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3.75/5 (sur 1027 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Nottingham , le 01/11/1959
Biographie :

Susanna Clarke est une écrivaine britannique.

Elle s'est fait connaître du grand-public en 2004 grâce à son premier roman de fantasy "Jonathan Strange & Mr Norrell".

Fille aînée d'un pasteur méthodiste, elle passa la plupart de son enfance à déménager de ville en ville entre le nord de l'Angleterre et l'Écosse. Elle suivit des études au St Hilda's College à Oxford, puis trouva du travail dans la publication non littéraire, en particulier chez Gordon Fraser et Quarto. En 1990, elle quitte Londres pour Turin où elle enseignera l'anglais à des cadres de Fiat, matière qu'elle enseignera également l'année suivante à Bilbao en Espagne.

Elle regagne l'Angleterre en 1992, où elle commence à travailler sur son premier roman "Jonathan Strange & Mr Norrell" à County Durham, près de la Mer du Nord.

De 1993 à 2003, elle travaille comme directrice de la publication chez Simon and Schuster à Cambridge, où elle s'occupe des recettes de cuisine.

Durant cette période elle publiera sept nouvelles et fictions courtes. Un certain nombre d'entre elles reçurent un accueil favorable de la critique, notamment "Mr Simonelli, or the Fairy Widower" qui fut nominé pour le World Fantasy Award en 2001.

Elle réside actuellement à Cambridge avec son compagnon, le romancier Colin Greenland.
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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
« Elle portait une robe couleur d’orage, de ténèbres et de pluie, avec un chapelet de regrets et de promesses rompues en sautoir. » (p. 226)
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Je suis un livre, répliqua Vinculus, s'immobilisant au milieu de ses gambades. je suis LE livre. La mission du livre est de porter les mots, ce que je fais. Mais c'est au lecteur de savoir leur signification.
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-Oh! Avez-vous senti quelque chose?
-Senti quoi, monsieur? s'enquit Stephen.
-Toutes les portes ont tremblé!
Stephen jeta un coup d’œil aux portes des écuries.
-Non, pas ces portes-là! s'impatienta le gentleman. Je parle des portes qui séparent l'Angleterre du reste! On essaie de les rouvrir. Quelqu'un a parlé au ciel et ce n'était pas moi! Quelqu'un commande aux pierres et aux rivières et ce n'est pas moi! Qui ose? Qui est-ce? Venez!
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Il a l'esprit d'un magicien. Ils sont tous un peu fous.
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Il ne parlait presque jamais magie et, quand il s'y risquait, c'était comme une leçon d'histoire et personne ne pouvait supporter l'écouter.
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Plus tard le même jour, dans une maison de Great Titchfield-street, un dîner fut donné en l'honneur de Mr Norrell, auquel Mr Drawlight et Mr Lascelles étaient aussi présents. Mr Norrell fut prié d'exprimer son avis sur le magicien du Shropshire.
- Mr Stange me semble être un gentleman charmant et un magicien très doué, qui peut représenter un inestimable apport à notre profession, laquelle s'est trouvée un tantinet démunie depuis quelques temps.
- Mr Strange paraît entretenir de très étranges notions de magie, commenta Lascelles. Il n'a pas pris la peine de nourrir des idées modernes sur le sujet - par quoij'entends, bien entendu, les idées de Mr Norrell qui ont tant étonné le monde par leur clarté et leur concision.
Mr Drawlight renouvela son opinion selon laquelle la chevelure rousse de Mr Strange était 'importable' et que la toilette de Mrs Strange, bien que pas exactement à la dernière mode, était d'une très jolie mousseline.
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"Considérez, si vous voulez bien, un homme qui se tient dans sa bibliothèque jour après jour, un être de petite taille, dépourvu de tout charme particulier. Son livre est posé sur la table, devant lui. Une provision fraîche de porte-plumes, un canif pour aiguiser les plumes neuves, de l'encre, du papier, des carnets, tout est commodément à portée de sa main. Un feu flambe toujours dans la cheminée ; notre ami ne peut s'en passer, il est frileux. La pièce chance avec les saisons, pas lui. Trois grandes croisées ouvrent sur la campagne anglaise, paisible au printemps, riante en été, mélancolique en automne et morne en hiver - exactement comme doit l'être un paysage anglais."
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« Désormais, il y avait donc à Londres deux magiciens à admirer et à encenser. Je doute que ce soit une grande surprise pour quiconque d’apprendre que, des deux, Londres préférait Mr Strange. En effet, Strange correspondait à l’idée que chacun se faisait d’un magicien. Il était grand, il était charmant, il avait un sourire des plus ironiques et, à la différence de Mr Norrell, il parlait beaucoup de magie et ne voyait pas d’objection à répondre aux questions du public sur le sujet. » (p. 381)
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« La magie est une profession respectable, non moins que le droit et beaucoup plus que la médecine. » (p. 68)
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Cependant, la peinture qui tira l’œil de Strange était une immense fresque murale s’étendant sur toute la longueur du mur nord. Au milieu, on voyait deux rois assis chacun sur un trone. De part et d’autre, debout ou à genoux, se pressaient chevaliers, dames, courtisans, pages, dieux et déesses. La partie gauche de la fresque était baignée de soleil. De ce côté-ci, le roi était un homme beau et robuste, présentant toute la vigueur de la jeunesse. Il portait une toge claire et avait les cheveux dorés et bouclés, le front ceint de lauriers et un sceptre à la main. Les figures des dieux qui l’entouraient étaient tous équipés de casques, de cuirasses, de lances et d’épées, l’artiste suggérant ainsi que ce monarque n’attirait dans son amitié que les plus guerriers des hommes et des divinités. Dans la partie droite du tableau, en revanche, la lumière devenait terne et crépusculaire, comme si le peintre avait voulu figurer un soir d’été. Des étoiles brillaient au-dessus des personnages et tout autour. De ce côté-là, le roi avait la peau pâle et les cheveux bruns. Il portait une toge noire, et sa physionomie était indéchiffrable. Couronné de sombres feuillages de lierre, il tenait en sa main gauche une fine baguette d’ivoire. Son entourage se composait de créatures surnaturelles : un phénix, une licorne, une mantichore, des faunes et satyres. On distinguait également quelques personnages mystérieux : une silhouette masculine en robe de moine avec le capuchon tiré sur le visage, une silhouette féminine enroulée dans une cape foncée et semée d’étoiles, le bras jeté en travers les yeux. Entre les deux trônes se dressait une jeune femme vêtue d’une tunique blanche flottane et coiffée d’un casque d’or. D’un geste protecteur le roi martial lui avait posé la main gauche sur l’épaule ; le roi ténébreux, lui, tendait la main droite vers elle, qui avait allongé la sienne, de sorte que les bous de leurs doigts se touchaient légèrement.
C’est l’œuvre d’Antonio Verrio, une gentilhomme italien, expliqua le valet. – Voici Edward III de l’Angleterre du Sad. – Il montra ensuite le roi de droite. – Et voilà le roi magicien de l’Angleterre du Nord, John Uskglass.
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