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J'ai lu le premier tome des aventures de Musashi il y a quelques années. le deuxième, intitulé La parfaite lumière, se faisait attendre depuis un bon moment et, récemment, j'ai décidé qu'il était plus que temps de m'y remettre. Il faut dire que leur auteur, Eiji Yoshikawa, a produit des briques, d'environ 700 pages chacune. Après coup, je regrette d'avoir pris toutes ces années entre les deux. Au début du roman, il y a bien un petit résumé, d'une page environ, qui récapitule les principaux événements du tome précédent. Musashi revient de la guerre, tombe en amour avec Otsu l'ex-fiancée d'un ami, Osugi la mère de ce dernier le prend mal et poursuit les amoureux qui rencontrent beaucoup d'obstacles dans ce Japon médiéval rempli de bandits. Je croyais que ça allait suffire. Malheureusement, assez rapidement, plusieurs personnages mineurs apparaissent ici et là et, si leur identité me revenait en mémoire plutôt facilement, leur rôle dans l'histoire restait vague. Je crois qu'un index des personnages aurait été utile.

Pour ce qui est l'intrigue… bof. Elle est assez répétitive. Comme dans le premier tome, beaucoup d'action. Musashi malgré sa quête spirituelle de la « Voie du sabre » se retrouve continuellement confronté à des malfrats, ils se battent, le protagoniste gagne. Jotaru et Otsu tentent de le retrouver, la vieille Osugi aussi, quoique pour les malmener. Un jeu du chat et de la souris. Bref, du déjà vue. En lisant, je n'avais pas l'impression que l'histoire progressait, plutôt qu'on étirait le tout. Bien sûr, on retrouve dans La parfaite lumière quelques éléments que j'ai aimés. Par exemple, la relation de maître-disciple entre Musashi et Iori était intéressante (meilleure que celle entre Musashi et Jotaru). Même chose pour son amitié avec le forgeron Kosuke (le polisseur d'âmes). Des moments empreints de spiritualité, qui changeaient de l'action. Alors, on comprend que la « Voie du sabre », les arts martiaux japonais, c'est davantage que des jeux de bretteurs mais toute une philosophie. Pour finir, est-ce que j'ai aimé ce roman? Un peu. Je l'ai lu parce que j'avais commencé le premier et je suis satisfait d'être allé au bout de l'expérience. Est-ce que je le recommande? Oui, à ceux qui aiment les histoires de samouraïs et, surtout, ceux qui en ont déjà lues. Je ne suis pas certain qu'un néophyte pourrait apprécier les aventures de Musashi à leur juste valeur.
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Ma première erreur fut de ne pas avoir continuer directement avec « La parfaite lumière » après avoir fini « La pierre et le sabre ». Ça été un peu dur de se remettre dans le bain avec tous ces personnages. Ma seconde erreur fut d'avoir acheté une autre édition. Pour la petite histoire, j'ai trouvé « La parfaite lumière » avant « La pierre et le sabre » dans un dépôt-vente. Sauf que c'était la première édition de chez J'ai lu et qu'il se divise en deux livres. J'ai cherché en vain de trouver la même parution pour « La pierre et le sabre » (coupé également en deux romans). Après deux ans à rentrer bredouille, j'ai fini par me décider à acheter la dernière édition.
À l'époque, « J'ai lu » résumait les 850 pages du premier volet en… un peu plus d'une page. J'ai relu plusieurs fois le début, me demandant si je n'avais loupé un épisode.


