La pierre et le sabre

Avec sa suite La Parfaite Lumière, une épopée dumassienne, au sein de laquelle chaque personnages est un héros en soi, habitée par la philosophie japonaise.
Long forcément mais sans nul doute, un livre à lire absolument, surtout si vous êtes attiré par le Japon et sa culture.

Première partie du roman culte de Eiji Yoshikawa narrant les aventures du plus célèbre des samouraï japonais, Miyamoto Musashi et autant le dire, c'est une lecture que je recommande fortement.
Le livre est un condensé de culture japonaise, d'histoire et de philosophie boudhiste.
Sans aller dans les détails, le jeune Takezô (bientôt renommé Musashi) se lance dans une quête initiatique à travers le Japon féodale. Son but est simple, affronter les plus grands guerriers de son époque, pour trouver la vérité qui se trouverait au bout de "La Voie du Sabre". Cette quête initiatique le poussera à rencontrer des personnages hauts en couleurs, comme le stoïque moine bouddhiste Takuan, les maître sabreurs de la maison Yoshioka, l'intrépide Jotarô. Sans parler de ses amis d'enfances dont on suivra aussi les aventures : le lâche Matahachi et la brave Otsu.
L'un des aspects que j'apprécie le plus, c'est que la quête de Musashi est extrémement introvertie, s'il reçoit des paroles sages et des conseils réguliers des personnages qu'il rencontre. C'est de lui-même que Musashi évoluera au cours de l'histoire. Il n'y a pas un mentor qui lui montrera la réponse mais des rencontres qui l'enrichiront (tout autant que la solitude qu'il se force à garder).
Les quelques scènes de véritables actions donneront une tension supplémentaire au livre. Musashi s'attaque à des titans, des grands noms contre lesquels un simple Rônin campagnard à la formation au sabre plus que douteuse ne devrait avoir aucune chance. Je ne doute pas qu'un lecteur non-initié à l'Histoire du Japon et de ce personnage, apprécieront grandement la tension palpable avant chaque défis.

Des défauts dans l'oeuvre, il y en a, trop de rencontres entre les personnages se font au hasard. on devra patienter parfois plusieurs longs chapitres à suivre des personnages détestable comme Osugi ou Matahachi avant de retourner sur les aventures de Musashi.
Je ne dis pas que ces personnages sont mal écrits, mais je ne pense pas que l'auteur ai réussie nous faire apprécier ces personnages, bien trop antipathiques. de même, il y a profusion de personnages, parfois moyennement détaillé, si bien que même le lecteur attentif pourra se perdre et confondre les noms (autant les noms japonais aident au dépaysement, autant ça n'aide pas ma pauvre mémoire).

Est-ce que je recommande ce livre ? Bien sûr ! A tout le monde ? Je ne suis pas sûr, il faut savoir dans quoi on s'engage, avoir un intérêt certains pour la culture japonaise. Ce que je peux dire de sûr, c'est que ce très bon livre peut se voir comme une introduction au encore plus grandiose "La lumière Parfaite" !

Oufff! Véritable chef-d'oeuvre du classique japonais! Une fresque de courage et de la quête de soi! Un roman de force et de puissance mais aussi un roman d'apprentissage et d'initiation à dompter les ardeurs fougueuses de la jeunesse et à briser son moi afin de parvenir à transcender la perception des cinq sens en une force intérieure...
Eiji Yoshikawa nous plonge, avec des oscillations aussi fructueuses, dans le monde médiéval japonais, à l'époque des samouraïs, au moment où les combats pour l'honneur caractérisaient le quotidien des samouraïs ou des clans, un moment où être le plus fort est une obstination d'un homme sensé...

Premier tome sur la vie romancée de Takezo, futur Musashi Miyamoto.
On le suit dans ses premiers pas, ses horreurs, ses erreurs qui lui permettront de comprendre le but de sa vie, la voie du sabre.
L'écriture lente et passionnante me rappelle celle de Dumas et le Comte de Monte cristo. On ressent une certaine frustration concernant sa relation avec Otsù, mais c'est une autre époque, un autre monde.
En un mot, passionnant !

Relecture après 10 ans afin de pouvoir partager des souvenirs de lecture commune avec un ami, l'épopée de Musashi m'a de nouveau séduite, mes souvenirs étant plus que flous, ce fut par conséquent une redécouverte plus que bienvenue.

