La pierre et le sabre

Pour le coup, c'est réellement le genre d'histoire vers laquelle je ne me serais jamais tournée si elle ne m'avait pas été conseillée ! Et je serais passée à côté d'un super livre qui m'a accroché du début à la fin…en parlant de fin, il s'agit d'un premier tome malgré sa densité (856 pages).
Nous sommes plongés dans le Japon du 17ème siècle, le temps où la Voie du sabre et du Samouraï était un temps sacré que beaucoup d'hommes souhaitaient suivre ! Nous suivons un jeune homme, nommé Takezo, qui aspire à suivre cette voie coûte que coûte et consacrer sa vie à la perfection de son art ! Un roman de cape et d'épée sur fond de romance dans lequel, outre le personnage principal, nous allons aussi découvrir pleins d'autres personnages tous plus intéressant les uns que les autres et surtout voyager au coeur du Japon, en découvrir son histoire et ses valeurs ! 🙏
Un vrai livre coup de coeur !
« la pierre et le sabre » est considéré comme le « autant en emporte le vent » japonais.

J'avais lu quelque part que Eiji Yoshikawa était le Victor Hugo japonais. C'est ce qui m'a donné envie de lire cette épopée racontant la vie des guerriers et samouraïs. Une bonne envie car le récit m'a étonnée, passionnée, même si je suis assez contente de ne pas avoir vécu à cette époque où la vie ne valait pas grand-chose, celle des hommes qui mouraient dans d'atroces combats et celle des femmes qui n'étaient que des servantes, des prostituées ou même rien du tout.

Un roman que je prends toujours énormément de plaisir à relire. Et c'est toujours une découverte à chaque fois tant il est dense.
Nous découvrons les aventures du jeune Miyamoto Musashi, figure emblématique du Japon, reprise dans de nombreux ouvrages tels des romans ou des mangas. Mais ce qui est fascinant avec ce personnage c'est qu'il a réellement existé !
Ce roman est considéré comme le "Autant en emporte le vent japonais" et j'adhère totalement à la description ! Je ne peux que le recommander.

Les deux volets de la saga Miyamoto Musashi publiés en France sous les titres "La pierre et le sabre" et "La parfaite lumière" m'accompagnent depuis ma jeunesse : ce chef d'oeuvre d'Eiji Yoshikawa fait de lui un conteur du niveau d'Alexandre Dumas pour la France ou de Garcia Marquez pour la Colombie. Je ne me lasse pas de relire cette prose purement romanesque qui fait revivre avec tant de précision le Japon classique du début de l'ère Tokugawa.
Miyamoto Musashi est, bien plus que notre D Artagnan qui représente avec Cyrano un concentré rêvé de notre caractère national, le parangon des aspirations spirituelles du peuple japonais, parcourant dans le doute et les périls le chemin paradoxal d'un guerrier à la recherche de l'illumination zen.
Ce grand roman est le récit d'une vie, en même temps que celui d'une époque et d'une civilisation. C'est beau et puissant. C'est riche et voluptueux.
Il s'agit de l'un des chefs d'oeuvre de la littérature mondiale, ni plus ni moins.

🤩 Mon coup de coeur de ce début d'année. Une lecture aussi passionnante que gratifiante. Il y a tout dans ce roman. le voyage d'un homme vers son rêve. le voyage d'un pays en guerre qui découvre la paix et l'oisiveté. le voyage d'initiation contemplatif suivant les routes du Japon. Enfin le voyage d'un lecteur vers un apprentissage réfléchi. 🇯🇵

📚 Ce que je prenais simplement pour un roman de cape et d'épée s'est finalement transformé en véritable recueil de pensée : un guide spirituel pas loin de devenir une Bible à mes yeux. Les leçons apprises rudement par Musashi ont vibré dans mon for intérieur me laissant sortir de ce roman transi par la volonté de trouver ma voie et d'avancer toujours plus vers mes rêves.

🧘‍♂️ Entre tradition et modernité, Eiji Yoshikawa s'attaque au sens véritable de la vie d'un homme guidé par l'honneur et la volonté de devenir un humain véritable. L'auteur nous montre la voie et nous prévient des sombres dangers venus obscurcir nos destins. En effet, à travers des personnages riches en couleur l'auteur dénonce les vices de son temps, mais aussi du nôtre : l'oisiveté, les désirs charnels et pécuniers, les flatteries.

💪 À travers le chemin d'un samouraï, Eiji Yoshikawa nous rappelle que le bonheur est un combat qu'il faut pleinement construire, pas à pas, brique par brique. La rigueur et la volonté d'apprentissage et ce qui nous retient de nos démons et nous permets de nous accomplir pleinement.

❤️‍🔥 Car après tout « La vie est un joyau qu'il convient de chérir. »

Ce livre, considéré comme un classique du Japon, met en scène Miyamoto Musashi, célèbre personnage et auteur du traité des 5 roues. Dans ce roman historique, Eiji Yoshikawa imagine la vie de ce personnage, enfant turbulent connu sous le nom de Takezo qui va finalement devenir un être humain à travers la voie du sabre. La recherche de la perfection à travers la discipline du sabre, voilà ce que cherche Musashi tout au long de cet ouvrage épique. On suit notre héros, ainsi que d'autres personnages, dans un livre mélange entre cape et épée et road movie. Les personnages se croisent, se manquent de peu, se combattent dans le décor du Japon du début de l'ère Tokugawa (1600).

