Then he said “Do you want to know something, Emily? I hate your body. Oh, I suppose I love it too, at least God knows I try to, but at the same time I hate it. I hate what it put me through last year – what it’s putting me through now. I hate your sensitive little tits. I hate your ass and your hips, the way they move and turn; I hate your thighs, the way they open up. I hate your waist and your belly and your great hairy mound and your clitoris and your whole slippery cunt. I’ll repeat this exact statement to Dr. Goldman tomorrow and he’ll ask me why I said it, and I’ll say ‘Because I had to say it.’ So do you see, Emily? Do you understand? I’m saying this because I have to say it. I hate your body.” His cheeks were quivering. “I hate your body.
« Je suis mariée. Tu apprends à endurer certaines choses quand tu veux rester mariée. »
Et c'était une partie de son problème : elle vivait dans ses souvenirs en permanence. Aucune vision, aucun bruit ni aucune odeur dans tout New York ne manquait de réveiller un vieux souvenir ; où qu'elle se promène (et il lui arrivait de se promener des heures entières), elle ne rencontrait que le passé.
- Emily ? Tu sais quoi ? J'aimerais que tu arrêtes de te moquer de moi, et de moquer de toi-même. Je sais combien tu es seule; c'est un crime d'être aussi seule.
Howard Dunninger remplissait sa vie. Il était aussi attirant que Jack Flanders, sans aucune de ses terribles dépendances ; il semblait exiger aussi peu d’elle que Michael Hogan ; et lorsqu’elle cherchait une comparaison quant à ce qu’elle ressentait au lit, nuit après nuit, il fallait qu’elle remonte à Lars Ericson.
— Bien. Tu vas lire un tas de bons livres. Bah, et des moins bons, aussi, mais ça t’apprendra à distinguer les uns des autres. Tu vas vivre dans un monde d’idées pendant quatre longues années avant d’avoir à te préoccuper de choses triviales telles que les aléas du monde du travail – c’est ce qu’il y a de bon dans l’université.
Elles traversèrent le jardin de l’hôtel de ville sous le soleil du printemps, donnant chacune la main à leur père. Toutes deux portaient de légers manteaux sur leur plus belle robe, des chaussettes blanches et des chaussures noires en cuir véritable ; c’étaient de bien jolies petites filles. Sarah, la brune, avait un regard plein d’une confiance innocente qui ne la quitterait jamais ; Emily, plus petite d’une tête, était blonde, mince et très sérieuse.