Chère Ella

J'avais pas mal d'attentes vis à vis de ce roman et j'en ressors assez mitigée, même si je suis contente dans l'ensemble. Je m'attendais à un livre touchant, poignant et dur à lire et ce fut le cas, mais seulement pour une partie.

Au début, je me suis dit que ça allait être un coup de coeur. Il y avait des passages compliqués mais touchants, et j'adorais déjà les personnages, sans oublier la relation de Beckett et d'Ella qui commençait incroyablement bien.

Ensuite plus j'avançais dans ma lecture, plus on perdait le côté éprouvant de la maladie de Maisie qui était un peu laissée de côté pour se concentrer sur la romance entre les deux personnages principaux et, même si elle est chouette à lire, je n'ai pas acheté le livre pour une romance mignonne.
Et puis c'est perturbant parce qu'on navigue entre des passages touchants nous montrant la complexité des personnages, qui s'opposent à des moments et des phrases super clichés. C'est plutôt drôle à lire mais ça décrédibilise un peu les sujets principaux je trouve.

Mais la fin. Elle était très dure à lire, et le pire c'est l'effet de surprise. On ne s'y attend pas (ou en tout cas, on ne veut pas y croire) et le fait que la plume soit super immersive nous permet de nous attacher aux personnages et de rendre la chose bien plus touchante.

Malgré la partie un peu trop romance, j'ai vraiment aimé ce livre notamment pour ce lien qui se crée entre Beckett et les jumeaux. Pour moi, le plus important n'est pas la relation de Beckett et d'Ella, ni même la maladie de Maisie (bien qu'elle soit majeure dans le fil de l'histoire), mais le fait que cet homme sans lien, brisé par la guerre et hanté par la culpabilité, noue une telle relation avec Colt et Maisie.

C'était la première fois que je lisais un livre mentionnant autant le milieu de l'armée et j'ai beaucoup aimé, ça soulève pas mal de sujets importants auxquels je n'avais jamais tant pensés. Sans oublier l'ambiance de montagne et de petite communauté qui apporte un truc en plus à l'histoire et que j'ai adoré !

C'était donc un peu décevant pour le milieu du roman et la romance un peu trop appuyée par moments, mais néanmoins très bien avec des passages très touchants, des sujets très durs mais importants à lire, et je suis contente de l'avoir lu !
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UN ROMAN QUI AURAIT DU ETRE UN COUP DE COeUR !
Vous avez déjà eu cette impression de vivre intensément les choses ? Que ce que les personnages vivaient, vous les viviez aussi ? C'est ce que j'ai vécu avec ce roman qui aurait dû être un coup de coeur ! Qui a été un coup de coeur pendant 75% de ma lecture.

Ces derniers temps, je suis encore plus émotive, et ce roman est un véritable ravage émotionnel. Qu'on se le dise, cette histoire est narrée à la perfection, les personnages sont merveilleux, attachants et touchants.

La plume de Rebecca Yarros est magistrale dans cette romance qui bouleverse le lecteur de mille et une façons… Jusqu'au moment où cela a été trop pour la lectrice que je suis. Je n'ai jamais ressenti une telle détresse psychique en terminant un livre, et pourtant j'en ai lu qui m'ont vraiment remuée. Avec [Chère Ella], j'ai été tellement émue, j'ai trouvé l'histoire très bien écrite, le moins que l'on puisse dire c'est que les émotions sont au rendez-vous.

Je suis encore sous le choc à vrai dire. Ressentir cette sensation de plénitude à un moment pour qu'il soit arraché par la pire douleur qui soit, je ne l'ai pas supporté. Je ne vais pas entrer dans les détails mais en sachant que j'ai aimé les 3/4 du roman, vous devez bien vous douter que c'est la fin qui a coincé à mon niveau. Je me demande encore… pourquoi ? Et je n'arrive pas à me raisonner quant à mon ressenti. Je reste sur cette amertume, sur cette tristesse infinie qui ne me quitte pas et qui occulte toutes les belles émotions que j'ai ressenti au fil des pages. C'est dur car l'histoire est magnifique, puissante et intense. Inoubliable ? Oui, mais pour moi c'est réellement traumatisée que j'ai refermé le roman.

