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Aarhus, ville portuaire du Danemark, entre aujourd'hui et les années 1980. Meurtres en série, guêpes, et lèvres arrachées. Ceci probablement en rapport avec un drame vécu par une petite fille. Au moins trois suspects : même si la voix du coupable se fait entendre, il reste à comprendre ce qui relie son modus operandi à Sander le phobique, et ses victimes à Schack le médecin.

Un roman policier comme j'aime, et qui me rappelle ceux de Karin Fossum. Riche en suspense, tout en restant calme et plausible. Rien de spectaculaire : pas de sirènes hurlantes, pas d'action ni de baston à outrance, pas de rebondissements rocambolesques en cascade. L'enquête avance tranquillement mais sûrement, pas de temps mort pour le lecteur. Enfin un polar différent des best-sellers du moment - qui se suivent et se ressemblent -, même si le sujet des traumatismes de l'enfance est récurrent dans ce type de littérature.

Le policier d'origine croate Daniel Trokic semble avoir des comptes à régler avec son passé, ce qui laisse présager une suite, voire une longue série. J'attends impatiemment !

Quoi qu'en dise la 4e de couv, je ne comparerais pas à Patricia Cornwell. Cet ouvrage est moins sanglant, moins médical, et tant mieux : je préfère largement ce genre d'atmosphère.
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A quelques jours de Noël, la Brigade criminelle de Arhus (située sur la côte orientale du Jutland au Danemark) a hérité d'un sacré cadeau!
Le cadavre d'un adolescent au corps supplicié avec une scène de crime très étudiée: le corps est entouré de guêpes racornies...
Et surprise supplémentaire, la disparition d'un patient de l'hôpital psychiatrique obsédé par les guêpes est signalée dans la foulée.
Branle-bas de combat: Daniel Trokic, nommé récemment inspecteur, est amicalement sommé par son supérieur d'interrompre ses vacances à Zagreb dans sa famille.
Trokic et son équipe auront-ils droit au réveillon de Noël, comme tous en rêvent, pour savourer le « risalamande » en famille.
Le temps presse, plus que quelques jours. Mais, hélas, un second cadavre est découvert dans des conditions similaires, les guêpes « racornies » s'avèrent en fait laquées...
De plus les sévices similaires observés sur les deux corps sont plus que déroutants, ils témoignent d'une rare cruauté.
Le meurtrier est-il un sadique, un psychopathe, un tueur en série?
Se cache-il derrière une profession honorable? Est-ce un spécialiste fou, un docteur en éthologie, un chirurgien?

Inger Wolf nous convie à un véritable cauchemar et, nous sommes loin de partager le « hygge » danois et la magie de Noël. Le lecteur oscille entre stupeur et stress.
Ce premier opus présente les ingrédients habituels d'un polar nordique et, nécessaires pour qu'il soit goûteux et pousser le lecteur à se resservir (la parution des autres volets de cette série policière sont déjà attendus, "Noir Septembre" est déjà disponible). La multitude des personnages permet à l'auteur de dresser une galerie de portraits ayant comme point commun, dans leur profil psychologique, un passé mal digéré... avec ses traces et ses séquelles, que ce soit pour le cas de l'inspecteur et de ses coéquipiers, les victimes ou le meurtrier.
Ainsi le profil de Daniel Trokic a tout pour séduire le lecteur: Daniel Trokic, danois d'origine croate, est un homme blessé, assailli par les souvenirs du siège et de la chute de Vukovar en 1991.
Habitué à faire cavalier seul ( et on lui reproche régulièrement), il veut se préserver et s'est créé son univers à Arhus: Mette, sa voisine septuagénaire (qui lui offre des gourmandises), Pjuske, son chat et, de temps en temps les bras d'une femme... car il a laissé échapper celle qui semblait être faite pour lui, Christiane Back.
Au travail, il accorde sa confiance à Jacob Hviid, son bras droit, d'origine croate lui aussi, et frère d'armes durant le conflit serbo-croate, et à une jeune brigadière, Lisa Kornelius, une geek, qui n'est autre que la copine de Jacob.

Enfin dans ce "Nid de guêpes", savamment tissé, le lecteur va devoir déterminer, sur les pas de Daniel Trokic, et deviner qui est le prédateur et qui est la proie ultime car, encore une fois, tous les protagonistes sont les victimes des tourments et des démons de leur propre histoire.

Alors si vous n'êtes pas apiphobe, vous pouvez vous précipiter sur ce titre, vous en supporterez les bourdonnements. Et bienvenue à Arhus!

