Citations sur Les aventures de Lockie Léonard, Tome 1 : L'Amour est l.. (7)
- Tu me regardais en cours, hein ? Je sentais tes yeux sur moi, mon pote. Chaque fois que je savais que tu me regardais, j'avais l'impression que mon sang devenait tour à tour brûlant et glacé. C'était comme si tu avais faim ou quelque chose, je savais que c'était toi.
- Ton père et ta mère, ils sont heureux ?
- Ensemble? Tu parles, ils se battent comme des chiffonniers. Pire, comme des hommes politiques.
Ils se détestent. Ils restent ensemble pour le fric. Tu vois ? Exactement comme des hommes politiques.
Les parents de Lockie étaient pratiquants, bien que sans présenter aucun des signes bizarres qui vont légèrement avec. Je veux dire ils avaient l'air normal.
Il était sûr que ça avait de l'importance. Il l'aimait, et qu'ils aient treize ans ne changeait rien à l'affaire. C'était de l'amour, et forcément, tu le sentais que c'était important. A moins d'être un robot complet.
Le capitaine était de l'espèce "flic qui lit des livres".
Des livres bien, attention. Des classiques. Comment il en était venu à être flic, on ne le saura jamais. Il n'avait pas le gosier en pente, il ne tabassait pas les gens, et il allait même à la messe.
Son arrivée avait fichu toute la ville mal à l'aise. Lire des livres !
Il pensait à Vicki. Il la verrait le lendemain au lycée. Permanence, maths, instruction civique. C'était marrant, il ne se souvenait pas d'avoir été impatient d'aller à l'école avant. Maintenant, il ne pensait qu'à ça, être avec elle, se marrer avec elle, partager des histoires, des idées, se tenir par la main, être ensemble, quoi.
Pour Lockie, faire des maths s'apparentait à tenter de comprendre quelque langue eskimo.