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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ma première erreur fut de ne pas avoir continuer directement avec « La parfaite lumière » après avoir fini « La pierre et le sabre ». Ça été un peu dur de se remettre dans le bain avec tous ces personnages. Ma seconde erreur fut d'avoir acheté une autre édition. Pour la petite histoire, j'ai trouvé « La parfaite lumière » avant « La pierre et le sabre » dans un dépôt-vente. Sauf que c'était la première édition de chez J'ai lu et qu'il se divise en deux livres. J'ai cherché en vain de trouver la même parution pour « La pierre et le sabre » (coupé également en deux romans). Après deux ans à rentrer bredouille, j'ai fini par me décider à acheter la dernière édition.
À l'époque, « J'ai lu » résumait les 850 pages du premier volet en… un peu plus d'une page. J'ai relu plusieurs fois le début, me demandant si je n'avais loupé un épisode.


Ça m'a fait plaisir de retrouver les personnages. On retrouve donc Musashi le samouraï en quête de la voie du sabre, Otsû à la recherche de son grand amour, Matachi l'ami d'enfance de Musashi toujours aussi lâche, Osugi la mère de Matachi qui ne vit que pour l'honneur de son nom, la déchéance de Akémi, Jôtarô le disciple de Musachi, Kojirô l'ennemie de Musashi et bien d'autres encore.
De nouveaux protagonistes viennent s'ancrer dans l'histoire tel que le jeune garçon trouvé par Musashi – Iori. Il prendra la place de Kojirô en tant que disciple du célèbre samouraï. D'un point de vue personnel, je l'ai moins apprécié. Cependant, j'ai beaucoup aimé le passage où il se retrouve avec la vieille mégère Osugi.
La parfaite lumière reprend les trois derniers livres de Eiji Yoshikawa. Si je n'avais pas trouvé de grosses différences entre ceux de « La pierre et le sabre », ici, on voit une cassure assez importante. Ainsi « Ciel » nous narre la métamorphose de Musashi. Fini les errances à combattre en duel l'école d'escrime (dont le nom m'a échappé). Ici, le samouraï recherche la paix et sagesse. Cette première partie est essentiellement orienté vers Musachi d'un côté et Kojirö de l'autre. Nous ne voyons guère les autres personnages. J'ai beaucoup aimé le début lorsque l'auteur parle de la capitale Edo (futur Tokyo) en pleine construction.
Puis vint le « Soleil ». Nous constatons la déchéance complète de Matachi avec une scène remarquable avec le moine Takuan ; j'en ai eu des frissons.
« Lune, la parfaite lumière » est essentillement constitué des préparatifs du duel tant attendu entre Musashi et Kojirô.