Ce livre est une superbe fresque qui nous plonge dans le Japon médiéval. Un grand livre qui mêle action, aventure, réflexions et philosophie. Les 800 pages peuvent paraître effrayantes mais le livre est composé de courts chapitres avec de l'action à chaque fois. L'itinérance du personnage rend l'ouvrage très intéressant aussi bien terme de personnages que d'aventures. L'évolution du personnage de Musashi est également très intéressante, d'enfant au départ il gagne en maturité et se lance dans la voie du sabre. La rencontre avec ses amis d'enfance, Matahachi notamment, lui montre la voie à laquelle il a échappé tandis qu'Otsu lui montre celle qu'il a refusé.
J'ai toutefois ressenti un creux dans la lecture autour des pages 500. de nouveaux personnages ou aventures alourdissent un peu le récit et le fait qu'Otsu et Musashi finissent toujours par se rater est un peu frustrant.

Toutefois ce livre reste une oeuvre incroyable que je recommande à tous les amateurs du Japon.

J'ai lu ce livre durant mon adolescence, et il m'avait laissé une impression d'être un grand livre inspirant.
À la relecture aujourd'hui, des années plus tard, il m'a paru d'une longueur interminable. Certes j'adore l'univers, ce Japon féodal, sa culture et ses paysages. Mais vraiment, j'ai eu du mal à en venir à bout : les personnages m'ont semblé creux, ou pas très malins pour certains, et le tout sans grand intérêt, brassant de longues périodes de pas grand chose et de vengeance à la limite du ridicule.
Je relirai tout de même sa suite « La parfaite lumière » pour continuer à me refaire une opinion sur ces livres qui m'avaient laissé une si bonne impression première.

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est sans appel, s'il ne devait rester qu'un seul livre sur Terre, celui-ci pourrait bien être celui que je souhaiterais conserver tant il m'a marqué.

Il m'a fallu près de trois mois pour lire la Pierre et le sabre, pourtant si j'ai été si lente, ce n'est pas tant à cause de la qualité du livre que de mes fort sympathiques études qui me prenaient tout mon temps libre.
Il faut dire aussi, que le début du livre m'enthousiasmait peu. L'écriture me semblait lourde, surtout dans les dialogues, l'intrigue manquait de finesse (les personnages se croisent sans cesse par hasard !) et je crispais des dents devant le traitement des personnages féminins (c'est pas faute d'avoir été prévenue pourtant). Mais j'ai continué. Quand j'avais le temps, je lisais dix pages ; parfois je restais deux semaines sans ouvrir le livre – prise par d'autres lectures (obligatoires). Il faut dire que c'est quelqu'un de très spécial qui me l'avait offert, juste avant que nos chemins se séparent, comme pour me dire adieu. Ce livre est la seule chose qui me reste de cette personne – avec une lettre au message obscur que je ne suis jamais vraiment parvenue à déchiffrer.
Alors je lui ai fait confiance, et peu à peu, l'histoire s'est révélée à moi, j'y ai même trouvé des accents de notre propre histoire, comme pour me rassurer, pour me dire qu'un jour nous nous retrouverons. Je me suis surprise à lire trente pages en une soirée (considérant mon rythme de lecture de de cette époque, cela me paraissait immense), j'avais de plus en plus de difficultés à refermer le livre pour aller dormir. C'est peut-être parce que j'avais jugé Musashi trop hâtivement. La Pierre et le Sabre ne relate pas une quête de pouvoir ou une folie guerrière, le message est bien plus spirituel – et c'est peut-être ce qui m'a surprise et m'a tant happée. Cette mystérieuse Voie du Sabre (qui fait écho à la Voie du Thé – qui me parle bien plus et qui évoque celle qui m'a offert le livre) était bien singulière que je pensais, et j'ai compris que ce qui me dérangeait dans le livre avait au final assez peu d'importance, ce qui comptait c'était l'ascension et l'apprentissage de Musashi.
Je ne pensais pas lire le deuxième tome, mais ce Japon des samouraïs m'a tant intriguée, que je pense me laisser tenter à l'occasion… Peut-être que je serai plus rapide cette fois-ci ?
Merci à toi.

On découvre dans ce livre la première partie de l'histoire d'un des pays célèbres maîtres du sabre du Japon médiéval.
Fils d'un noble samouraï, le jeune Takezo est une tête brûlée, qui entraîne toujours son meilleur ami dans ses mauvaises idées.
Après avoir survécu à leur première bataille, chacun prend un autre chemin.
Celui de Takezo, le conduira vers une mauvaise voie, guidé par sa colère et son incapacité à se contrôler... mais il fera la rencontre entre autre, d'un moine rusé, et un peu particulier, qui lui ouvrira les yeux, et lui ouvrira les yeux, lui offrant une nouvelle vue, une nouvelle naissance.
Devenu Myamoto Musashi, il commencera sa nouvelle vie à travers la quête de ka perfection dans la voie du sabre.
Ce Ronin développera sa propre technique, et rencontrera nombre de personnes qui auront une influence importante dans sa vie , tels que Sasaki Kojiro...
Ce livre est une version romancée de sa vie.
On trouve l'autre moitié de son Histoire, dans le roman " la parfaite lumière"