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Alala, première critique de Banana Fish sur mon compte Babelio !
Ceci risque d'être... eh bien, pour tout dire, absolument non-objectif ! C'est le genre d'oeuvre que j'adore et que je suis incapable de critiquer négativement... Sachant qu'en plus c'est un manga, j'ai d'autant plus de mal à écrire un avis constructif quand ce n'est pas un roman... ^^'

Vous vous demandez alors probablement s'il y a un l'intérêt à lire cette critique. Honnêtement ? Je ne pense pas (rires). Mais ça me tenait à coeur quand même, sincèrement.

J'ai connu Banana Fish vers fin mai 2021, quand un pote m'a conseillé de regarder l'anime. Je n'avais aucune idée de quoi ça allait parler et si ça allait me plaire, mais je lui ai fait confiance.
Bon et ben... j'ai bien fait. J'ai binge watché ces 24 épisodes en 24h. Cette adaptation en série m'a à la fois détruite mentalement et fait pleurer toutes les larmes de mon corps, mais est également devenu mon anime préféré.

Aujourd'hui, on est fin novembre. Six mois plus tard, j'ai toujours une obsession pour Banana Fish. (je crois que je suis sur le point de me refaire l'anime...) La vérité, c'est que je suis réellement tombée amoureuse des personnages. Je les aime d'une manière indescriptible, c'est dingue ! (suis-je folle ? peut-être xD)

Ce n'était pas prévu que je lise les mangas (parce que quand je vais en librairie je préfère m'acheter des romans, et que je ne lis pratiquement pas de mangas du coup... -mais bon, ce n'est pas l'envie qui manque... plutôt l'argent et la place dans ma bibliothèque xD-). Sauf que... il y a eu un léger imprévu l'autre jour. J'étais avec un pote qui a voulu acheter le premier tome. du coup résultat : j'ai craqué avec lui.

Je me suis retrouvée à dévorer ce premier tome et à être allée acheter les tomes 2 et 3 deux jours plus tard. (RIP mon porte-monnaie...) Mais bon, ça valait le coup. Parce que c'est Banana Fish. Logique.

L'anime fut vraiment fidèle aux mangas. Donc ce tome 1, eh bien je l'ai juste adoré. À part l'image de Shorter chauve à laquelle je vais réellement avoir du mal à m'habituer (pourquoi pourquoi pourquoi ??!!), je sais que je vais lire la suite (après ma lecture scolaire du Rouge et le Noir, snif...) avec grand plaisir. Ash et Eiji font partie de mes personnages fictifs préférés toutes oeuvres confondues, c'est indéniable. J'ai beau connaître la fin (hum...), j'ai extrêmement hâte de lire la suite !
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Je suis fan de l'anime, et c'était donc prévisible qu'un jour, je succomberais au manga. Et c'était vraiment un plaisir de lire ce premier tome, de retrouver les personnages que j'affectionne énormément ! le monde de Banana Fish est très violent, et certaines scènes retournent le coeur. Les personnages sont attachants et le personnage d'Eiji (gros coeur sur lui) apporte une atmosphère plus douce et naïve dans un monde dur et sanglant.
Vraiment cette oeuvre est un coup de coeur !
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Akimi Yoshida, je la connais par Kamakura Diary, autant vous dire : rien mais rien à avoir avec Banana Fish. C'est un contraste fou et frappant en sachant que Banana précède Kamakura... Ici, c'est dur, dark, bad boy et coups de poings. J'ai eu du mal pour les premiers chapitres à m'imprégner dans cet environnement américain avec la guerre des gangs, les sévices, la drogue...

Tous les noms de personnages avec ces visages carrés aux nez rondouillards, ça m'a perdue, c'est old school mais c'est normal vu la période de la 1ere édition. Et pourtant...pourtant, les pages se sont tournées comme jamais lorsque j'ai rencontré Ash. Les relations gravitant autour de ce jeune homme malmené par la vie m'ont choquée et m'ont fait dévorer cette énorme édition qui me semblait bien trop épaisse. Maintenant, je n'ai qu'une hâte : savoir ce qu'il advient d'Ash et Eiji.
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J'avais pas mal entendu parler de Banana Fish lors de sa sortie en France dans les années 2000, mais je dois dire que les choix éditoriaux de Panini à l'époque (l'imprimer sur les pages jaunes) m'avaient refroidie et j'avais laissé passer la série. Les dessins un peu old school et une histoire qui n'était pas vraiment un shojo pour moi à l'époque avaient achevé de me convaincre de ne pas la prendre. Seize ans plus tard, mes goûts ont changé et j'avais envie d'un titre différent, j'ai donc profité de la superbe réédition en perfect de Panini pour me frotter à cette série tellement réputée sur le net.

