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Danny Ryan et sa bande d'irlandais se retrouvent à Las Vegas après avoir fui Providence. Piégés par la pègre italienne, ils sont obligés de se faire oublier de celle-ci et des fédéraux. Se faire petit et passer sous les radars est une situation difficilement tenable pour les enfants de choeur de la bande, que sont Kevin et Sean. Au cours de leurs aventures ils se retrouvent sur le plateau de tournage d'un film d' Hollywood, retraçant la guerre que se sont livrés les italiens et les irlandais à Providence (leur histoire en somme), et finissent par ralentir la production et à poser sérieusement problème. La productrice principale fait appel à Danny pour qu'il recadre ses ouailles, jusqu' à ce que leur passé les rattrape.

Pour le second opus de la trilogie sur la mafia, Don Winslow explore la fuite des vaincus, et survole la nouvelle vie des Moretti, la pègre italienne, grande gagnante de la guerre de territoire qui a fait rage à Providence lors du premier opus.
Il va vite, trop vite, comme un acteur sous cocaïne qui veut tout dire en un laps de temps trop court. C'est fun mais cela manque de consistance. Pour un sujet aussi dense que celui-ci, écrit sur une trilogie, pour moi on est proche de la faute professionnelle et de l'irrespect envers les lecteurs.
Une bonne dizaine des premières pages est un résumé du livre précédent, et une grosse dizaine des dernières pages comprend les remerciements de l'auteur et un extrait du roman qui clôturera la trilogie. Au final il reste un roman qui fait environ 250 pages. On est bien loin de sa formidable saga sur les cartels mexicains.

Malgré tout, on tient entre les mains un bouquin plutôt réussi où l'auteur, avec sa plume si juste et populaire, nous trimballe avec plaisir dans ce monde d'influence. Et je trouve qu'il a un talent certain pour dépeindre la vie et le passé de ses personnages qui portent le livre, bien plus que l'intrigue, qui elle, est une succession d'aventures, de compromis et de décisions pour que chacun survive. Et ce n'est pas une critique, c'est un fait, et cela me convient, parce que lorsqu'on lit un Don Winslow, on entre en symbiose avec ses personnages, et la multitude de personnages secondaires fait bouillonner de vie ses histoires.
Alors oui ce roman est court, mais j'ai pris un énorme plaisir à le lire et à retrouver les personnages du premier, suivre leur évolution, leurs aspirations, leur ascension voir leur chute.

J'attends avec une impatience non dissimulée l'aboutissement de tout ce travail, qui doit intervenir avec la cité des cendres à paraître en 2024.
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La cité des rêves de Don Winslow est le deuxième opus de la trilogie consacrée au crime organisé autour de la mafia, suite de la cité en flammes.

Danny Ryan a perdu son meilleur ami, a perdu la guerre contre les italiens et perdue sa femme. Il décide de quitter sa Nouvelle-Angleterre pour construire un ailleurs nouveau et meilleur dans la belle cité de San Diego, Californie avec son père, son fils et ses plus loyaux frères d'arme.

Adieu les business illégaux, il veut pour lui et sa bande repartir dans le droit chemin. Mais le passé rattrape Danny et il doit pour s'en sortir passer un accord avec les fédéraux pour un dernier coup. Qui rapportera gros et permettra de mettre tout ce beau monde à l'abri du besoin.

L'auteur a encore plus axé son histoire autour de Danny qui cherche à se repentir et à devenir quelqu'un de « normal », hors des sentier boueux et sinueux du crime organisé mais aussi un papa présent pour son fils déjà orphelin d'une mère.

Je trouve que le récit met du temps à partir. L'auteur se répète, tourne presque en rond et l'histoire se déroule sur un faux rythme. J'ai attendu la moitié du livre pour qu'enfin l'histoire m'embarque totalement, pour finalement s'arrêter assez brusquement.