Rebecca Yarros nous offre une histoire qui débute sur des échanges épistolaires qui égayent la vie de nos deux héros. Et puis, la vie reprend ses droits avec une succession de drames difficiles à supporter. Pendant tout le roman, j'ai ressenti cet équilibre entre le côté dramatique de l'histoire et la beauté de la relation de Beckett, Ella et ses enfants. Cette autrice a un vrai don pour l'écriture et j'étais captivée par ce que je lisais, souvent avec les larmes aux yeux, mais des larmes qui n'étaient pas uniquement de tristesse. Et puis le twist final arrive et cela a littéralement gâché ma lecture. Cela m'a brisée et je reste sur cette impression d'incompréhension. Malgré la beauté des sentiments, malgré le raz-de-marée émotionnel, je suis déçue de l'issue de l'histoire.

En bref, [Chère Ella] aurait dû se classer directement dans mes coups de coeur, et ce fut le cas pendant une bonne partie du roman… Hélas, je n'ai pas du tout adhéré au choix de l'autrice quant au twist final qui a littéralement gâché toute ma lecture. J'ai envie de me souvenir du meilleur de l'histoire, de ces personnages formidables que la vie n'a pas épargnés… Et j'espère réussir à occulter la sensation désagréable et amère que je ressens actuellement en repensant à Ella et sa petite famille.

Un livre qui plaira aux grandes amatrices de romances inoubliables. Attention préparez les mouchoirs !


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Chère Ella… Une correspondance. Des lettres publiées dans le désordre, au gré des événements. Quels événements ! Beckett, surnommé Chaos, est un soldat sans attache. Ella est une jeune mère célibataire de deux enfants, des jumeaux, Margaret et Colton. Chacun transporte ses fardeaux. Dans la vraie vie, ils sont indépendants mais cabossés. Par écrit, ils se lient et se confient jusqu'à faire naître la confidence et l'amour.
Les lettres arrivent. Elles introduisent chaque chapitre. Passé et présent se répondent. Ce procédé d'écriture m'a charmée. J'ai appris à connaître chaque personnage par les mots qu'il utilise pour se définir et pour décrire ce qu'il expérimente.
Chaos quitte l'armée. Il intègre la vie civile sous l'identité de Beckett. Sa mission ? Prendre soin de la soeur de son meilleur ami. C'est un début classique, presque cliché. Pourtant l'auteure le fait sien et nous l'offre avec une réalité touchante.
Ella mène un combat contre la maladie de sa fille. Toute une palette de sentiments nous sont décrits. Les étapes sont déchirantes. Cette histoire est prenante. C'est un récit qui marque mon esprit, une aventure comme on les rejette, tellement elles font souffrir. Je ne pense pas l'oublier de sitôt. L'espoir est cependant le fil d'Ariane de ces destins.
J'ai espéré que tout se terminerait bien, comme dans toutes les romances. le réalisme de ce livre est au rendez-vous. Vous n'en sortirez pas indemnes. Ne vous fiez pas aux apparences…
Tous deux se soutiennent avec la force du désespoir. Bien sûr, une histoire d'amour va naître mais il s'agit aussi de complicité, de tendresse, de liens forts. Je trouve que chaque page est écrite avec conviction. J'ai vécu ce roman, sans ignorer qu'il s'agit d'une fiction, avec des émotions et des pincements au coeur. Les âmes sensibles sont même susceptibles de verser leur petite larme, tellement Rebecca YARROS va loin dans les épreuves et les obstacles.
Verdict ? Ce roman est bien construit, conçu comme toutes les romances avec des qualités en supplément. le contexte est dur. le dénouement a cette pointe de réalisme qui ne laisse pas indifférent. La plume est de qualité. Si les personnages me rappellent d'autres profils, ils conservent des désirs et des objectifs qui sont probables. Ce qui me touche particulièrement, c'est la destinée imprévisible de cette jolie famille, ces relations qui dépassent celles du sang. Bravo à l'auteure !
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