Et pour le retour de Banana Fish dans son catalogue, l'éditeur a mis les petits plans dans les grands. Il propose d'abord un magnifique service presse que je suis ravie d'avoir reçu avec une boîte à l'effigie du poisson-banane emblème de la série, à l'intérieure de laquelle on trouve un superbe t-shirt avec le même dessin et surtout les deux premiers tomes dans leur nouvelle édition et traduction. Pour cela, l'éditeur a revu sa copie : exit les pages jaunes bienvenu le beau papier blanc épais de qualité, exit le petit format bienvenu le grand format, exit la jaquette classique bienvenue la jaquette avec effet impacts de balles et en prime nous avons dans chaque tome comme un tiré à part avec des moments clés de celui-ci. C'est vraiment superbe, ne manque que les pages couleurs pour que ce soit parfait !


Banana Fish est un shojo d'Akimi Yoshida sorti à la fin des années 80 et au début des années 90 au Japon dans une édition en 19 tomes, condensée en 10 ici. On y retrouve donc un dessin assez daté fait de nez en patate, de petits yeux et de mâchoires un peu trop carrées. L'histoire, elle, n'a rien des romances lycéennes dont le shojo est peuplé en France depuis une dizaine d'années. Nous sommes face à l'histoire d'un jeune chef de gang dans l'Amérique des années 80 qui va se retrouver confronté au mystère d'une drogue : la Banana Fish. C'est donc un titre plus proche du thriller que nous allons découvrir.

Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance des personnages principaux : Ash, le jeune américain chef de gang très sûr de lui et fidèle en amitié, et Eiji, un jeune japonais, apprenti journaliste qui suit son mentor aux USA et se retrouve embarqué contre son gré dans une histoire qui va le dépasser. Pas une once de romance en vue pour le moment, même si je sais qu'elle va arriver. Non c'est une histoire dense, nerveuse, sérieuse et sombre qu'Akimi Yoshida nous livre, à mille lieues de Kamakura Diary, son précédent titre publié chez nous.

Ici, elle brosse un portrait dur mais très fidèle de l'Amérique des années 80 avec ses problèmes : les gangs, la drogue, la Guerre du Vietnam et ses anciens soldats. Ce n'est pas une vision rêvée et fantasmée qu'on a sous le yeux, mais quelque chose de plus brut et sale, comme dans les bons vieux films noirs dans lesquels elle semble tirer son inspiration. D'ailleurs, j'ai trouvé la narration et le découpage des planches très cinématographiques et dans la lignée de ces films policier d'action des années 80 comme Voyage au bout de l'enfer.

Ce premier tome est une vaste exposition qui nous plonge rapidement en plein coeur de cette guerre des gangs complexe. On y découvre la vie d'Ash comme chef de gang, ses alliés et ses ennemis, sa relation trouble avec son ancien chef et surtout sa quête de réponse quant à ce qui est arrivé à son frère au Vietnam. Eiji n'arrive que dans un second temps et fait plutôt office de damoiselle en détresse qu'il va falloir sauver et qui va mettre en lumière toutes les qualités héroïques d'Ash.

Cependant on bascule aussi très vite dans un dépaysement encore plus complet avec cette Amérique des gangs des années 80 terriblement sombre, brutale et violente. C'est extrêmement surprenant de trouver ça dans un shojo, genre plus réputé pour ses amourettes par chez nous, mais j'aime cette différence que s'autorise Akimi Yoshida.

Dans la seconde partie de ce tome, Ash se fait piéger par son ancien patron et se retrouver vite arrêté pour un crime qu'il n'a pas commis, puis incarcéré dans une prison pour adultes où les dangers sont omniprésents. C'est glaçant, c'est oppressant. Il arrive des choses terribles à Ash, heureusement passé sous ellipse pour nous lecteurs, car l'autrice est tout sauf une voyeuse et que ça ne servirait pas son propos. Mais Ash reste quelqu'un de fier, indomptable et très intelligent. J'ai aimé en apprendre rapidement plus sur son passé mais aussi sur son caractère.