Comme la cité en flammes, le livre est très court. Même trop court cette fois où finalement les péripéties ne sont pas assez développées. J'attends le dernier roman de la trilogie qui j'espère sera cette fois à la hauteur. En tout cas il y a de la matière à exploiter et de quoi construire une belle intrigue sur toutes les fondations déjà coulées dans les deux précédents tomes de cette trilogie.
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Après un premier tome aussi percutant que divertissant, j'avais peur d'être désenchantée en lisant ce volume,heureusement je m'étais trompée, car il est tout aussi ambitieux que le T1. Je m'étais tellement attachée à Danny Ryan que j'ai été heureuse de le retrouver,même s'il est toujours dans une situation délicate, cette fois-ci : enfuite, avec son bébé et deux potes. Ils réussissent à s'échapper et s'installentsur la côte ouest pour construire une nouvelle vie… des rêves !

Cependant,il ne faut pas oublier qu'ils n'ont pas seulement la mafia derrière leurs pas,mais aussi le gouvernement fédéral ! J'avoue que ce roman est beaucoup moins captivant que le premier, peut-être qu'il y a beaucoup moins d'adrénaline quedans le premier. Ce que j'avais aimé dans le T1 c'était la prose de la street, lesdialogues nets avec l'argot irlandais et italien et aussi la description sigraphique de la violence (je vous le jure, je ne suis pas folle !) ;cependant, dans ce tome, j'ai été un tout petit peu deçue… car bien qu'on a droità quelques épisodes de violence (brefs), la plupart du roman traite de cettenouvelle vie de Danny qui essaie de faire profil bas. Mais notre brillantprotagoniste n'a pas autre idée que de faire du cinéma à Hollywood … on est biend'accord que ce n'est pas la meilleure des options ?

Deux raisons pour découvrir ce roman :
-         Au-delà des problèmes de la mafia et tous les délitscommis, Danny Ryan est un exemple de loyauté envers les siens. J'aime beaucoup ce personnage (l'ai-je déjà dit ? Non ? Pas encore ?), et j'ai adoré voir son évolution tout au long ce roman.
-         Malgré les quelques longueurs du récit, notamment la partie à Hollywood, c'est un roman qui se lit bien et qui est bien écrit. Et petit plus : j'avais peur d'avoir oublié tous les détails, mais l'auteur nous offre un petit récapitulatif dans les premiers chapitres !

C'est un deuxième tome intéressant, quej'ai bien aimé, mais qui m'a l'air du calme avant la tempête et j'en suis sureque le T3 sera une véritable overdose d'adrénaline ! 
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L'an dernier, j'ai entamé avec Don Winslow un voyage vers la pègre de Rhode Island. J'y ai rencontré Danny Ryan, un mafieux qui a du coeur et le sens de l'honneur dans « La cité en flammes« , lecture que j'avais beaucoup appréciée. Cette année, j'ai donc eu grand plaisir à retrouver Danny, grâce aux éditions HarperCollins, que j'en profite pour remercier !

Tout ne s'était pas très bien terminé pour Danny, aussi le retrouve-t-on en cavale, avec son père, dont l'état de santé est préoccupant, son fils, privé trop tôt de l'amour de sa mère, et une poignée d'irréductibles qui ont fait de Danny leur nouveau Boss. le plan de base est simple : discrétion ! Vu la somme de personnes que Danny et sa bande ont énervés, il est essentiel de se faire oublier. Mais ni les flics, ni les mafieux ne sont décidés à faire table de rase du passé…

Échoués en Californie, les malfrats vont expérimenter un nouveau type de vie. Pour Danny, c'est son fils qui compte. Pour les plus vieux de la bande, c'est la nostalgie qui prend le dessus, tandis que pour les deux « gamins » du groupe, répondant à l'ironique surnom des « enfants de choeur », Hollywood et ses lumières agissent comme les sirènes sur les marins. Autant pour la discrétion ! Danny va devoir remettre de l'ordre dans ses troupes, et par la même occasion, trouver un nouveau sens à sa vie, ce à quoi les fédéraux pourraient bien l'inciter d'une étrange façon…

Dans l'opus précédent, les femmes étaient la toute-puissance dans l'ombre des hommes. Dans ce tome, bling-bling hollywoodien oblige, les femmes sont une bande d'écervelées « blondes à forte poitrine »… (j'espère que vous avez la ref !). Sauf peut-être Madeleine, la mère de Danny, qui n'est pas étrangère aux derniers rebondissements dans la vie de son fils !

