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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Quand tu te réveilles mon petit coeur, faut en vouloir »

La mort du petit coeur de Daniel Woodrell, 2002

Morris shug Akins dis petit coeur ou gros lard, gros tas ou pov' Brêle. Fils d'une mère sexy, alcoolique et allumeuse avec qui il entretien des liens ambigus, et d'un pseudo père violant, profitant de la crainte du petit pour l'entrainer dans ses magouille. Ils vivent tous les 3 dans une maison au milieu d'un cimetières.
Certaine rencontre peuvent tout changer. Lorsque Jimmy Vin Pearce croise l'ombre de Brenda, le vent tournera et la mort du petit coeur viendra. Pas une mort philosophique, mais psychologique. Celle quand notre enfance et nos espoir nous quitte pour laisser place à une certaine noirceur.

Roman noir avec des personnages minable ou le famille n'a aucun sens ,ni unie, ni aimante et sans bonheur.

J ai trouvé ce roman mal aisant par la relation de la mère avec son fils. L'histoire ne passe pas par 4 chemins, rien nous est épargnée . le style de Daniel wooddrell est intéressant et sans limite. Les amateurs de roman noir peuvent ce lancer dans cette histoire courte et efficace.
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Le coeur gros !
Après la lecture de « Chevauchée avec le diable », roman que j'avais bien aimé (western se déroulant pendant la Guerre de Sécession), j'attaque un nouveau titre de cet auteur. le contexte est très différent ; il s'agit d'un roman contemporain se déroulant dans la région du Plateau des Orzark.
Shug, une fois la frontière de l'Etat passé, doit repeindre le camion de Red, qui n'est pas très content de lui, le gros lard comme il l'appelle. Red s'apprête à le corriger mais Glenda fait un rempart de son corps pour éviter que son fils soit frappé, même si elle doit s'offrir pour que les choses rentrent dans l'ordre…
Shug et sa mère habitent près du cimetière où elle travaille. Red passe de temps en temps, Shug n'est pas son fils qui se nomme Morris, le vrai géniteur de l'enfant était surnommé « le Baron ».
Shug est pour le moins enveloppé et surnommé « Gros lard ». Sa mère par contre l'appelle « Petit coeur » et a un comportement ambigu à son égard pour son âge. Ses tenues et ses gestes sont parfois troublants, ses shorts sont trop courts…
« Petit coeur » est contraint d'accepter de cambrioler des logements vides, de voler tout ce qui a une quelconque valeur, en particulier les drogues et autres médicaments qui se trouvent sous sa main ! Et pour cela il n'est jamais récompensé !
Mais un jour il se fait prendre en flagrant délit par la police… Un homme élégant, Jimmy Vince, avec une superbe voiture, bien sous tous rapports apparaît dans le paysage.
Red revient d'une mystérieuse virée, il offre à Glenda une superbe chemise en pure soie, les poches pleines d'argent. Il les invite au restaurant, mais il s'arrête avant dans un tripot où il perd tout… même le chemisier… qu'il arrache des épaules de Glenda.
Celle-ci téléphone à Jimmy qui s'empresse de venir les chercher.
Et entre lui et Glenda ce qui devait arriver arriva, surtout que Red a disparu bien opportunément !
Glenda et Jimmy décident de partir ensemble laissant Shug à sa grand-mère.
Sauf que….
Shuggie Morris, le narrateur, a une vie familiale pour le moins compliquée, une mère sexy mais dépassée par les évènements. Il est le souffre douleurs de Red, compagnon de sa mère.
Celle-ci, Glenda Atkins, est le genre de femme qui choisit toujours le mauvais amant, qui l'engrosse, la cogne ou qui la plaque.
Son père « Red » est le genre mauvais garçon, sans envergure, éternel perdant devant l'éternel.
Basile Powney, complice de son père, est un des seuls qui, à part sa mère, montre de la gentillesse à son égard.
Jimmy Vince Pearce, belle voiture, parlant et présentant bien, enfin une chance pour Glenda et Shug ?
Le monde des « petits blancs » minables des contrées misérables des États-Unis. On pense bien évidement à des auteurs comme Eskin Cadwell plus au Sud ou John Steinbeck pour la Calfornie.
Agréable à lire mais je pense vite oublié.

Lien : http://eireann561.canalblog...
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Il s'appelle Morris mais sa mère, le surnomme Shug et plus souvent “petit coeur”. Lui l'appelle Glenda car son comportement n'est pas franchement maternel. Red, son père (enfin il semblerait que subsiste un gros doute sur cette légitimité …) l'humilie sans cesse et le traite de “gros lard” ou de “gras du bide”. Il a treize ans, est en surpoids et doté de deux parents indignes de ce nom. Glenda boit, aguiche la gente masculine et occulte pratiquement que l'adolescent est son fils. Red vole en utilisant Shug sans le moindre scrupule et l'oblige à dérober les médicaments de certains malades, tels des substituts de drogue.
Et dans ce quotidien on ne peut plus glauque, le jeune garçon tente de se protéger en s'endurcissant au maximum, jusqu'à pratiquement trouver normal d'être considéré comme un déchet … Seule Glenda continue à faire battre son coeur malmené de fils mal aimé …
Un roman très noir qui - j'avoue - m'a mise vraiment mal à l'aise !
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