Ça m'a fait plaisir de retrouver les personnages. On retrouve donc Musashi le samouraï en quête de la voie du sabre, Otsû à la recherche de son grand amour, Matachi l'ami d'enfance de Musashi toujours aussi lâche, Osugi la mère de Matachi qui ne vit que pour l'honneur de son nom, la déchéance de Akémi, Jôtarô le disciple de Musachi, Kojirô l'ennemie de Musashi et bien d'autres encore.
De nouveaux protagonistes viennent s'ancrer dans l'histoire tel que le jeune garçon trouvé par Musashi – Iori. Il prendra la place de Kojirô en tant que disciple du célèbre samouraï. D'un point de vue personnel, je l'ai moins apprécié. Cependant, j'ai beaucoup aimé le passage où il se retrouve avec la vieille mégère Osugi.
La parfaite lumière reprend les trois derniers livres de Eiji Yoshikawa. Si je n'avais pas trouvé de grosses différences entre ceux de « La pierre et le sabre », ici, on voit une cassure assez importante. Ainsi « Ciel » nous narre la métamorphose de Musashi. Fini les errances à combattre en duel l'école d'escrime (dont le nom m'a échappé). Ici, le samouraï recherche la paix et sagesse. Cette première partie est essentiellement orienté vers Musachi d'un côté et Kojirö de l'autre. Nous ne voyons guère les autres personnages. J'ai beaucoup aimé le début lorsque l'auteur parle de la capitale Edo (futur Tokyo) en pleine construction.
Puis vint le « Soleil ». Nous constatons la déchéance complète de Matachi avec une scène remarquable avec le moine Takuan ; j'en ai eu des frissons.
« Lune, la parfaite lumière » est essentillement constitué des préparatifs du duel tant attendu entre Musashi et Kojirô.

D'un ton en-dessous de « La pierre et le sabre », ce dernier volet reste un très bon livre avec quand même beaucoup de défaut. J'ai noté une fin trop « bisounours » avec l'attitude de Osugi changeante soudainement, passant d'un diable de Tasmanie à un petit chaton. Bien que le récit soit riche et immersif, il n'en demeure pas moins, qu'il possède des longueurs. Mais pour moi, le plus gros défaut, réside dans le nombre impressionnant de personnages. Déjà les principaux sont nombreux, mais tous ceux que nous croisons le sont encore plus. J'étais plusieurs fois perdu, je ne savais plus qui était qui. Toutefois, il y a plus énervant lorsque l'auteur énumère le pédigré d'un auteur. (exemple : ). J'ai souvent buté sur les noms japonais, énuméré à mainte reprise dans un seul paragraphe.
Ce fut une lecture longue, fatigante mais intéressante dans la mesure que, nous découvrons la naissance d'Edo avec le peuple (paysans, commerçants, massons,…) et le Shogun. Un récit riche par ses intrigues politiques. Un final magistral où j'ai pu ressentir la tension palpable autour de Musashi. Mais un roman n'en serait probablement pas un s'il n'y avait pas l'amour. Fort heureusement, il n'est pas aussi présent (car trop) dans le premier roman. On vibre pour Musashi et Otsû.
Après une telle lecture, inutile de préciser que j'aimerai beaucoup visiter ces lieux.
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La parfaite lumière, c'est en vérité Musashi suite et fin, puisque tel est le titre original de ce roman. L'éditeur français a repris le titre d'un chapitre pour créer un titre un peu ronflant et nipponisant.
Qu'importe, ce qui compte c'est ce qu'il y a dedans. Dans ce gros pavé qui en suit un autre, on continue a suivre Musashi, donc, dans sa quête de la Voie, de la véritable Voie qui ne soit pas que celle de la force et de l'habileté à l'épée, et ce dans une époque troublée de l'histoire japonaise.
Pour nous Musashi ne veut pas dire grand chose, mais pour les japonais c'est un peu comme dire D'Artagnan ! C'est un mythe, une figure tutélaire avec en plus une dimension spirituelle que n'a pas le héros de Dumas.
Car se battre au katana n'est pas le coeur de ce roman. Même le combat final, l'affrontement que l'on attend depuis le début est très simple, court, sans dramatisme, presque édulcoré. Tout le récit est ainsi, dit avec des mots simples, directs, sans atermoiements, sans fioritures, dans un ordre chronologique presque trop logique. Et pourtant, ça fonctionne ! Et même très bien, il faut le dire et l'avouer !
Les personnages se mêlent, se rencontrent, s'évitent, se croisent fortuitement, la chance et la malchance font tourner la grande roue de la vie, et les destins dévient en fonction des rencontres, des caractères.
Yoshikawa ne déclare pas une philosophie mais en instille une, doucement, dans sa façon de conduire l'histoire et de s'approprier L Histoire pour raconter la sienne, à sa façon, en maniant le politiquement correct, sans trop remuer ce qui peut encore fâcher, faisant peu de politique dans une aventure qui aurait pu se transformer en diatribe anti-samouraï, anti-shogunat ou que sais-je...