Ce tome était plus léger, moins poignant que le précédent. Je n'ai pas peur de le dire, moins palpitant aussi. Pour autant, pas moins plaisant et j'ai été ravie de retrouver la bande dans ces nouvelles péripéties. Cet opus nous rappelle à quel point tout peut changer du tout au tout en une fraction de seconde ! L'occasion de nous rappeler l'importance de nos choix, pour autant qu'on l'ait vraiment, le choix… Mais ça, c'est une autre histoire !

Les ingrédients qui ont fait la réussite du premier opus sont toujours présents : des voyous qui ont de l'honneur, des enfoirés qui n'en ont pas, des femmes, des morts, de l'argent, de la drogue, des négociations, de la corruption… et bien sûr, de l'amour, sous différentes formes.

J'ai évidemment hâte d'être à l'année prochaine, afin de savoir comment Danny a roulé sa bosse et dans quelles emmerdements il va encore réussir à se fourrer… même si j'ai déjà une petite idée, puisqu'en bonus du livre, nous avons accès au premier chapitre du dernier volet de la trilogie !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Après avoir adoré La Cité en flammes l'an dernier, j'étais plus qu'impatiente à l'idée de retrouver Danny Ryan et ses acolytes, ou du moins ce qu'il en restait à la fin du tome précédent.
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Terminé Providence, c'est maintenant à Los Angeles que Danny fait ses armes, ou plutôt qu'il essaie de faire profil bas. Pas toujours facile, surtout quand on commence à fréquenter des producteurs de films.
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La Cité des Rêves m'a autant plu que La Cité en flammes, bon rythme, personnages attachants, lecture addictive. Je l'ai dévoré en deux jours et j'ai maintenant hâte de lire le dernier tome de cette trilogie, même si je sais à l'avance que je vais être très triste de dire au revoir à mes chers gangsters.
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Comme dans le roman précédent, j'aurais aimé un peu plus de noirceur, mais je garde grand espoir pour l'épilogue.
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J'ai été littéralement happé par ces deux premiers tomes d'une trilogie dédiée plus spécifiquement à l'histoire d'un affranchi. Jusqu'à présent je ne m'étais jamais posé la question de savoir ce qu'était un affranchi mais la lecture de ses deux romans m'a poussée à aller plus loin..
Un affranchi est un intouchable par rapport aux autres criminels non mafieux, il ne peut être victime d'une agression sans qu'il y est de représailles à son tour.
Dans son premier tome, Don Winslow nous plonge dans l'univers de la mafia, et ce n'est pas sans rappeler le fameux film : le Parrain.
Il pose le décor, à savoir la coexistence pacifique mais fragile de deux clans distincts dans la ville de Providence : les Italiens et les Irlandais.
Chaque clan ayant ses moeurs et ses règles qui vont être décrites.
Je me suis plu à découvrir ces rivalités souterraines entre clans où le nerf de la guerre reste bien évidemment l'argent, mais encore plus intéressant ce sont les codes et méthodes de la mafia qui sont décrites. Certaines scènes sont crues sans concessions, cruelles mais plausibles..
Dans ce premier tome, il y a le personnage de Danny Ryan qui sera le fil conducteur de cette trilogie, on va découvrir la vie de famille d'un mafioso avec toutes ces obligations morales et matérielles. Il y a bien sûr des trahisons, des amours, de la violence dans cette partie qui se passe principalement à Providence.
Pour le deuxième tome, une fois n'est pas coutume, si le coeur vous en dit, je vous recommande sa lecture dans la foulée…
Il y a en effet énormément de personnages dans le premier tome et je n'avais qu'une envie, les retrouver pour savoir ce qu'ils allaient devenir et garder le fil d'une histoire compliquée mais passionnante ..
Dans cette partie, l'auteur choisi de nous décrire la Californie (Hollywood) et nous fait découvrir le rêve américain et son envers.
On va y côtoyer entre autres une star du cinéma mais aussi des trafiquants mexicains…
Le personnage de Danny Ryan va y gagner en consistance, cette histoire va s'avérer toujours plus addictive et passionnante.
Difficile d'en dire plus sans spoiler ..
Vous l'aurez donc compris c'est une saga très dense que nous propose Don Winslow !
J'ai adoré les aventures de ce gangster irlandais aux États-Unis dans les années 80-90. Et si comme moi, vous êtes amateurs de polars qui traitent de la mafia, lancez vous !
En revanche pour le troisième tome, il faudra patienter encore un peu….
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Suite de la trilogie annoncée comme étant l'oeuvre finale de Don Winslow, voici donc la « saison 2 » ….

