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Suite au décès étrange du poète Davis Cooper, son amie Maggie Black hérite de sa maison nichée au coeur du désert du Sonora. Poétesse elle-même, bien qu'elle ait longtemps délaissé son art, elle projette d'écrire la biographie de celui qui fut son mentor et c'est dans cette bicoque délabrée qu'elle va partir en quête des traces infimes qui pourraient lui révéler qui était vraiment l'homme qu'elle admirait tant. Mais ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'est que ces lieux arides auxquels le poète était si attaché, soient chargés de magie, ancienne, puissante et, surtout, fort dangereuse si l'on n'y prend garde…

Cette nouvelle année se poursuit dans l'univers des contes, un thème qui va sans doute m'accompagner quelque temps. Ce roman est une relecture, une dizaine d'années après sa sortie, une lecture lente, du fait d'une semaine chargée, mais qui s'y prête bien. Je suis à nouveau tombée sous le charme de la plume de l'autrice, même si je lis moins de poésie qu'à l'époque. "L'épouse de bois" est un hymne au pouvoir de la création, de l'imagination, aux créatures étranges, nées de l'esprit humain. Terri Windling s'est d'ailleurs inspirée de son ami, l'illustrateur Brian Froud, dont j'adore le travail depuis ma plus tendre enfance (slides suivants) et il n'est pas difficile d'y associer les êtres singuliers qui traversent cette histoire. le charme a donc à nouveau opéré, même si un peu moins enthousiaste que la première fois. Cela reste néanmoins un roman qui compte beaucoup pour moi et qui n'est pas prêt de disparaître de ma bibliothèque, c'est dire !
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Si vous ouvrez ce livre, alors vous posez un pied nu en plein désert de l'Arizona, là où les pierres chantent, où les cactus ondulent lentement à la tombée de la nuit, là où les coyotes sont rois.

Maggie est une écrivaine qui hérite d'une maison à cet endroit, d'un ami poète avec qui elle correspondait et qui a disparu d'une façon étrange.
Quand elle pose ses affaires là-bas, elle est en quête de quelque chose. La poésie ? Sa liberté ? Elle ne le sait pas vraiment. Mais bientôt elle va apprendre à voir, à voir réellement par delà les apparences premières des choses et à comprendre ce qui l'entoure et les mystères de ce monde étrange.

C'était vraiment une lecture dépaysante et poétique. Je n'ai jamais lu un livre pareil. Moderne tout en mêlant mythes et fantastique. L'ambiance désertique est superbement décrite. J'avais envie de me perdre comme Maggie dans cette spirale infinie. C'était vraiment magique, je ne peux que recommander ce roman !
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je vais vous parler d'un de mes livres préférés " L'Epouse de Bois "
C'est l'histoire de Maggie Black, une écrivaine qui hérite d'une maison en plein désert d'Arizona de la part d'un auteur à succès qu'elle ne connaissait que par leur correspondance. Lorsqu'elle arrive sur place elle décide aussi de découvrir pour Cooper est mort noyé dans une rivière asséchée.
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Dans les fait l'enquête n'est finalement qu'un fil rouge, nous ne sommes pas dans un thriller haletant mais dans une balade poétique au coeur de l'Arizona, son folklore, le folklore amérindien et mexicain.
J'ai beaucoup aimé les références à #remediosvaroart, #leonoracarrington et #fridakahlo trois peintres réunies en un personnage fascinant.
Outre la poésie j'ai aimé la vision très spirituelle de l'art et son attachement au territoire qui lui donne vie.
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J'ai aimer découvrir les flans sauvages de Tucson, le rapport à la nature qui s'y installe.
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“L'Épouse de Bois” de Terry Windling est une oeuvre captivante qui fusionne habilement la magie du folklore avec la puissance émotionnelle de l'écriture.

L'écriture de Windling est comme une ballade douce, transportant le lecteur dans un monde où les arbres ont des secrets et les esprits de la nature sont des confidents silencieux. Elle crée une atmosphère chaleureuse, imprégnée d'une nostalgie douce-amère qui étreint le coeur du lecteur.

Si vous avez des envie d'évasion, de magie, de roman contemplatif, de poésie, je ne peux que vous le conseiller.
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L'épouse de bois emmène le lecteur dans le désert de l'Arizona où une journaliste/poétesse en manque d'inspiration, va hériter de la maison de son mentor. Mentor qui est mort mystérieusement noyé en plein désert... Louche donc...

De fil en aiguille, notre héroïne va découvrir les habitants du coin et quelques autres visiteurs des lieux plutôt étranges.