On comprend en tous cas le nombre d'exemplaire vendu, c'est une très belle épopée qui m'a donné envie de relire le traité des 5 roues...
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La Parfaite Lumière est la suite directe et en fait constitue pour moi un tout indissociable avec La Pierre et le Sable. Aussi , je produis ici la même critique que sur le tome 1 :

Musashi, roman d'aventure et initiatique japonais, paru initialement en feuilletons entre 1935 et 1939, a été traduit en deux volumes, La Pierre et le Sabre, 840 pages, puis La Parfaite Lumière, 690 pages. C'est visiblement un roman très connu au Japon, qui rend hommage à un personnage historique faisant partie du panthéon national.

L'histoire est simple, et riche à la fois, bien construite : deux frères d'armes, après une grave défaite, vont connaître des destins croisés, forts différents, mêlant survie, amours, combats, choix spirituels... et mettant à l'épreuve leur courage et leur sens de l'honneur. Il s'agit donc avant tout d'un roman d'aventures. Malgré le poids papier des deux tomes, ils se lisent très bien, tout aussi digestes que le Seigneur des Anneaux ou Les Trois Mousquetaires.

Mais, par son thème et par son auteur, le livre revêt aussi une dimension spirituelle et est, à ce titre , un roman initiatique. Au-delà d'exploits plus ou moins romancés, tout tourne autour du Bushido ("voie du guerrier"), qui n'est pas qu'un code de conduite guerrier mais un code moral au sens large, reprenant des principes shintoïstes, bouddhistes et confucianistes. Il semble que la société japonaise, même moderne, soit encore profondément marquée par ces valeurs, que ce soit pour les remettre en cause depuis l'ère Meiji et après-Guerre, ou au contraire pour en conserver les fondamentaux.

On peut enfin le considérer comme roman historique et moyen d'ouverture culturelle à double titre : d'une part les aventures décrites se déroulent dans le Japon shogunal du XVIIème Siècle, époque Togukawa, que nous autres européens croyons connaître un peu par les estampes de l'époque et certains fims, japonais ou non.
Ce livre permet d'approfondir la compréhension des moeurs (les rapports hommes femmes notamment) et principes spirituels (le bushido) qui régissent cette société féodale en pleine mutation.

D'autre part, Eiji Yoshikawa écrit cet hommage à un héros national et aux valeurs traditionnelles japonaises alors que le pays envahit la Chine (cf le Lotus Bleu) et s'apprête , quelques années plus tard, à affirmer son nationalisme au niveau mondial à Pearl Harbor. J'ai d'ailleurs noté avec intérêt que le Gorin no Shō théorisé à la fin de sa vie par le véritable Miyamoto Musashi, et l'un des fils rouges du roman, est toujours très populaire au Japon, depuis que la Hagakure, autre voie professée par Yamamoto Tsunetomo, s'est trouvée blâmée suite à son usage durant le seconde Guerre mondiale.

En résumé, une découverte pleine de richesses pour le lecteur français, et un grand Roman, dont j'ai avalé les pages et refermé le second tome avec le regret qu'il n'y en ait pas un troisième... or, je me lasse habituellement très vite des sagas, et Dumas et Tolkien sont parmi les rares à m'avoir fait un tel effet...
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La parfaite lumière est la suite de la pierre et le sabre de Eiji Yoshikawa qui va nous faire vivre pendant 698 pages la vie du héros du Japon : Miyamoto Musashi !
C'est le roman de la maturité pour ce ronin qui avait été vainqueur de nombreux combats et qui tend de plus en plus vers la spiritualité, la perfection du corps et de l'âme jusqu'à aider les paysans, les malheureux et former de jeunes disciples Jotarô et Iori .
Il est toujours amoureux de la douce Otsû et encore persécuté par l'enragée Osugi qui le poursuit de sa hargne !
Quant à Matahachi, aidé des conseils de Musashi et prenant pour guides Takuan et Gudo : il veut se destiner à la prêtrise mais, sur son chemin il rencontre son épouse Akemi avec un bébé et il va y renoncer pour devenir un vrai père et un vrai époux. !
Pour mettre fin aux ragots, aux calomnies qui circulent à son propos, Musashi doit livrer un ultime combat et affronter Sasak Kojirô !
C'est l' affrontement entre deux hommes très différents : l'un est un arrogant, ambitieux et cruel samouraï et, Musashi qui est devenu un sage en suivant la Voie du Sabre !
Deux conceptions du combat qui préfigure la rencontre du Bien et du Mal....
Musahi a placé sa confiance dans le sabre de l'esprit et, Sasak dans le sabre de la force et de l'adresse !
Mais c'est la sagesse qui mène à la parfaite lumière et on peut deviner l'issue de ce combat !
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Suite et fin de « La Pierre et le Sabre », « La Parfaite Lumière » nous entraîne pour la seconde fois sur les traces du samouraï errant Miyamoto Musachi. A l'issu du premier tome, une nouvelle étape a été franchi dans l'apprentissage de Musachi : fini la longue errance d'école en école pour affronter les meilleurs hommes d'arme du Japon. Musachi aspire à présent à la paix et à la sagesse pour discipliner ainsi la bête qui est en lui et s'installe dans un village de paysans pour découvrir le travail de la terre. Sur le plan affectif, c'est également un nouveau départ, puisque notre héros s'est séparé de sa dulcinée Otsu et de son apprenti Jotaro – contre son gré certes, mais force est de remarquer qu'il n'en fait pas une maladie…