D'un ton en-dessous de « La pierre et le sabre », ce dernier volet reste un très bon livre avec quand même beaucoup de défaut. J'ai noté une fin trop « bisounours » avec l'attitude de Osugi changeante soudainement, passant d'un diable de Tasmanie à un petit chaton. Bien que le récit soit riche et immersif, il n'en demeure pas moins, qu'il possède des longueurs. Mais pour moi, le plus gros défaut, réside dans le nombre impressionnant de personnages. Déjà les principaux sont nombreux, mais tous ceux que nous croisons le sont encore plus. J'étais plusieurs fois perdu, je ne savais plus qui était qui. Toutefois, il y a plus énervant lorsque l'auteur énumère le pédigré d'un auteur. (exemple : ). J'ai souvent buté sur les noms japonais, énuméré à mainte reprise dans un seul paragraphe.
Ce fut une lecture longue, fatigante mais intéressante dans la mesure que, nous découvrons la naissance d'Edo avec le peuple (paysans, commerçants, massons,…) et le Shogun. Un récit riche par ses intrigues politiques. Un final magistral où j'ai pu ressentir la tension palpable autour de Musashi. Mais un roman n'en serait probablement pas un s'il n'y avait pas l'amour. Fort heureusement, il n'est pas aussi présent (car trop) dans le premier roman. On vibre pour Musashi et Otsû.
Après une telle lecture, inutile de préciser que j'aimerai beaucoup visiter ces lieux.
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La parfaite lumière, c'est en vérité Musashi suite et fin, puisque tel est le titre original de ce roman. L'éditeur français a repris le titre d'un chapitre pour créer un titre un peu ronflant et nipponisant.
Qu'importe, ce qui compte c'est ce qu'il y a dedans. Dans ce gros pavé qui en suit un autre, on continue a suivre Musashi, donc, dans sa quête de la Voie, de la véritable Voie qui ne soit pas que celle de la force et de l'habileté à l'épée, et ce dans une époque troublée de l'histoire japonaise.
Pour nous Musashi ne veut pas dire grand chose, mais pour les japonais c'est un peu comme dire D'Artagnan ! C'est un mythe, une figure tutélaire avec en plus une dimension spirituelle que n'a pas le héros de Dumas.
Car se battre au katana n'est pas le coeur de ce roman. Même le combat final, l'affrontement que l'on attend depuis le début est très simple, court, sans dramatisme, presque édulcoré. Tout le récit est ainsi, dit avec des mots simples, directs, sans atermoiements, sans fioritures, dans un ordre chronologique presque trop logique. Et pourtant, ça fonctionne ! Et même très bien, il faut le dire et l'avouer !
Les personnages se mêlent, se rencontrent, s'évitent, se croisent fortuitement, la chance et la malchance font tourner la grande roue de la vie, et les destins dévient en fonction des rencontres, des caractères.
Yoshikawa ne déclare pas une philosophie mais en instille une, doucement, dans sa façon de conduire l'histoire et de s'approprier L Histoire pour raconter la sienne, à sa façon, en maniant le politiquement correct, sans trop remuer ce qui peut encore fâcher, faisant peu de politique dans une aventure qui aurait pu se transformer en diatribe anti-samouraï, anti-shogunat ou que sais-je...

On comprend en tous cas le nombre d'exemplaire vendu, c'est une très belle épopée qui m'a donné envie de relire le traité des 5 roues...
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j'ai lu et relu ces deux romans au point que mes livres malgré qu'ils soient reliés commence a paraître usés (éditions France Loisir 1984)
L'histoire que nous raconte Eiji Yoshikawa est celle de Takezo Shinmen qui Après avoir survécu à la bataille de Sekigahara, va s'engager sur la Voie du Sabre pour devenir Miyamoto Musashi, figure emblématique de l'histoire du Japon.
L'auteur , je ne sais par quelle magie (aidé en cela par le Traducteur), parvient a nous faire découvrir le Japon médiéval a travers les images que son récit crées dans notre esprit.
On découvre le Japon médiéval en suivant Miyamoto Musashi dans sa quête de la "voie du Sabre" et sa rencontre,souvent sur des ponts, avec une multitude de personnage inventés ou réels.
Les duels au Sabre sont si fidèlement décris que j'avais l'impression de regarder un film, qui existe mais malheureusement n'a jamais étais projeté en France.
Merci a Dilé Léo qui a traduit ce chef d'oeuvre de la littératures Japonaise.
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Cet auteur japonais (1892 - 1962) est un des grands classiques de la littérature japonaise. Avec son roman, Musashi, il a connu au Japon un succès très important mais également outre atlantique chez nous, où le roman a été publié en deux tomes :
- La pierre et le sabre
- La parfaite lumière

Sachez que ce roman est vraiment magnifique et incontournable pour tous ceux qui se sentent un peu de sensibilité pour la culture asiatique et plus particulièrement pour les histoires de samurai. Yoshikawa raconte donc l'histoire d'un samurai très célèbre au Japon qui s'appelle Miyamoto Musashi (1584-1645). Ce personnage illustre a réellement existé et écrit un traité de stratégie. Il a longtemps vécu dans la voie du sabre et s'est illustré à de nombreuses reprises. Pour en savoir plus sur le personnage historique, vous pouvez aller voir sur Wikipédia la fiche qui lui est dédiée.