Il fait également une rencontre décisive en prison qui va continuer à nous relier à ce qui est arrivé à son frère avec la mystérieuse drogue "banana fish". du coup, l'enquête continue également de ce côté-là à l'extérieur de la prison, ce qui donne un vrai rythme haletant à l'histoire qui oscille entre histoire carcérale, vengeance, histoire de gangs et thriller urbain. C'est extrêmement bien raconté et pour le moment, on sent un scénario bien huilé.

Ainsi, malgré des moments assez durs psychologiquement, Akimi Yoshida a su m'embarquer dans son univers. Elle a une force d'évocation assez rare. On s'attache très vite aux personnages. On craint pour eux, on a envie de les encourager, de les consoler, etc. Après ce tome assez intense et très centré sur Ash, j'espère quand même que certaines violences vont diminuer et que le champ de l'action et des personnages va s'élargir un peu ^^

Banana Fish mérite parfaitement sa réputation. C'est un shojo à part dans ce qui a pu sortir chez nous, car oui, c'est un shojo malgré la classification de Panini en seinen... C'est d'ailleurs dommage de le réduire à ça. Les shojos aussi peuvent proposer des thrillers violents, brutaux et efficaces comme celui-ci avec une influence évidente de films et littératures américaines plongeant dans les turpitudes de leur propre pays.
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On m'a beaucoup parler de ce manga, j'en ai entendu beaucoup entendu parler également. Et j'avoue qu'à force, ça a clairement attisé ma curiosité. On m'a beaucoup conseillé l'animé aussi. Il faut vraiment que je le regarde d'ailleurs. On m'a aussi dit que cette historie aller me faire souffrir comme pas possible, que j'allais pleurer des litres et des litres de larmes. La sortie de la réédition tombe clairement à pic. C'était l'occasion parfaite pour moi d'enfin découvrir ce manga dont tout le monde parle. Et maintenant je comprends mieux ce que l'on me disait.

Je ne vous cache pas que ce premier tome est un énorme coup de coeur. Je comprends désormais l'engouement qu'il y a autour de ce manga c'est vraiment incroyable comme histoire. Rien qu'avec ce premier tome, j'ai déjà eu mes émotions qui ont joué les montagnes russes. Je sens que je ne suis clairement pas au bout de mes peines et j'ai déjà le coeur qui saigne. Je me demande comment va se dérouler la suite, j'ai déjà envie de pleurer rien que d'y penser. Et je ne vous parle même pas de l'animé.. Quand je vais le regarder, on pourra clairement entendre mon coeur se briser en un milliard de morceaux..

Je tiens à souligner le travail éditorial que je trouve absolument remarquable. Les couvertures sont d'une beauté parfaite. Tout est travaillé dans le détail et franchement je pourrais les regarder pendant des heures. Surtout lorsqu'ils sont rangé dans ma mangathèque. J'aime beaucoup le rendu avec des gros tomes comme ici. C'est tellement beau!

Je suis tombée sous le charme du personnage d'Ash. Un personnage que je trouve vraiment incroyablement bien fait. J'ai eu énormément de peine pour lui, avec ce qu'il a subit dans sa vie et ce qu'il continue de subir. Je suis même horrifiée de découvrir son histoire. Rien qu'en écrivant ces mots, j'ai le coeur qui se serre en repensant à ma lecture. Je sais qu'au final tout ça n'était que le début et que je vais continuer de souffrir et clairement, je ne suis vraiment pas prête du tout! J'ai adoré également le personnage de Eiji, je le trouve tellement adorable! Il s'est beaucoup attaché à Ash en très peu de temps. Je sens venir le truc et j'ai déjà plus que hâte de découvrir tout ça.

