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rheto (01/01/1900)
4/5   1 notes
Résumé :
Quand les enfants hébergés à l'Hospice des Orphelins étaient suspectés de se laver avec de l'urine...

Pourquoi les frères Carmes se gardaient de boire l'eau qu'ils distribuaient le jour de la Saint Albert pour garantir de la fièvre...

Quand les environs du Mont du Moulin ressemblaient à une petite ville du Midi de la France...

Comment voulut-on "faire voler le chat" ? ...

Quand, dans les eaux claires et lim... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
78 pages d'endroits connus ou, et, reconnus. de vieilles anecdotes, des explications sur des lieux qu'on cotoye au quotidien... J'adore ce genre de bouquin sur ma ville, ma région. C'est pas la France évidement, ce n'est qu'un petit coin d'un petit pays mais n'est t'on pas toujours attaché à son patrimoine, à son histoire. Et en ce qui concerne l'histoire sociale, Verviers à tant de choses à raconter.

Ce qui m'a séduit également dans ce bouquin, ce sont les croquis qu'on rencontre pour illustrer certains quartiers, j'ai adoré voir certains coins de ma ville lorsqu'il n'y avait que quelques maisons, sans traffic, sans grosses constructions.

Ce carnet ne parle que de rues voisinantes de la mienne... Nostalgie Nostalgie

Premier bémol à ce petit carnet, c'est qu'il n'est pas contextualisé. C'est à dire que dans son avant propos, l'auteur explique qu'il s'agit d'une réédition, mais il ne précise pas d'une réédition d'un premier bouquin de quelle année ! il faut faire quelques recherches pour comprendre qu'il s'agit d'une réédition d'un travail de 1894. Dans le récit de 1894, l'auteur de l'époque nous parle de maison habitée par tel ou tel bourgmestre, et parle à ses lecteurs "comme si" nous étions toujours en 1894. Total, il parle d'endroits qui ont encore fortement été modifié depuis, et donc, si on n'a pas déjà lu quelques ouvrages qui contextualisent, on ne visualise pas les endroits cités par l'auteur, on a donc tendance à "décrocher" de la lecture.

Deuxième bémol.... Son prix ! 15 euros pour un tout fin bouquin. Certes, il est joliment illustré et bien documenté mais il reste cher tout de même... Enfin, nous dirons que le prix n'attend pas la valeur historique de ce carnet (histoire de faire passer la pilule).

Ce carnet est tout de fois à découvrir pour les Verviétois nostalgiques comme moi :-)
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
C'est du haut de la tour de l'ancienne paroisse que, en 1641, on fit voler le chat.
Voici de quelle façon l'historien Detrooz raconte l'aventure :
" On a beaucoup parlé du chat volant de Vervier et on a, dans plusieurs bibliothèques, un poème imprimé à Amsterdam, rempli de plaisanteries sur ce chapitre.
Rien de plus vrai qu'on y fit la tentative l'an 1641, d'en faire voler un. On s'en est extrêmement moqué, et on a couvert de ridicule ceux qui la firent : cependant elle pouvait aussi bien réussir que les Montgolfières ou ballons aérostatiques, car on avoit employé les mêmes moyens pour faire voyager ce chat dans les airs. On l'avoit attaché à quatre vessies qu'on avoit gonflées avec du gaz; on n'a rien fait de plus pour élever les ballons que de les en emplir aussi.
Pour rendre l'animal plus léger on le fit purger, et un apothicaire, nommé Saroléa, lui administra un clystère. Il fut ensuite porté en grande cérémonie sur la tour de l'église paroissiale, d'où il fut lancé en présence d'une partie de la magistrature, qui avait pris la peine d'enjamber tous les escaliers de la tour, pour voir de plus près le chat fendre les airs; mais au lieu de s'élever, comme le ballon, il tomba tout uniment du haut en bas, sans pourtant se faire aucun mal. Les quatres vessies firent l'effet d'un parachute.
Depuis ce temps-là, quand quelqu'un fait une sottise, on lui dit qu'il a fait voler le chat : c'est une expression proverbiale des Verviétois."
Et aujourd'hui, plus de deux siècles après, le proverbe est resté populaire et quand quelqu'un veut faire de l'esbrouffe, on lui dit qu'il fait voler l'chèt.
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