Êtres magiques, féeriques et machiavéliques, formeront le bestiaire du roman.

Même si l'histoire est plutôt classique tout le long du roman, le twist final est très réussi. On voit et comprend qu'au dernier moment comment tout s'imbrique.
Ça montre clairement une grande maîtrise de l'autrice pour son récit.


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Malgré un début intriguant et une ambiance intéressante, j'abandonne à la moitié du livre. Déjà le style n'était pas très agréable, avec de nombreuses maladresses et répétions (peut etre pas aidé par la traduction), mais la structure du récit n'est pas non plus maitrisée. On sent que l'autrice manque d'expérience : la progression de l'histoire traine, l'exposition des éléments de la vie des personnages vient alourdir le récit et l'affaiblir au lieu de l'enrichir, trop de name-dropping pour essayer de donner de la crédibilité et finalement une histoire bien trop faible qui aurait peut etre fait une bonne nouvelle mais qui semble bien trop légère pour tenir sur tout un livre. Dommage, le livre physique était très beau et j'ai beaucoup aimé le format carré avec la belle couverture et les larges marges.
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Il y a des histoires dont on sait, dès les premières lignes, que c'est pour nous. L'épouse de bois est de ceux-là. Je ne savais pas du tout où j'allais en ouvrant ce livre, dont j'ai trouvé la référence cet été dans une liste de romans de fantastique féérique. Mais quelle bonne surprise ! Un enchantement perpétuel, sans fausse note. Qui dit roman extraordinaire, dit format de chronique inhabituel, car je n'ai absolument rien de négatif à dire dessus !

Pourquoi ce roman est-il extraordinaire ? Tout d'abord, pour son écriture. Une vraie merveilleuse ! de la poésie mise en prose. D'ailleurs, l'autrice est aussi poète, et on le ressent dans sa plume. Les références au 6° art sont nombreuses. La langue, légère, concise, coupée au cordeau, est parfaite. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman d'imaginaire aussi bien écrit. Et franchement, ça fait du bien. La forme, quoi qu'on en dise, ça compte !

Ensuite, ce roman est extraordinaire pour son traitement de la féérie, à la fois novateur (faire vivre les fées dans le désert de l'Arizona, il fallait y penser !) et authentique. Ici, l'autre monde n'est pas un simple décor sorti de nulle part pour raconter une énième histoire de fantasy hors-sol. On sent la connaissance profonde de l'autrice pour le folklore et la mythologie, dont elle comprend la puissance symbolique, qu'elle manie à la perfection et replace dans leur universalité. Sans cesse changeants, insaisissables, ces êtres « entre nous et les anges » (p. 168) prennent tour à tour le masque des esprits amérindiens ou le visage des fées irlandaises. Ils s'incarnent dans un cerf blanc dont les pas font naître des turquoises, un coyote borgne, un cactus qui danse la nuit sous la lune. Font parler les pierres et apparaître les rivières. Leur ancrage dans la réalité ne leur confère que plus de force. Personnellement, c'est dans ce contexte-là que je préfère voir traité le surnaturel, car, coupé du réel, il perd de sa force, de son sens et de sa puissance évocatrice.

Le surnaturel n'est pas le seul thème du livre. L'autrice s'en sert pour nous parler du processus créatif, et du regard particulier qu'ont les artistes sur le monde. Elle nous fait réfléchir à ce que leurs créations apportent au réel. Tous les personnages (à une terrible exception près) sont des artistes : musiciens, peintres, poètes, relieurs... ou des passeurs : chamane, protecteurs et soigneurs des animaux du désert (qui sont de véritables personnages). En nous immergeant dans cette étrange communauté du Ranch Red Spring Canyon, Terri Windling nous plonge dans le quotidien d'artistes, de personnes atypiques qui vivent en marge, dans un monde qu'ils se sont choisis, et qu'ils ont magnifié. Un monde merveilleux, mais également dangereux, dans lequel on peut se perdre pour ne jamais en revenir, comme le couple tragique Anna et Cooper,« L'art, c'est la seule chose qui m'importe » (p. 153), dit l'héroïne venue chercher son inspiration dans cet endroit du monde si particulier. Les « terres de la poésie » de Cooper, ce poète avec qui elle correspondait, qui sont plus une idée qu'une entité géographique : « c'était un endroit dans sa tête, un mélange d'Angleterre, de France, de Mexique et d'Arizona. Tout cela faisait partie de lui, et faisait partie de ses poèmes. Je ne pense pas qu'il les ait jamais séparés. » (p. 112)
Le roman est émaillé de fragments de poèmes, de descriptions de tableaux, de références musicales, littéraires, plastiques... le lecteur est plongé dans un maelstrom de références, dont certaines sont inventées. Cette richesse m'a rappelé M. Norrell et M. Strange de Susanna Clarke, avec cet univers imaginaire — si bien mêlé au folklore qu'on ne sait plus ce qui est réel et ce qui ne l'est pas — qui sort littéralement des pages. J'en ai noirci, des petits papiers, dans l'idée de retrouver toutes les oeuvres citées par Terri Windling ! Car L'épouse de bois a été conçue, à l'image de la poésie de Cooper dans le roman, comme un dialogue avec les peintures d'un artiste proche de l'auteur, Brian Froud, dont le tableau éponyme illustre la couverture. Et tous les sens sont convoqués dans l'écriture sensorielle de l'autrice : la vue, avec ces images si fortes, l'ouïe, avec la sonorité de la poésie et la musique citée, mais aussi l'odorat, avec le parfum de la sauge et le toucher (la pierre, le sable, les épines des cactus...) Plus qu'un projet littéraire, il s'agit d'un projet artistique global !