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Si ce livre avait été ma première rencontre avec l'auteur, je ne pense pas que j'aurai poursuivi l'aventure. Premier tome à être paru en France, mais pas le premier à avoir été écrit, Nid de guêpes me semble moins abouti que les autres volumes.
Il est question de meurtre, d'un tueur en série potentiel, d'un homme qui s'est échappé d'un asile psychiatrique mais que tout le monde décrit comme « gentil » et de la vie personnelle des enquêteurs. Certes, on ne peut empêcher les policiers d'avoir une vie personnelle – même si dans la vie réelle, tout est un peu plus compliqué – mais je trouve que Lisa a vraiment beaucoup de soucis en même temps, entre le décès de sa mère, ses disputes avec son compagnon et son désir d'avoir un enfant. Je parle de « vie réelle » parce que les enquêteurs revendiquent ce réalisme, se gaussent des experts, que tout le monde suit au Danemark, quand ils ne se moquent pas ouvertement des films policiers très peu réalistes. Alors pourquoi ai-je cette impression d'étrangeté, de ne pas être dans une enquête crédible ?
Peut-être parce que le lecteur passe plus de temps avec d'autres personnages qu'avec les enquêteurs ou les personnes interrogées – à vrai dire, assez peu, les interrogatoires, l'analyse des preuves ne sont pas le point fort de ce roman. Non, nous passons plus de temps avec Sander, qui souffre de troubles mentaux et de l'assassin : pour ce dernier, je me passerai volontiers des chapitres dont il est le centre. Sander enquête, lui aussi, sur l'origine de ses cauchemars, sur son passé, ce qui occupe une bonne partie du roman.
Il est question aussi d'enfants et de parents. On ne peut qu'être choqué par la maltraitance dont sont victimes certaines enfants, et du manque de suivi psychologique après les tourments qu'ils ont enduré. La maltraitance peut être plus insidieuse – et même si la police arrête certains « trafics », je suis assez d'accord avec ce que dit Daniel Trokic : Trokic avait parfois du mal à saisir exactement pourquoi les gens faisaient des enfants. Alors que c'était leur choix, leur responsabilité, ils passaient leur temps à se plaindre des soucis que leur apportait leur progéniture. Et ils continuaient à faire grossir la masse de cette nation d'enfants gâtés et surprotégés infoutus de glisser une pièce de monnaie dans un distributeur de tickets de bus et qui deviennent hystériques à la moindre contradiction.
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C'est toujours avec un plaisir non dissimuler que nous découvrons le premier titre paru chez un nouvel éditeur indépendant. Surtout que la promesse que nous fait celui-ci est alléchante : Arpentez les nouveaux territoires des mauvais genres. de plus l'objet livre est très beau de très belle facture.C'est un plaisir non négligeable qui vient s'ajouter à celui de la lecture.
Et c'est Nid de guêpes qui a fait les frais de notre lecture en ouvrant le bal du catalogue de Mirobe.
Un jeune homme a été retrouvé mort, les lèvres découpées au scalpel, entourée de guêpes mortes. La mise en scène macabre met la police locale sur les nerfs, d'autant que le tueur frappe à nouveau...
Une enquête nordique, efficace et prenante. Les chapitres alternent entre plusieurs personnages, dont le tueur psychotique et l'un des enquêteurs, le commissaire Daniel Trokic ; commissaire d'origine serbe marqué par son enfance dans les Balkans en guerre.  C'est le premier roman de l'auteur traduit en France et c'est réussi. Alors on se laisse prendre par l'intrigue, jusqu'à un dénouement quelque peu prévisible mais bien amené. Je lirai les suivant avec grand plaisir.
Lien : https://collectifpolar.com/
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A Århus, une ville danoise portuaire, quelques jours avant noël, le cadavre d'un adolescent est retrouvé. Mutilé, lèvres arrachés et des guêpes mortes à ses côtés recouvertes de laques. Un patient Sanders dont les rêves sont peuplées des guêpes et par l'image d'une fillette s'est échappé de l'hôpital psychiatrique. le commissaire Daniel Trokic interrompt ses vacances en Croatie et rentre à Århus.

