Je pense que si on dit aux mères qu'elles ne doivent pas s'attendre à ce que leurs enfants en bonne santé grandissent sans leur donner du souci, cela peut les aider. Il n'y a pas de doute que les enfants normaux, bien portants, présentent toutes sortes de symptômes.
... je désire que vous sachiez que vous faites quelque chose d'important en soignant bien votre bébé. Cela fait partie de la manière dont vous établissez la santé mentale de ce nouveau membre de la communauté.
Il y a dans le monde place pour toutes sortes de mères et certaines seront bonnes pour une chose, d'autres pour une autre. Peut-être devrais-je dire que certaines sont mauvaises pour une chose et d'autres mauvaises pour un autre ? Quelques-unes portent d'une manière angoissée.
La difficulté, en préparant une série de causeries et de livres sur la puéricultrice, est de savoir comment éviter de perturber ce qui vient tout naturellement aux mères, tout en les informant exactement des découvertes utiles de la science.
Il y a donc un aspect plus large du sevrage : le sevrage, ce n'est pas seulement habituer un bébé à prendre d'autres aliments, à utiliser une tasse ou à se nourrir activement avec les mains. e sevrage comprend le processus progressif de la désillusion, qui fait partie de la tâche des parents.
Les bons parents normaux ne désirent pas être adorés de leurs enfants. Ils supportent les extrêmes d'être idéalisés et haïs, en espérant qu'en fin de compte leurs enfants les verront comme les êtres humains normaux qu'ils sont certainement.
Une bonne expérience de l'allaitement constitue donc le fondement du sevrage.
... je peux dire alors qu'il existe, chez chaque bébé, des tendances innées vers un sens moral et vers les différentes sortes de bon comportement que vous estimez vous-même. et si on peut retrouver ces tendances chez tous les bébés, cela ne vaut-il pas la peine d'attendre qu'elles s'expriment ?
Pour le bébé qui a de la chance, le monde commence en se comportant de manière à se joindre à son imagination.. Le monde est ainsi amalgamé dans la texture de l'imagination et la vie intérieure du bébé est enrichie par ce qui est perçu dans le monde extérieur.
L'enfant de deux, trois ou quatre ans vit simultanément dans deux mondes. Le onde imaginaire ; il est donc capable de le vivre intensément.
Ce que je n'ai pas fait, c'est décrire les pleurs de désespoir, le désespoir en lequel se transforment toutes ces manières dd e pleurer si le bébé n'a plus d'espoir. Il se peut peut que vous ne les entendiez jamais chez vous. Si cela vous arrive, c'est que la situation vous dépasse et que vous avez besoin d'être aidée bien que (comme j'ai en particulier essayé de vous le montrer) vous soyez plus apte que quiconque à vous occuper de votre bébé. C'est dans les établissements que nous entendons les pleurs de désespoir et de désintégration, lorsqu'il n'y a pas de possibilité de donner une mère à chaque bébé.