Cette description de toute une contre-culture américaine des années 90 que nous donne Terri Windling (mise en abime avec les cercles artistiques d'après-guerre à Paris, New-York et Mexico) s'accompagne d'une critique acerbe et sans concession des contingences et mesquineries qui, en l'accablant, ramènent à terre les artistes. Critiques misogynes, éditeurs snobs et bornés, artistes à succès centrés sur eux-mêmes...

L'intrigue, enfin, est aussi belle et passionnante que son emballage. On est happé par ce mystère et la vie de ces gens dès les premières pages. La magie opère et on ne peut plus lâcher le roman. Je l'ai fini en deux jours. Je ne pouvais plus le lâcher, et l'immersion était telle que j'y pensais même lorsque je ne le lisais pas ! Un roman-monde, une ambiance... c'est pour trouver ça que je lis.
Bonus : il y a une romance dans ce livre, et elle fait du bien. Elle est adulte, saine, droite dans ses bottes (comme la plupart des protagonistes de ce roman) et fait rêver. C'est un sans-faute !

Bilan

Une histoire passionnante, un rythme à la fois haletant et contemplatif, une plume magnifique, des personnages émouvants, beaux et authentiques... le bouquin que j'aurais aimé écrire, et que j'aime encore plus découvrir !

Ça ressemble à :
- Quelques nouvelles du tome 1 de Sacra de Léa Silhol (« À travers la fumée », notamment), pour la description tendre et belle d'un micro-monde artistique qui se partagent des secrets d'initiés et réfléchissent à la création ;
- Sous le Lierre de l'autrice précitée, pour la réflexion sur les espaces magiques à préserver ;
- Faërie, de Raymond Feist, pour le côté « enquête » et mystère féérique.
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Très belle petite découverte que ce récit qui nous entraine dans les montagnes et le désert de l'Arizona, à la suite de Maggie Black, autrice en quête d'un changement de vie, partie à la découverte de l'histoire d'un poète mort dans d'étranges circonstances. À ses côtés, on y découvre une magie primitive et ambigüe, imprégnée de mythologie amérindienne et ancrée dans les paysages somptueux et sauvages de l'Arizona. le texte baigne dans une ambiance contemplative, mystérieuse et envoûtante très marquante, mélange ensorcelant de magie, de beauté, de poésie, d'art mais aussi de sauvagerie, de danger et de folie, dans lequel la nature devient un acteur à part entière de l'histoire. Très attachants, les personnages évoluent dans cette atmosphère avant tout tournée vers l'introspection et la découverte de soi, des autres et du monde qui nous entoure.
C'est beau, c'est magique et ça donne une envie folle de partir tout de suite en Arizona !
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Folklore celtique et mythes amérindiens avec l'Epouse de Bois, premier roman de Terri Windling.
Un joli conte qui côtoie le chant de la flûte navajo et des chamans et où le coyote affronte le cerf blanc, autant de symboles propres à des mythes éloignés qui se rejoignent dans ce récit fantastique.

Maggie Black est écrivain. A la mort de son ami David Cooper, avec lequel elle entretenait ne correspondance régulière, elle découvre que de dernier lui a légué sa propriété au coeur du désert de l'Arizona. Dès son installation dans les lieux, elle fait face à d'étranges phénomènes tout droit sortis des contes de fées.