Cependant pour ne pas vous gâcher le plaisir du roman, je vous conseille de ne pas lire tout de suite ces éléments biographiques. C'est vraiment un superbe roman qui vous transportera dans le Japon de l'époque Edo et vous fera toucher une mentalité radicalement différente de la nôtre. Il fait partie de mes livres à emporter sur une île déserte !
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..
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Je ne ferai pas de distinction entre La pierre et le sabre et La parfaite lumière, le découpage de la version française valant ce qu'il vaut : rien.
Yoshikawa ne cherche pas à faire oeuvre d'Histoire, il écrit une histoire. On peut même parler d'épopée vu le souffle qui imprègne son récit. S'ajoutent un aspect initiatique à travers la quête d'accomplissement de Musashi, et un versant moralisateur (la Voie l'emporte sur l'orgueil, la tradition vaut mieux que le changement, l'ordre est supérieur au chaos...).
On a là un parfait condensé de la mentalité nippone, pas très portée sur la réforme (comme quoi les Français et les Japonais ne sont pas si différents), très idéaliste de son passé à travers la figure du samouraï (l'équivalent de notre roman national), coincée entre l'avant (l'âme japonaise tradionnelle) et le maintenant (la modernisation et l'occidentalisation). Un esprit qui est aussi celui de la maîtrise de soi, de la force intérieure, de l'excellence, de la progression sur une voie (ici celle du guerrier) comme le travail d'une vie.
Le roman idéalise beaucoup, ce qui n'a rien de scandaleux : il s'agit d'une fiction. Inventer des épisodes de la vie de Musashi, proposer un modèle parfait, en un mot fantasmer, tout cela fait partie du travail romanesque.
L'oeuvre de Yoshikawa a une portée symbolique indéniable dans le sens où elle te raconte quelque chose de plus que son texte au premier degré. Elle chante le Japon et les Japonais, du moins l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes, de leur histoire, de leurs valeurs...
Et si la symbolique te passe au-dessus, eh bien, il te reste un excellent roman historique d'aventure, du cape et épée qui n'a rien à envier à nos Trois Mousquetaires et t'occupera un moment (1600 pages au total en VF). du bruit, de la fureur, des duels au sabre et même des mouches attrapées avec des baguettes.
Lien : https://unkapart.fr/miyamoto..
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Myamoto Musach (1584-1645) approfondit sa quête spirituelle, la recherche de la Voie du Sabre. "Il vit la vérité : les techniques de l'homme d'épée n'étaient pas son but ; il cherchait une Voie du Sabre qui embrassât toute chose."

Suite de l'extraordinaire "La Pierre et le Sabre" , La Parfaite Lumière prolonge ce qui est plus qu'un roman d'aventure. Cette épopée offre un aperçu de l'histoire japonaise et l'image idéalisé que se font d'eux-mêmes les Japonais contemporains.

A l'aube du XVIIème siècle au Japon, le Samouraï, le Lettré et le Moine commencent à céder le pas face aux Marchands, aux faiseurs d'argent. "Et du matin au soir, ils ne parlaient qu'argent, argent. Ou encore travail, travail. Et ils se croient des être humains !"

La Voie du Sabre, honneur, recherche spirituelle est certes un acte guerrier mais reste indissociable de la poésie et de la calligraphie. "Je dois mettre dans chacun des caractères que je trace l'esprit de l'illumination du Bouddah. Une seule copie me prend trois jours."

Aux jeunes gens de 15 ans et aux adultes questionnant leur existence, donnez "La Pierre et le Sabre" , et laissez les continuer par "La Parfaite Lumière" ; l'excellente traduction de Léo Dilé est cadeau fait aux francophones; cette fresque romanesque possède tous les attributs du genre honneur, batailles, amours impossibles, haines, rédemption ; et par instant des perles de vie, des lumières parfaites éclaireront leurs chemins.

