais j'ai plutôt bien apprécié ce voyage en Angleterre. J'envisage de lire « Les veilleurs », mais dans l'immédiat.
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critiques presse (2)
MangaNews
28 octobre 2020
Blitz s'offre un second tome dans la lignée du premier : Dynamique et convaincant, il affirme les jolies petites qualités du titre.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Telerama
13 mai 2015
Depuis Wells et Barjavel, le voyage dans le temps est l'un des thèmes phares de l'anticipation. L'Américaine Connie Willis renouvelle le genre.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
La foule les heurtait, les contournait, les dépassait, bouillonnant autour d'elles, mais Paige en était inconsciente. Les mains serrées sur sa poitrine, elle restait figée de stupeur et d'admiration.
- Ah! regarde: les lumières !
Les magasins, le fronton d'un cinéma et les vitraux de Saint-Martin-In-The-Fields ruisselaient de lumière électrique. Le socle du monument de Nelson était illuminé, tout comme les lions et la fontaine.
- As-tu jamais vu quelque chose de plus beau? soupira Paige.
C'était réellement magnifique, quoique pas tout à fait autant pour elle que pour les contemporains, qui venaient de vivre cinq années de black-out.
- Oui, acquiesça-t-elle en contemplant Trafalgar Square.
Des banderoles drapaient les piliers de Saint-Martin et, sous le porche de l'église, une petite fille agitait un cierge magique crépitant d'étincelles. Les faisceaux des projecteurs se croisaient dans le ciel, et un feu de joie géant brûlait sur le coin le plus éloigné de la place. Deux mois, et même deux semaines plus tôt, ce feu aurait annoncé terreur, mort et destruction pour ces Londoniens, mais il ne leur inspirait plus d'effroi. Ils dansaient autour, et quand ils entendaient le bourdon soudain d'un avion, ils poussaient des vivats et brandissaient leurs mains en formant le V de la victoire.
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[A propos du VE Day de mai 1945] Elle avait voulu venir là, pour assister à ça, depuis sa première année d'étude. Mais si elle l'avait étudié à ce moment là, elle ne l'aurait jamais apprécié à sa juste valeur. Elle aurait découvert les foules joyeuses, et les Union Jack, et les feux de joie, mais elle n'aurait pas imaginé ce que représentaient ces lumières allumées après tant d'années à se frayer un chemin dans l'obscurité, ce que signifiait de lever la tête vers un avion en approche sans être terrorisé, ni le plaisir d'entendre les cloches des églises après des années de sirènes. Elle n'aurait pas imaginé les années de rationnement, de vêtements pauvres, de peur tapie derrière les sourires et les acclamations, ni ce qu'avait coûté l'avènement de ce jour : la vie de tous ces soldats, marins, aviateurs et civils.
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– Notre pharmacienne, même si ce n’st pas la nôtre, en réalité. Notre pharmacienne habituelle ne pouvait plus venir, et Mme Mallowan a gentiment proposé de…
– Se prénomme-t-elle Agatha ?
– Il me semble bien.
– Agatha Christie Mallowan ?
– Je crois. Elle vit à Holland Park.
[…]
– Connaissez-vous Mme Mallowan ? Demandait le médecin.
– Oui… c’est à dire non, j’en ai entendu parler.
– Ah ! Oui, il me semble qu’elle écrit quelque chose comme des romans. Sont-ils bons ?
– On les lira encore dans cent ans, affirma Eileen.
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Il la regardait, rayonnant.
– C’est une magnifique soirée, n’est-ce pas ?
– Oui, convint-elle, en observant la cohue.
Elle avait voulu venir là, pour assister à ça, depuis sa première année d’études. Constater que M. Dunworthy avait attribué l’événement à quelqu’un d’autre l’avait mise en rage.
Mais si elle l’avait étudié à ce moment-là, elle ne l’aurait jamais apprécié à sa juste valeur. Elle aurait découvert les foules joyeuses, et les Union Jack, et les feux de joie, mais elle n’aurait pas imaginé ce que représentaient ces lumières allumées après tant d’années à se frayer un chemin dans l’obscurité, ce que signifiait de lever la tête vers un avion en approche sans être terrorisé, ni le plaisir d’entendre les cloches des églises après des années de sirènes. Elle n’aurait pas imaginé les années de rationnement, de vêtements pauvres, de peur tapie derrière les sourires et les acclamations, ni ce qu’avait coûté l’avènement de ce jour : la vie de tous ces soldats, marins, aviateurs et civils.
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Elle s'était toujours demandé comment les Londoniens avaient trouvé le courage de continuer à vivre après que les corps de leurs maris, mères, enfants, amis avaient été extraits des décombres, mais ce n'était pas du courage. Il y avait tant de choses à régler que lorsque vous en terminiez enfin, le temps du désespoir était passé.
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Vidéo de Connie Willis
Blitz : L'intégrale de Connie Willis aux éditions Bragelonne
Oxford, futur proche. L'université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement. Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d'enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein coeur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n'importe où, n'importe quand, pour Polly... Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que L Histoire elle-même est en train de dérailler. Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?
Vous pouvez commander Blitz : l?intégrale sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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