Pourtant si Musachi souhaite déserter le monde, le monde quant à lui ne montre aucune volonté de le laisser tranquille. Un petit palefrenier, Iori, s'attache à ses pas dans l'espoir de devenir lui-même samouraï et la vieille marâtre Osugi continue sa chasse acharnée à travers le Japon pour ramener la tête de Musachi à son village natal. Au même moment, un jeune samouraï talentueux, Sasaki Kojirö, voyage de ville en ville en disant pire que pendre de Musachi, blâmant sa lâcheté supposée et sa vulgarité. Viendra bientôt le moment où les deux jeunes hommes ne pourront plus s'éviter, l'heure qui départagera leurs deux conceptions de la voie du Sabre, l'une fondée entièrement sur la technique, l'autre sur la pureté de l'âme.

Un affrontement un poil manichéen, me diriez-vous, et vous aurez raison. La construction en miroir des deux personnalités de Kogirö et Musachi n'a jamais laissé de doute sur la supériorité de ce dernier. Brillant homme d'épée, mais doté d'un tempérament ambitieux, sournois et volontiers cruel – y compris vis-à-vis des faibles comme pourrait en témoigner la pauvre Akemi – Kogirö s'affirme clairement comme l'antithèse de Musachi, son double maléfique, condamné à la défaite finale par ses déficiences morales. On retrouve cette construction en miroir chez de nombreux duo de personnages : Otsu et Akemi, Iori et Jotaro, Musachi et Matahachi. Là où le premier membre duo s'avance vers la lumière, le second s'enfonce dans les ténèbres et la déchéance. Je respecte ce parti-pris mais je trouve qu'il laisse peu de place à la surprise, enlevant un peu de ce qui faisait le sel de la première partie des aventures de Musachi.

La rupture de ton avec le volume précédent n'en reste pas moins plaisante et les petites plages de calme par-ci par-là bienvenues – tous ces affrontements cela lasse un peu à la longue… Les nouveaux personnages sont attachants et assez bien typés, même si certains ont un petit goût de déjà-vu. Quelques évolutions de caractères sont un peu trop radicales et on peut regretter la transformation sur le tard de l'acerbe Osugi en gentille vieille femme pleine de bonne volonté. Elle était bien plus amusante quand elle tyrannisait son monde et aboyait sur la moindre innocente victime à sa portée ! Finalement, tout est bien qui finit bien : les amis séparés se retrouvent, les familles brisées se ressoudent, les méchants sont punis et les gentils triomphent. le tout donne une conclusion sans surprise, ni grande complexité, mais assez prenante tout de même et une suite de bonne qualité malgré ses quelques défauts. Dans tous les cas, un must have pour les amateurs de cape et d'épée.
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j'ai lu et relu ces deux romans au point que mes livres malgré qu'ils soient reliés commence a paraître usés (éditions France Loisir 1984)
L'histoire que nous raconte Eiji Yoshikawa est celle de Takezo Shinmen qui Après avoir survécu à la bataille de Sekigahara, va s'engager sur la Voie du Sabre pour devenir Miyamoto Musashi, figure emblématique de l'histoire du Japon.
L'auteur , je ne sais par quelle magie (aidé en cela par le Traducteur), parvient a nous faire découvrir le Japon médiéval a travers les images que son récit crées dans notre esprit.
On découvre le Japon médiéval en suivant Miyamoto Musashi dans sa quête de la "voie du Sabre" et sa rencontre,souvent sur des ponts, avec une multitude de personnage inventés ou réels.
Les duels au Sabre sont si fidèlement décris que j'avais l'impression de regarder un film, qui existe mais malheureusement n'a jamais étais projeté en France.
Merci a Dilé Léo qui a traduit ce chef d'oeuvre de la littératures Japonaise.
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La parfaite Lumière reprend là où s'était arrêté le premier tome: Musashi et ses compagnons voyagent plus ou moins ensemble avant d'être brutalement séparés et de prendre des chemins différents.