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Suite directe de « La pierre et le sabre » le héros, toujours en quête de le Voie du Sabre, multiplie les rencontres et se trouve confronté à divers défis dont le moindre n'est pas ses propres doutes. Mais comparé au précédent livre, j'ai trouvé celui-ci plus introspectif, moins centré sur les combats, plus axé sur la recherche philosophique de la Voie. Il ne manque cependant pas d'action pour autant, la dimension politique du Japon de cette époque est plus poussée et toujours aussi intéressante, les personnages « secondaires » enrichissent grandement le récit en trouvant eux-mêmes leurs propres destinées. L'histoire nous mène inexorablement vers un affrontement final qui aura une valeur symbolique en accord avec les trouvailles de Musashi. de belles leçons de vie parsèment ce classique dont la lecture m'a apporté réflexions et sérénité. Possiblement à relire...
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La Parfaite Lumière enchaîne donc exactement là où finissait La Pierre et le sabre, à savoir le trio Musashi, Jôtarô son disciple et Ôtsu la femme déterminée en partance pour Edo ( Tokyo), récemment promue nouvelle capitale, où Musashi espère faire carrière. Les trois sont évidemment très vite séparés, et on retrouve la structure du premier volume, à savoir les histoires parallèles des principaux personnages sur une durée de plusieurs années.
Grosso modo, les points faibles sont un peu les mêmes que sur le premier volume: des coups de théâtre pas toujours convaincant. dans le premier volume, tout le monde se ratait avec une régularité d'horloge suisse. Dans le second volume, surtout vers la fin, comme il faut bien amener le dénouement, tout le monde se retrouve comme par hasard dans la même petite ville, Iori retrouve comme par hasard aussi sa soeur abandonnée à la naissance et qu'il n'a jamais connu, des ennemis de 12 ans se réconcilient, des amis perdus de vue renouent.. vous voyez l'idée. C'est un peu maladroit et pas toujours convaincant.

L'autre difficulté de ce second volume, c'est le cadre historique: là où le premier était encore assez rural, avec juste quelques repères de noms ou de lieux, le deuxième est plus politique, puisqu'il traite en partie de l'ère Tokugawa, de l'installation du nouveau shogun à Edo, il ya des rebondissements politiques, et il n'est pas toujours évident de s'y retrouver, de savoir qui fait partie du clan Tokugawa, qui soutient le clan Toyotomi, qui fait allégeance à qui ou au contraire, qui complote contre les autres et pourquoi. Bon, l'avantage, c'est que le système politique est tellement complexe, à la fois féodal et incroyablement administratif, que maintenant, j'ai très envie d'en savoir plus sur cette période charnière.

En effet, et ça c'est une des forces du roman qui délaisse assez régulièrement le monde des samouraï et des courtisans pour s'intéresser à celui du peuple: paysans, commerçants, citadins... la société est en pleine mutation, le code d'honneur des nobles est en perte de vitesse au profit d'une caste montante, roturière mais souvent plus riche que les seigneurs: les commerçants. L'action se passe entre 1601 et 1614, donc quelques années avant la politique protectionniste de fermeture du pays, et les échanges commerciaux notamment avec les autres pays d'Asie sont florissants.

Je conclurai donc en disant que ce deuxième volume m'a un tout petit peu moins plu que le premier, par manque de connaissance sur la situation du pays, qui gêne un peu la fluidité de la lecture ( "attends voir, c'est qui lui déjà?" d'autant qu'une palanquée de nouveaux personnages viennent rejoindre ceux déjà présents), et à cause des ficelles narratives qui deviennent un peu trop visible sur les derniers chapitres. On est aussi dans quelque chose de plus philosophique, plus spirituel que ne l'était le début de la formation de Musashi, mais ça reste léger, hein, rassurez-vous encore une fois, il y a quand même une bonne grosse baston toues les 25 pages. Sinon, toujours cette ambiance un peu Dumas un peu western, que j'adore.
Lien : http://chezpurple.blogspot.c..
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La critique vaut pour les deux tomes qui constituent un tout indissociable. C'est une histoire de maturité, c'est la première des histoires de shōnen. La référence de tout ce qui se fait actuellement au Japon, non seulement en histoire de samouraï, mais de parcours initiatique.
Suivez Tazekô, adolescent bagarreur et impulsif impliqué presque malgré dans une bataille dont il ne saisit pas l'importance, dans son parcours de maturité jusqu'au devenir un maitre d'épée accomplie, et s'entend, sans agressivité ni violence.
C'est plein de réflexions spirituelles sur la voie du samouraï, sur le monde, sur la politique, celle en général, celle sur le pays de l'époque. On en ressort bouleversé.
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Souvent le lecteur s'arrête après avoir lu la pierre et le sabre. La parfaite lumière est la suite et la recherche de la perfection par ce guerrier hors norme. Il va chercher le coté spirituel de sa quête. L'oeuvre est complémentaire. La description de l'époque et de la pensée japonaise enchante comme moi les passionnés du Japon.
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