Cette lecture a été un énorme coup de coeur. J'ai particulièrement aimé le style de l'auteure qui alterne entre le lyrisme de la correspondance et le rythme de l'action.
Terri Windling livre également une belle réflexion sur le processus de création artistique, que ce soit dans le domaine des lettres ou celui de l'art pictural.
J'ai découvert pas mal de créateurs grâce à ce texte et redécouvert d'autres, comme l'excellent Brian Froud qui illustre superbement la couverture.

Je recommande cette lecture à tous les amoureux des arts et des mythes.
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Seconde lecture de cette oeuvre, et mon amour fou et émerveillé pour elle se confirme.

Je ne sais pas trop par où commencer.

J'ai aimé l'Art, présent tout au long du récit. On ne pense pas forcément trouver des réflexions sur la pratique artistique, picturale ou littéraire, dans une oeuvre qui se déroule en plein désert. Apologie de l'Art, manifeste pour l'Art. Dans toutes ses formes, ses inspirations, le statut des artistes, la page blanche, l'incapacité de dire, d'écrire, de représenter.

J'ai aimé aussi les lieux. le désert aride, sec, synonyme de mort, de rien. Ici, c'est plein de vie. Coloré, hanté, retentissant d'échos, de parfums, de sons, de bruits. Peuplé de créatures magiques, de mythes, de folklores, de croyances.

Et puis les personnages, singuliers, hauts en couleurs, avec leur personnalité, leur histoire, leurs faiblesses, leurs casseroles.

Enfin, l'écriture, qui alterne passages narratifs, passages épistolaires. C'est gentiment contemplatif pendant les 4/5èmes du récit, puis la chute est vertigineuse ensuite.

J'ai aimé me perdre dans les interprétations, les sens, de cette oeuvre. J'ai l'impression que je pourrais relire x fois et trouver x éclairages, x possibilités de sens, x chemins. C'est aussi un peu magique, ça, non ?


En revanche, j'ai repéré, avec cette seconde lecture, des coquilles dans le texte, et des maladresses de traduction, parfois il y a des trucs un peu bizarres. C'est dommage, un texte comme cela n'aurait pas seulement nécessité un beau package, il aurait mérité une traduction parfaite.
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/t..
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J'ai enfin pu relire ce livre, quelques années après une première lecture plutôt marquante, et cette relecture fut l'occasion de me remémorer des souvenirs mais aussi de porter un nouveau regard sur cet ouvrage. En effet, après cette relecture, je suis un poil moins enthousiaste que mes souvenirs de la première lecture. le temps à passé, les lectures aussi !

Entendons bien que cette lecture fut plaisante d'un bout à l'autre et m'a entraînée dans son sillage, mais je suis moins enchanté au sortir de celle-ci. La découverte d'un monde fantastique américain est plaisant, surtout que l'auteure nous fait vivre et surtout ressentir le désert de l'Arizona, ces grandes étendues arides, le soleil et les montagnes. C'est, à mon avis, la plus grande force de ce roman. On sent aussi bien l'amour de l'auteure pour ces paysages que l'inspiration qu'elle en tire. Les inspirations d'ailleurs, sources de récit dans le roman, sont parfois un peu trop appuyés. J'aime bien l'idée que l'auteure aime Brian Froud, mais c'est transmis parfois un peu trop clairement dans le récit. Je préfère lorsqu'elle mentionne une peintre imaginaire qui semble aussi y faire référence.

La présence de créatures fantastique et le bestiaire est bien dosé, c'est une belle collection qui est présentée. Assez éloignée de l'habituel folklore européen, mais reprenant des codes du genre, les créatures sont bien trouvées. Elles sonnent bien plus locales, et en même temps intemporelles. C'est un petit trésor d'inventivité !
Pour le reste, l'histoire se déroule de façon assez classique, mais sans vrai faux pas. On découvre les péripéties doucement, avec une accélération à mi-chemin jusqu'au final qui vaut parfaitement bien la lecture. Ce n'est ni grandiose ni surprenant, mais dans le ton de tout le récit. Et l'héroïne est tout à fait dans le genre que j'apprécie pour ce genre de récits.

Ma note est le reflet de mon ressenti presque objectif sur ce récit, et j'avoue que j'ai eu grand plaisir à lire une seconde fois toutes ces péripéties et à les voir se dérouler. Cependant, je garde une petite réserve, liée à cette première lecture que j'avais eue et qui m'avait, semble-t-il, beaucoup plus marqué. En tout cas, je suis toujours enthousiaste à la lecture du récit, mais peut-être en attendais-je trop la deuxième fois. Il en est souvent ainsi des récits que l'on a sacralisés, mais je reconnais toujours son mérite !
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