Le premier meurtre est rapidement suivi par un second. Un adolescent également qui a subi les mêmes sévices. Où est le rapport entre ces deux garçons ? Quelle est la signification des guêpes? Sanders est-il le coupable ? Les chapitres alternent habilement l'enquête de Trovic et celle de ses équipiers, les souvenirs d'enfance très étranges de Sanders et la voix du meurtrier.
Le décor est planté, les personnages sont bien campés et on avance entre fausses pistes et révélations. Une construction somme toute assez classique, un puzzle avec suffisamment de zones d'ombre. Même si on devine peu à peu les fils qui relient certains personnages et que l'on connaît le prénom du meurtrier, ses motivations ne sont dévoilées qu'à la fin. L'auteure ne s'éternise pas sur les détails sanglants et nous évite des pages de descriptions baignées d'horreur ou d'hémoglobine ( ce que j'ai apprécié). Elle s'attarde sur la psychologie de ses personnages, sur le rôle de l'enfance et de ses traumatismes. le dénouement final est à la hauteur d'un meurtrier complètement tordu...

Mon seul petit bémol concerne la construction qui je trouve manque un peu d'originalité. Mais sinon ce polar est de bonne facture et remplit efficacement son rôle !
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Wolf Inger, - "Nid de guêpes" – Gallimard-Folio policier, 2014 (ISBN 978-2070455195) – traduit du danois

Une intrigue invraisemblable, une regrettable absence de style, une enquête laborieuse… Je n'avais acquis ce volume que pour me distraire, et parce que l'auteur en est une danoise.
Déception. C'est vraiment quelconque si ce n'est carrément mauvais. le seul intérêt de ce texte est négatif : on y voit une fois de plus combien les auteurs actuels de romans policiers ou de thriller s'échinent à inventer des meurtres particulièrement violents et sadiques, qui malheureusement sentent l'invention tirée par les cheveux.
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Le cadavre d'un adolescent affreusement mutilé est retrouvé dans une maison déserte. Un homme échappé d'un hôpital psychiatrique qui semble entamer une enquête personnelle. Un commissaire danois qui s'apprête à fêter Noël en famille à l'étranger. Vous mettez les trois dans un shaker. Vous saupoudrez de zests de souvenirs d'enfance, de bourdonnements de guêpes et vous obtenez une très bonne intrigue sur fond de détresse familiale.
Mon premier Inger Wolf, mais pas mon dernier !
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Résumé Nathalie Bullat 4 12 2017Vous n'aimez pas les guêpes ? Moi non plus!!
Vous allez en rencontrez quelques unes en parcourant ce thriller piquant !!!
Mais les hommes seraient-ils plus venimeux que ces sales bêtes ? excellent roman scandinave sur les traumatisme de l'enfance et les répercussions dans leur vie adulte.
Une petite fille court dans les hautes herbes, quelqu'un la pourchasse, elle est terrifiée, un bourdonnement de guêpes amplifie son angoisse
Qu'a-t-elle vue ?
Des années plus tard un adolescent est retrouvé mort mutilé entouré de guêpes mortes aux ailes laquées..
Alexander, un jeune publicitaire, s'échappe d'un hôpital psychiatrique. Il a occulté des drames du passé. Mais dans un endroit très reculé de sa conscience certaines images de guêpes lui reviennent, obsessionnelles ainsi que les cris d'un petit garçon
l'assassin semblerait l'attirer en faisant ses mises en scènes scabreuses !
les personnages qui mènent l'enquête sont intéressants, chacun ayant ses propres névroses !
L'écriture est bien cadencée et le lecteur est happé par cette histoire où le mal rôde, dissimulé à un endroit où personne ne l'attend !

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Premier bouquin de cet auteur, une Danoise, traduit en français, avec un commissaire croate naturalisé danois. Assez classique, d'un genre qu'on a déjà lu, mais pas inintéressant, assez original. On croise plusieurs personnes marquées par des traumatismes d'enfance ou de jeunesse, aux relations sociales un peu difficiles. Se laisse lire.
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C'est dans la petite ville Arhus au Danemark, une semaine environ avant Noël que le corps d' un jeune garçon vient d' être retrouvé dans une maison en vente autour de lui des centaines de guêpes mortes. Une mise en scène soignée, un homme poursuivit par des images de guêpes qui s' échappe d' un hôpital psychiatrique, il n'en faut pas plus pour que le commissaire Trokic soit rappelé de ses vacances dans sa famille en Croatie. Retour dans le froid et la pluie pour une enquête qui s' annonce bien tortueuse. L' intrigue est redoutable, et bien qu' elle avance par à coups, son rythme est bien vite prenant, plus on avance et plus on souhaite comprendre. Les personnages sont soignés leur portrait travaillé, ils ont du relief et des caractères bien trempés. Beaucoup de réflexion, un soupçon d'actions effrénées, du suspens, un mélange qui fonctionne.
Je lirai la suite avec plaisir.
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