Clairement, ce manga est tout aussi incroyable qu'il est horriblement triste. Il joue avec nos émotions, mon coeur a loupé plusieurs battements; s'est mis à battre la chamade dans certaines situations, j'ai eu envie de pleurer un bon nombre de fois. Si vous êtes quelqu'un de vraiment très voir trop sensible, j'ai presque envie de vous dire de ne pas le lire. Il traite de sujets forts et surtout difficiles. C'est un manga empli de violence et j'en passe. C'est une histoire touchante, puissante, destructive. Je m'en vais de ce pas me jeter sur le second tome avec bien évidemment, un paquet de mouchoirs sous la main!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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La couverture et le dessin un peu old school m'ont donné envie de lire Banana Fish, qui est apparemment une belle oeuvre d'Akimi Yoshida. Nous sommes en Amérique en pleine guerre des gangs où l'on suit la vie d'Ash, un jeune délinquant assez connu et respecté dans son milieu, à tel point qu'il trafique avec l'un des plus hauts chefs de gang. Son objectif : découvrir ce que signifie Banana Fish, un code employé pendant la guerre du Vietnam, dans laquelle son grand frère ne ressortira pas indemne. J'ai apprécié cette lecture, sans être pour autant à fonds dedans. J'avoue que ce qui m'a gêné c'est un peu toute cette forte attention autour du personnage d'Ash, j'avais bizarrement l'impression que tout le monde voulait en profiter ou était amoureux de lui ! Il manque à mon goût un peu de personnages féminins, peut être cela viendra t-il après. Il n'en reste pas moins que c'est une lecture forte, originale et dans une époque très intéressante !
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Un manga que j'avais découvert il y a fort longtemps maintenant et que j'ai pu retrouver dans sa nouvelle version Perfect Edition qui nous offre un bien épais tome plein de suspenses et d'actions.

L'histoire nous plonge d'abord dans la guerre du Vietnam pour nous retrouver quelques années plus tard à New York dans une intrigue entre drogue et bandits. le livre sent bon les eighties avec l'ambiance qui va avec et certains clichés de l'époque pas toujours subtils mais pas gênants pour autant.

Je me suis surprise à voir qu'il n'a aucun chapitrage. Les bulles se lancent sans aucune pause. Je ne me souviens plus si c'était comme ça à la base. C'est un peu déconcertant mais on s'y habitue au vu de la fluidité d'écriture.

On découvre les personnages, des héros avec qui on s'y attache facilement, tout comme on souffre pour eux. Ce début de série ne nous épargne rien. Les péripéties s'enchaînent à puissance grand V sans nous laisser souffler. Je n'ai pas vu le temps passer, c'est addictif et on a envie de passer aux tomes suivants (que je n'ai pas encore hélas).

Bonne redécouverte. Je ne me souvenais plus de toute l'intrigue et j'ai apprécié de le relire pour me remémorer et retrouver une série de mangas que j'avais beaucoup apprécié à l'époque.
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“Humans can change their destiny. They have wisdom leopards don't. Besides, you're not a leopard.”
5☆|5

J'ai longtemps repoussé cette lecture. Bien longtemps. A raison sans doute. Car cette oeuvre m'a fait du mal plus qu'elle ne m'a fait du bien. Car j'ai versé trop de larmes la première fois, au point d'en redouter cette lecture. J'ai vu l'animé tiré de ce manga l'été dernier. Depuis je sais, qu'à peine serait il ouvert, ce livre me ferait pleurer toute les larmes de mon corps. J'avais raison.

Cette oeuvre est une de mes oeuvres favorites, très proche de ce que je peux définir comme chef d'oeuvre. Malgré tout elle m'a annéantie et la lecture de ce premier tome m'a brisée de l'intérieur. Car cette oeuvre fait mal. L'histoire est infiniment sombre, mais tellement intriguante. On cherche la signification de deux mots "banana fish". Et cela nous pousse à continuer. Alors on évolue dans cet univers où la déchéance humaine atteint son paroxisme, où chacun peut mourir à chaque instant. L'univers de ces gangs est empli de violence, c'est évident. Mais on évolue dans ce dernier au coté de personnages extraordinaires qui m'ont marqués à vie. Et, comme j'ai enfin pu le remarquer grâce à cette lecture, au moyen d'un coup de crayon sublime. le travail de la mangaka est supperbe à tout point de vue.

Cette oeuvre est un coup de coeur absolu. Une pure merveille. Je me dois notamment d'applaudir le scénario et la psychologie des personnages. Mais je n'aurai jamais assez de mots que pour décrire cette oeuvre. Car elle fait parti de ces favoris dans mon coeur où toute tentative pour les évaluer sera nulle. Car je n'y serais jamais objectif tant elles comptent pour moi. Par conséquent merci à Akimi Yoshida d'exister et d'avoir créé cette oeuvre. Merci d'avoir rendue ma vie meilleure.