J'avoue ne pas avoir assez de réminiscences de mes études de lettres classiques et des épopées homérienne et virgilienne (l'Illiade et l'Enéide) pour avoir décelé, dans le foisonnement des personnages, les correspondances avec les héros antiques – j'ai toujours préféré l'Odyssée …

Cependant, on s'attache vite à Danny Ryan, le sympathique et vulnérable héros fuyant le brasier du Rhode Island avec sur le dos son père Marty et dans les bras son jeune fils Ian. Une fuite d'est en ouest, de Providence à Los Angeles, la Mecque du cinéma.

Trop catholique, ce jeune braqueur irlandais, trop scrupuleux ce tueur qui épargne à tort la vie de ses ennemis, trop pétri des valeurs chrétiennes. Malgré son « arrangement » avec les autorités fédérales, il ne peut s'empêcher de retomber amoureux d'une actrice aussi sublime que paumée et de s'afficher avec elle dans les tabloïds alors que tout devrait l'inciter à disparaître en-dessous des radars. Car sa rédemption ne lui a pas laissé que des amis.

Mais voilà, c'est le sort des mafieux : « le problème des petits boulots : c'est du boulot. Et un mafieux ne devient pas mafieux pour travailler. Ce n'est pas sa vision du monde. » C'est bien le dilemne des ex collaborateurs de Danny. Cela va lui coûter cher, à lui et aux personnes qu'il aime.

Après le premier volet un peu déroutant de la saga, je me suis habituée au style plus tranchant de l'auteur. Des dialogues sans fioritures, des décors réalistes, des plongées dans des trips particulièrement évocateurs … une traduction impeccable.

Ce n'est pas exactement de la même veine que « La griffe du chien » et ses prolongements, mais on s'y fait très vite. Cependant, l'inconvénient avec l'arrière plan de l'Iliade, c'est qu'on sait a priori que le héros ne mourra pas à la fin de cet épisode …
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Sur la côte est, à Providence, Danny Ryan a perdu la guerre qui opposait les Irlandais au clan italien (voir La Cité en Flammes). Il est désormais en cavale, fuyant vers l'ouest et un monde meilleur, tels les premiers colons américains. Sauf que dans son cas, il doit garder constamment un oeil derrière lui ; ils sont nombreux à vouloir sa tête.
A ses côtés, ce qui reste de sa famille, à savoir son fils et son père vieillissant, les seuls survivants, ainsi que ses derniers fidèles soldats, les ingérables enfants de choeur Sean South et Kevin Coombs, Ned Egan qui n'abandonnerait pour rien au monde le père de Danny, Jimmy Nac l'ami d'enfance et enfin son comptable et banquier, Bernie Hugues.
Derrière lui, une meute hétéroclite composée d'agents du FBI, de mafieux italiens revanchards qui n'ont pas supporté de le voir s'en sortir, selon eux, avec une partie de son butin, voire de dealers mexicains bafoués et prêts à tout pour récupérer leur pognon.
Danny file vers la Californie, le soleil, l'océan, et compte bien se faire oublier avant de s'offrir une nouvelle vie plus honnête, mais comme on peut s'y attendre, il y aura beaucoup de bâtons dans ses roues…

