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EAN : 978B0BX4M6ZGW
128 pages
Amazon (28/02/2023)
3.14/5   7 notes
Résumé :
Quelques pas suffisent pour passer du spectateur à l’acteur…

Le Spectateur a toujours rêvé de devenir comédien mais il n’a jamais osé sauté le pas et s’est résigné à une vie rangée. La rencontre avec son idole, un monstre sacré du théâtre, va le forcer à se confronter à son destin.

L’Artiste a consacré sa vie à la peinture, mais sa route croise un inconnu qui risque de lui faire tout remettre en question.

Un roman sur la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un roman qui peut changer la vie

Aurélie Yamazaki a fait preuve d'ambition avec son premier roman qui explore les thèmes de la création artistique et de l'épanouissement personnel ainsi que l'angoisse inhérente au cheminement pour devenir qui nous sommes.

L'Ange doit saigner n'est certainement pas un roman « feel good » dans le sens où l'autrice n'hésite pas à pointer parfois le doigt vers le lecteur. C'est une approche courageuse ; si beaucoup seront reconnaissants de l'opportunité de réexaminer leur vie et leurs choix -aussi incomfortable que soit le processus- d'autres risquent de la rejeter d'emblée. le manque occasionnel de subtilité du roman dans l'expression de ses idées centrales est largement compensé par sa force de conviction. Si l'autrice réussit à secouer le lecteur et à éveiller sa conscience, alors elle aura accompli son objectif principal.

Même s'il s'agit bien d'un roman, L'Ange doit saigner peut se lire autrement. Les personnages sont certes développés, mais ils tendent à fonctionner comme des véhicules que l'autrice convoque pour transmettre des vérités complexes mais importantes sur la condition humaine au 21eme siècle. Elle tisse un fascinant réseau d'idées en changeant régulièrement de perspective, une technique qui fonctionne à merveille and imprègne le texte d'une qualité presque cinématographique. Plus qu'un roman conventionnel, le texte est à la croisée d'un manifeste nietzschéen et du plus passionné des livres de développement personnel que vous pourrez lire, le tout relevé d'une pincée de la curiosité pénétrante, du mordant et de l'intuition linguistique de Proust.

C'est une oeuvre qui mérite d'être lue, pensée, discutée et peut-être relue.

Pour détourner une citation célèbre de Nietzsche : Ce n'est pas un roman. C'est de la dynamite.
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Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché. Ce texte est très court et pourtant très confus. Cela partait plutôt bien et je trouvais original, bien que trop peu réaliste, cet échange entre cet acteur et ce spectateur qui est venu à chaque représentation de la pièce et qui est invité sur scène. Même si la situation était un peu malaisante, les conséquences de cet échange pouvaient être intéressantes. On assiste à la place du monologue final, à une sorte de psychanalyse démontrant qu'il faut prendre en main son destin.

Une entrée en matière plutôt sympathique mais la suite m'a totalement perdue. Les histoires et les réflexions se croisent, se mêlent et s'emmêlent. J'ai même parfois eu le sentiment qu'il me manquait des morceaux… C'est dommage car on sent bien le travail de recherche de l'auteure avec les références philosophiques.

L'histoire manque de fluidité. On a des passages de dialogue des pièces de théâtre jouées qui s'insèrent dans le récit. Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. le renversement de situation à la fin est intéressant et c'est peut-être plus cet aspect qu'il aurait fallu exploité ou simplement approfondir l'ensemble pour donner du lien. L'auteure a sans doute voulu interpeller le lecteur et le pousser à une réflexion sur la vie mais cela reste trop abscons.

Une déception.
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Ce roman interroge, à travers d'une série de portraits connectés, la création artistique : ce qu'elle coute à l'artiste mais aussi (surtout) ce qu'elle apporte à l'individu et à la société. le chemin de l'artiste est dépeint comme quelque chose de dur, de solitaire, une confrontation continuelle à l'échec, mais son autre face est également abordée : la joie (temporaire) de franchir ses propres limites, comparable à aucune autre expérience.

C'est un roman atypique qui met en avant plutôt des idées que des personnages, donnant de temps en temps même l'impression d'un manifeste. En revanche, il y a également des passages qui plongent profondément dans l'experience d'un personnage : j'ai particulièrement apprécié celui sur Ariane, par exemple.

J'ai été surprise par cette structure non conventionnelle du roman et impressionné par sa force et son originalité. L'auteure exprime d'une façon lucide, parfois même aphoristique, un corps d'idées autour de la création. En tant que personne engagé aussi dans des essais de création, je pense que je serai heureuse d'y revenir de temps en temps pour m'aider à articuler mes idées, de réfléchir en compagnie sympathique aux défis auxquels je suis confrontée, ou simplement de prendre courage.
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09.04.2023 #024ème

Imaginez que vous assistiez à une pièce de théâtre et que soudain, au dernier acte, l'Acteur principal au lieu de se lancer dans son long monologue qui achève l'histoire, s'interrompe pour faire venir sur scène un spectateur du deuxième rang qui sanglote et commence une discussion digne d'une séance de psychanalyse ? D'ailleurs cela tombe bien, il y a un divan sur scène…

Ainsi commence ce petit ouvrage « L'ange doit saigner » de Aurélie YAMAZAKI proposé par Librinova.

Je n'ai hélas pas accroché aux histoires qui se mêlent, trop de réflexions, de questionnements… J'ai complètement décroché, c'est rare, sur un Philosophe cherchant ce qui constitue le coeur de la condition humaine…

L'évolution du spectateur que l'on retrouve dans les deux derniers chapitres est intéressante et j'aurai davantage aimé un roman sur ce personnage….
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J'avoue être ressortie un peu décontenancée par cet Ange Doit Saigner. J'ai beaucoup aimé le début avec la rencontre de l'Acteur et du spectateur. Mais à partir de la rencontre Artiste/philosophe je me suis un peu perdue. Mais attention, ce n'est que mon avis! L'auteure nous emmène dans une réflexion sur l'Art qui m'a laissée en bord du chemin... Je pense ne pas être assez philosophe pour apprécier à sa juste valeur. Je tiens à préciser toutefois que l'auteure a su amener une ambiance très particulière qui vous entraîne au plus près des personnages et de leurs sentiments.
Je pense relire une deuxième fois ce roman car il est tellement riche d'enseignements qu'une seule lecture ne suffit pas selon moi...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il détestait ces vains discours sur les oeuvres visant à valoriser les acheteurs en les « initiant ». Disséquer la peinture par la rationalisation - ratiocination - revenait à remplacer l’érotisme par l’anatomie. Une oeuvre touche ou pas. Bouleverse ou indiffère. Transperce ou effleure. La peinture n’a pas besoin de mots.
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Avant la qualité existe la liberté, la liberté de créer. Viser l'excellence, mais s’autoriser la médiocrité. L'original est inconnu ; l'inconnu est imprévisible.
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Il est dangereux de flirter avec son absolu. C'est pourquoi en général on l'épouse, ou on l'oublie.
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