Tw: la liste est très longue mais ce tiktok les regroupe !

https://vm.tiktok.com/ZMNYwqFnc/?k=1
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80's, Etats-Unis. Une drogue mystérieuse continue de faire des ravages dix ans après son apparition au Vietnam. « Banana Fish » a fait de nombreuses victimes chez les soldats américains. le grand frère d'Ash Lynx en fait partie. Prostitué alors qu'il n'était encore qu'un enfant, Ash est désormais un jeune chef de gang respecté. Accompagné d'Eiji, un apprenti journaliste japonais, et d'autres alliés, il tente d'élucider le mystère autour de cette drogue inconnue. Mais les enjeux sont importants, puisque c'est un véritable réseau menant vers les hautes sphères qu'il devra abattre pour venger son frère.

Pourquoi lire Banana Fish ?

• ASH, l'indomptable, est l'un des personnages les plus charismatiques qu'il m'ait été donné de lire. Sa fidélité envers ses amis, son sang-froid face aux situations les plus infectes et risquées en font un garçon digne. Et sa bonté malgré la colère qu'il s'efforce de contenir, un adolescent admirable. Ce début de relation avec Eiji, jeune homme bon mais désenchanté, me parait très prometteur et j'espère sincèrement qu'ils se pousseront mutuellement vers le haut. En réalité, tous les protagonistes sont intéressants ici. Que ce soit pour leur loyauté, leur cruauté ou leur lâcheté.

• L'INTRIGUE est vraiment bien ficelée. Dans un contexte de guerre des gangs, l'autrice traite de la guerre du Vietnam, de prison, de trafic d'enfants, de viol… Ces trois premiers tomes mettent en place les éléments nécessaires à une bonne histoire : des secrets à démasquer, une vengeance à arracher et une histoire d'amour pour se reconstruire, peut-être ?

• L'ACTION est tellement bien réalisée qu'on est complètement pris dans le moment. On tourne les pages, hors d'haleine, on s'arrête pour déguster un passage touchant puis on reprend et sans s'en rendre compte, le tome est terminé.

Vous l'aurez compris, j'ai été séduite par ce thriller subtil mêlant douceur et brutalité.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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(Review des tomes 1 et 2)

Ma review n'apportera pas grand-chose à ce qui a déjà pu être dit à propos de ce titre, mais je voulais quand même dire quelques mots pour rejoindre la plupart des avis laissés sur Internet !
Je n'avais jamais lu ou vu Banana Fish avant d'acheter la réédition, mais j'en avais quand même entendu parler ou vu des extraits. La lecture se révèle pourtant beaucoup plus parlante, tant dans l'exploration du scénario que la réception des personnages.
Au bout de 2 tomes (4 dans l'édition originale) j'ai le sentiment de commencer à toucher la toile de personnages et de trames scénaristiques qui vont nous emmener loin, bien plus loin… Un petit sentiment de ne pas « y être encore » me taraude, tant l'univers est dense et promet de s'étaler. Ça ne m'a pas empêchée d'apprécier grandement l'histoire « introduite », des histoires de gangs, de mafia, de drogues, de manipulation, de rivalités et d'ambitions politiques. C'est évidemment passionnant et A. Yoshida déroule son scénario sans aller trop vite. Heureusement, d'ailleurs, car une foule de personnages gravite déjà autour d'Ash au bout de 2 tomes, de quoi se perdre parfois (j'ai eu notamment du mal à distingue 3 personnages, tous les trois hommes blonds adultes avec des moustaches… argh). Si quelques relations sont déjà bien ancrées, la plupart ne demandent qu'à être explorées plus profondément. Vu le nombre de tomes qu'il reste, j'ai aucun doute sur le fait que ces relations ne seront pas délaissées.
Petit point par ailleurs : le titre est assez violent et trash dans son exploitation de thématiques difficiles : prostitution infantile, viol, pédophilie… Elles sont insérées dans le titre de façon à ne ce qu'elles « pètent » pas au visage du lecteur et ça rend la lecture d'autant plus déroutante. Effectivement, Ash a beau ne pas être le seul protagoniste, on vit un certain nombre de choses de son point de vue. Or, tous ces sujets sont pour lui familiers et pas forcément surprenants. le lecteur se prend alors en pleine face toutes ces révélations, sans qu'Ash n'hausse vraiment un sourcil. Déroutant ! Et écoeurant pour Ash.
Concernant le dessin, je m'attendais à avoir du mal à accrocher, mais c'est super bien passé ! Plus que ça, même, car j'apprécie beaucoup la patte de Yoshida, les expressions et poses de ses personnages. Je trouve que le cadrage et la mise en page des planches sont un peu répétitives, mais c'est un style qui colle bien au titre.
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