Don Winslow reprend la recette qu'il avait entamée avec La Cité en Flammes, sur le même schéma, la même narration sèche, réduite à sa plus simple expression. Au bout de la route, ce sont les lumières de la ville qui attendent Danny, les néons de Las Vegas et les projecteurs d'Hollywood. Si le parcours est semé d'embûches et que le sort s'acharne désespérément, lui n'attend qu'une chose : en finir avec son passé. Sauf que ce dernier est toujours en embuscade. Soit il le précède, soit il le rattrape.

En Californie, Don Winslow met à mal le rêve américain des starlettes et le monde du show-business, allant jusqu'à une mise en abîme imprévue de l'histoire de Danny.
On est parfois surpris par certains raccourcis et cette façon qu'a l'auteur de malmener son anti-héros en le faisant tutoyer les sommets pour mieux le rabaisser par la suite. Reste qu'en choisissant d'épurer son intrigue pour n'en conserver quasiment que les faits, oubliant les descriptions et les mises en perspectives, il arrive néanmoins à captiver et on se demande au final quel ciel tombera encore sur la tête de ce pauvre Danny Ryan.
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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La cité des rêves Tome 2 de Don Winslow, présentation
1991, Californie, Danny rêve qu'il se fait tuer avec ses amis.

Retour en 1988 à Rhode Island, Danny part avec sa famille car ils ont tout le monde à leurs trousses, police, mafia, FBI. Danny est l'homme à arrêter, à abattre.

Avis La cité des rêves Tome 2 de Don Winslow
On retrouve le deuxième tome de Dan Ryan. Il a été obligé de fuir avec son fils, son père et ses acolytes. Il est sous le coup d'une éventuelle inculpation, et surtout la vengeance des Italiens. Danny est parti avant l'enterrement de sa femme, décédée d'un cancer du sein. C'est une fuite vers l'Ouest, s'arrêter dans des endroits, et surtout tenter de se faire oublier. Il a encore du charisme et sait se faire respecter. Tous acceptent de faire attention et de ne pas tenter le diable par leurs activités. En définitive, Danny, qui s'occupe de son fils, rejoint sa mère. Il a renoué contact et sera plus ou moins protégé. de plus, cette dernière est heureuse de s'occuper de son petit fils. Elle a de nombreux contacts et peut faire tomber beaucoup de monde. Danny, avec un agent du FBI, devra faire une dernière action, qui lui rapportera de l'argent.


Danny a tué, il veut retrouver une vie paisible, surtout pour son fils, qu'il élève seul. Sa femme lui manque énormément. Mais chef de famille, il doit tenir les uns et des autres et se faire respecter. Heureusement que tous acceptent ses décisions. Mais cette vie, passée à se cacher, se retourner constamment, lui pèse forcément. Lorsqu'il apprend que deux de ses hommes ont investi un plateau de cinéma et jouent les mafieux, pour un film consacré, à leurs vies, Danny va investir. Et il rencontrera l'actrice principale, jusqu'au drame, la descente aux enfers. Une relation qui fera la joie des paparazzi mais qui entraînera plus d'actions contre Danny. Danny connaît tous les rouages des familles, il a été un homme de main, un tueur. Il était dans l'ombre et cela lui a permis d'en apprendre beaucoup et surtout d'avoir le respect des siens. Tout naturellement, il est devenu celui que l'on écoute, que l'on respecte, à qui on obéit. Mais il connaît ses limites et surtout veut tout faire pour protéger son fils, à qui il veut offrir la famille qu'il n'a pas eue.