Les évènements qui ouvrent ce tome font partie des raisons pour lesquelles j'ai beaucoup moins apprécié celui-ci que le précédent: (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Cet auteur japonais (1892 - 1962) est un des grands classiques de la littérature japonaise. Avec son roman, Musashi, il a connu au Japon un succès très important mais également outre atlantique chez nous, où le roman a été publié en deux tomes :
- La pierre et le sabre
- La parfaite lumière

Sachez que ce roman est vraiment magnifique et incontournable pour tous ceux qui se sentent un peu de sensibilité pour la culture asiatique et plus particulièrement pour les histoires de samurai. Yoshikawa raconte donc l'histoire d'un samurai très célèbre au Japon qui s'appelle Miyamoto Musashi (1584-1645). Ce personnage illustre a réellement existé et écrit un traité de stratégie. Il a longtemps vécu dans la voie du sabre et s'est illustré à de nombreuses reprises. Pour en savoir plus sur le personnage historique, vous pouvez aller voir sur Wikipédia la fiche qui lui est dédiée.

Cependant pour ne pas vous gâcher le plaisir du roman, je vous conseille de ne pas lire tout de suite ces éléments biographiques. C'est vraiment un superbe roman qui vous transportera dans le Japon de l'époque Edo et vous fera toucher une mentalité radicalement différente de la nôtre. Il fait partie de mes livres à emporter sur une île déserte !
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..
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Je n'aurais sans doute pas du laisser passer plusieurs semaines avant de lire la suite des aventures de Musashi car j'ai eu beaucoup de mal à m'y replonger et à retrouver le plaisir de lecture éprouvé avec le premier tome. Premier écueil et non des moindres, j'avais oublié un certain nombre de personnages et leurs noms ne m'évoquaient plus rien. Deuxième écueil, les incessantes séparations qui surviennent entre les héros finissent par s'avérer frustrantes à la longue : le romancier semble prendre un malin plaisir à empêcher ses héros de se retrouver, à faire en sorte qu'ils se manquent de peu. Cet acharnement du sort contribue bien sûr à rallonger la narration en nous offrant de multiples rebondissements mais je les ai moins goûtés que dans le premier volume.
Troisième écueil enfin, Eiji Yoshikawa délaisse certains des héros auxquels nous nous étions attachés pour en introduire d'autres qui prennent presque plus d'importance que les premiers.

Enfin, après bien des efforts, j'ai fini par retrouver une fluidité de lecture agréable et de l'intérêt pour le lent cheminement de Musashi vers la Voie de l'Illumination. le samouraï s'est fait plus sage, évoluant vers une forme de discipline davantage tournée vers les autres, moins égoïste mais ô combien difficile. Calligraphie, peinture, sculpture, travail de la terre, défense des opprimés, sacrifices, Musashi délaisse son sabre pour la Voie de la sagesse. Ce ne sera que pour mieux affronter son rival de toujours Sasaki Kojirō, lors d'un dernier duel devenu légendaire.

Mais l'évolution décevante de certains personnages comme celui d'Osugi, la vieille ennemie de Musashi et le quasi abandon d'autres personnages comme Akemi, Matahachi ou Jōtarō ont fini par me décevoir, tandis que la réintroduction à la fin du roman d'anciens personnages a achevé de me perdre. Bref, une lecture en demi-teinte !

Un conseil donc : lisez ce tome immédiatement après le précédent pour ne pas en perdre le fil et la flamme !

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