Cette première partie de l'histoire romancée de Miyamoto Musashi débute par sa jeunesse, sous le nom de Takezo, à la bataille de Sekigahara et raconte la recherche et les débuts de sa philosophie martiale. On y découvre l'histoire d'un jeune homme, ainsi que, principalement, son ami Matahachi et d'Otsu, la fiancée de ce dernier.
Sa quête de maturité et de renommée est des plus intéressantes et nous fait voyager dans un japon féodal à la culture admirable. On y retrouve les préoccupations martiales et d'honneurs liées aux hommes de ce temps ainsi qu'un rapport à l'amour par la personne d'Otsu des plus agréables et intrigants . Ce voyage aux côtés de ce grand personnage de l'époque féodale nippone ne manque pas de péripéties et nous fait visiter une multiplicité de lieux plus intéressants les uns que les autres.

Comme il sied à Eiji Yoshikawa, la lecture est distrayante et plaisante mais ne manque jamais de philosophie nous faisant réfléchir à nos propres problématiques.
Les personnages sont attachants et leur quête des plus entraînantes.
Je ne puis que conseiller la lecture ou relecture de ce classique de la littérature nippone contemporaine qui ne manque pas de qualités et nous fera voyager durant de longues heures en cette période de confinement forcé. Car oui cela a beau être un beau gros pavé vous ne le sentirez pas passer! :D

Musashi est un jeune homme plein de fougue et d'espérance. Il n'a qu'un rêve celui de devenir Samouraï. Mais dans un Japon en pleine reconstruction, cela ne va pas être facile. Il va devoir apprendre son chemin seul, il va devoir trouver seul la voie du Samouraî.

J'ai eu du mal au début à me plonger dans ce Japon médiéval, d'autant qu'en général ce type de roman n'est pas dans mes préférées.
Toutefois j'ai bien aimé suivre les aventures de Musahi, plonger dans un Japon que je connaissais à travers les films petites à savoir les batailles de Samouraï pour l'honneur, les histoires d'amour fleur bleu (du moins c'est que je pensais petite). Petite pour moi ce n'était que de la fiction, le risque de se voir affronter la mort à chaque coin de rue pour un manque de respect ou par amour pour son école de combat. Je viens de m'apercevoir que c'était ça le Japon : tout repose sur des questions de valeurs de quête et d'honneur.

Au final cela m'a fait passer un bon moment et j'ai eu envie de voir à nouveau ces vieux films.

Deux amis d'enfance :
Takezô et Matahachi qui sont les seuls survivants du massacre de Sekigahara ( XVIIéme siècle ) au Japon !
Ils rencontrent Akemi qui dépouille des cadavres pour le compte de sa mère Okô.
Ils sont tous deux fils de samouraï mais, Matahachi va se laisser aller à la paresse, à la boisson pour mener une vie douillette auprès de la courtisane Okô et de sa fille.
Par contre Takezô veut dominer son tempérament brutal et sa force exceptionnelle en se consacrant à la Voie du Sabre.
Suite à la rencontre du moine Zen Takuan,il va changer de nom et devenir Musashi, pour continuer sa quête en se mesurant à tous les grands escrimeurs du Japon.
Pendant 860 pages, Eiji Yoshikawa nous fait découvrir la sociologie, la politique et l'éthique des habitants de ce Japon médiéval ainsi que l'épopée de ce ronin habile et déterminé qui sera poursuivi pendant tout le récit par Osugi : qui est la mère de Matahachi et qui lui reproche d'avoir entrainé son fils dans la guerre ! Il sera aimé par la douce Otsù et aidé par son jeune disciple Jotarô ... il va défier avec son épée en bois les escrimeurs de la fameuse école de Yoshiako !
C'est avec détermination, lucidité, et bravoure qu'il va remporter tous les duels qui lui sont proposés ( ou imposés ) : il vaincra les fils de Kempo : Seijurô et Denschirô et sera poursuivi par les Yoshiakos qui veulent venger les leurs ainsi que l'honneur de l'école !
Musashi deviendra une légende pour ses combats, en particulier avec sa technique des " 2 sabres ", et sa spiritualité, sa persévérance au service de la Voie du Sabre !

Une superbe épopée initiatique dans le monde des samouraïs du 17ème siècle.
On a l'impression de voir un film de Kurosawa.

Myiamoto Musashi, les Japonais au XVIIe siècle, dépaysement, aventure et réflexion.

L'équivalent japonais des « Trois mousquetaires » avec le même aspect mythifié ici des samouraï ( Voir pour la réalité l'excellent livre « les guerriers dans la rizière » ) et le même souffle épique qui emporte le lecteur . Les personnages : Musahi ,le héros en devenir, Otsu l'amoureuse transie , Takuan , le moine zen sentencieux et deus ex machina , Jotaro l'acolyte et les « méchants » Matahachi le raté et sa terrible mère (style Ma dalton à la japonaise) . Cette partie est un classique parcours d'initiation amenant le héros vers sa maturité . Personnellement j'adore la saga mais ici particulièrement l'épisode de la Pivoine blanche …