Mon sentiment concernant le premier tome se révèle ici. Pourtant, c'est compliqué de ne pas aimer Don Winslow et ses romans. Est-ce dû au fait qu'il va mettre fin à sa carrière d'écrivain et se plonger dans la politique ? Je me suis sentie perdue avec tous les personnages, beaucoup plus qu'avec La cité en flammes. J'ai bien aimé le personnage de Danny. Tout le monde veut sa peau et il doit protéger tous ceux qui comptent pour lui et sur lui. Don Winslow fait preuve de moins de violence qu'auparavant. Bien sûr, il y a des meurtres, des gens qui veulent leur part du gâteau, qui veulent prendre la place de ceux qui sont plus haut. Une histoire de mafia moins importante, une histoire de FBI où, là encore, il y a des histoires de vengeance.


Et surtout la description d'Hollywood, des films, de l'argent que cela coûte, des dépassements de budgets, d'acteurs névrosés, accro. Hollywood, la cité des rêves où tout peut être possible, si l'on arrive à entrer dans ce milieu.

Don Winslow offre une critique acerbe de ce milieu, de l'Amérique, de ce paraître, où des petites filles courent les concours, coachées par leurs mères. Des petites filles qui ne vivent pas leur enfance car elles doivent réussir. Et tout est bon pour y arriver, notamment des relations éphémères des mères avec des soit-disants gens du milieu, cinéma et autre. Ce sont également des gens talentueux qui obtiennent le succès et qui, pour tenir, commencent à se droguer, via médicaments, alcool. Les paparazzis sont prompts à dénicher tout secret qui peut tout faire voler en éclat.

En début de roman, Don Winslow indique qu'il a écrit le premier chapitre de ce roman, tout comme celui de la cité des flammes, il y a 20 ans. Il a porté ce projet pendant des années.
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Après un premier épisode dans la pure tradition des histoires de gangsters, où deux clans ennemis trouvent un prétexte pour se déclarer la guerre, Don Winslow change de perspective. Il aborde cette fois-ci le monde de la mafia par le biais de ses influences.

L'action s'éloigne des évènements de Providence pour nous débarquer en Californie sur un plateau de cinéma. Grâce à de l'argent toujours aussi honnêtement gagné (ironie), Danny et son équipe mettent un pied dans la porte de l'industrie du film. Ils s'installent dans ce milieu comme dans leur quartier, en pensant imposer leurs désirs. Mais les règles ne sont pas les mêmes loin de chez eux et ils rencontrent un certain nombre de problèmes insoupçonnables.

En parallèle, on continue de suivre le destin de Danny Ryan, la pierre angulaire de cette série. Il essaye d'agir au mieux pour sa famille et pour trouver enfin la sérénité. Seulement, malgré sa bonne volonté, le personnage le plus sage de la bande réussit pourtant à se mettre dans des situations délicates. le temps de l'apaisement n'est pas encore arrivé !

Bien que différente, l'aventure est une nouvelle fois passionnante. L'auteur connaît sur le bout des doigts le sujet de son récit et maîtrise remarquablement sa narration. La lecture se fait d'un trait, embarquée dans cet univers plein de rebondissements. Les autres protagonistes sont toujours aussi singuliers à suivre, tellement ils sont campés dans leurs rôles de crapules. Même s'ils sont un peu caricaturaux, leurs comportements donnent lieu à des scènes savoureuses et à des dialogues truculents.

Don Winslow est dans son élément et nous offre un choc des mondes qui m'a enthousiasmé de bout en bout. En dépit de ses quelques clichés, cet épisode m'a fait passer un bon moment de mafia. La fin, qui introduit le dernier volet de la trilogie, augure une suite captivante ! Je me tiens prêt !
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