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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Contrairement à la plupart des lecteurs j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce récit et à en sortir ajouterais je . ...

Je n'ai pas du tout trouvé ce récit poétique mais plutôt chargé de noirceur ce qui n'est guère surprenant vu le thème retenu.

Beaucoup de scènes répétitives, les saisons se suivent et se ressemblent exceptées au dernier chapitre quand un évènement violent se produit, comme quoi bien mal acquis....

Les transitions sont parfois inexistantes, les unités de temps confuses, on passe de l'hiver au printemps en quelques paragraphes sans plus d'explications.

Peu de descriptions des pillages de bateaux alors que c'est le thème principal du roman.. par contre scènes répétitives de pêches malingres (sardines, poulpes), ramassages d'algues et de coquillages récurrents...

Je suis passée complètement à côté de ce roman et je ne ne suis guère encouragée à me lancer dans le convoi de l'eau. Alors que j'ai apprécié le grand tremblement de terre du Kantô.

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J'ai vu les saisons passer et les jours se ressembler, j'ai tourné les pages en me disant que ça allait finir par se lever et que ce calme c'était à coup sur les prémices de la tempête, et bin j'suis sur d'un truc, c'est que je n'suis pas ceinture noire en météo, et qu'il n'y a qu'un seul Laurent Romejko en ce bas monde.

Comme disent les petits jeunes y'a R.

Récit simple et assez dépouillé d'un petit village qui survit de la famine et de l'esclavagisme forcé en déroutant des navires dans la tourmente.

Bien qu'ayant suffisamment soufflé pendant la lecture de ce bouquin pour ramener une goélette à bon port à la force des poumons, ça ne m'a pas transporté autant que le reste de la communauté, et rester sur le quai quand tout le monde à levé l'ancre ça peut etre un brin frustrant m'voyez, mais n'est ce pas le jeu ma pauv' Lucette ?

La faute a une traduction qui a fait perdre de sa superbe a une écriture envoûtante? Ou est-ce que, béotien, je me suis attaqué à une oeuvre pour fines gueules sans avoir les tripes suffisantes pour la vivre comme il faut ?

J'ai moi aussi fait naufrage dans ce roman et comme cette infamie de papier tue-mouche il m'a collé aux doigts, et j'ai du batailler pour arriver au bout.

Nature et village paumé? Check!
Pauvreté et subsistance coûte que coûte? Check!
Jours et saisons qui se ressemblent en tous points ? Check!
Branlette contemplative ? Check!
Personnages taiseux et clichés ? Check!
Coup de génie qui va apporter du pep's au roman ? Nope pas en stock capitaine.
Vous reprendrez bien un petit coup des 4 saisons ? Euh non... c'est bon... les cales sont pleines mon Capi'chef!

V'la l'état du navire sorti de perdition, j'ajuste mes voiles et refait route vers l'océan littéraire Babelio et les sirènes de ma PAL en espérant vraiment me faire drosser sur les rochers et qu'on dépouille de ma cale/PAL ce roman avec lequel je tenterais volontiers d'améliorer mon record de ricochets..

Challenge japoniaiseries - avec la Biblid'onee (Mais qu'est-ce qui nous a pris ?!)



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Merci à araucaria d'avoir éveillé le souvenir de cette lecture de 2004 ou 2005. Elle correspond à un passage essentiel de ma vie ainsi je m'en souviens.

Longtemps j'ai cherché le titre de ce livre dont me revenait par instants certains passages : l'échouage provoqué des bateaux, les feux sur la plage, l'acceptation du destin, les furtifs moments de joie dans la plus profonde détresse et le dépaysement.

Un bon souvenir finalement, même si l'oubli vaporeux dans lequel avait glissé ce récit ne m'autorise qu'une note de 3 / 5.
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Un roman court qui a des allures de conte, dont l'auteur jamais ne nous précise la période ou le lieu de son histoire. On ne sait presque rien de ce village de pêcheurs d'un Japon millénaire, pauvre, tellement pauvre que lorsque les ressources s'épuisent, les hommes vont louer la force de leurs bras, loin, avec l'espoir de revenir un peu moins pauvres.
Isaku est seul depuis que son père est parti, il doit faire vivre sa famille, ses capacités de pêcheur sont encore bien faibles et, malgré tous ses efforts, le riz vient à manquer.
Il est temps pour Isaku d'être initié, d'être initié au secret inavouable partagé par tout le village : le pillage des bateaux, tous sont des naufrageurs, allumant des feux trompeurs sur la plage pour faire échouer les navires.
Ensuite c'est la noria vers l'épave pour récupérer le riz, des objets utiles pour chacun ou pouvant être vendus. Mais il peut arriver que le bateau n'apporte pas l'abondance espérée et fasse le don mortel de la maladie.
J'ai vraiment aimé ce roman sombre, le narrateur nous montre le village, la faim qui tenaille, le froid, l'angoisse que ceux qui sont partis ne reviennent jamais. Isaku est un être simple mais sa vie est marquée par la peur, l'espoir de subvenir aux besoins de sa famille mais rêve aussi de connaitre l'amour.

J'ai aimé ce tableau d'une communauté incapable d'aider les siens sauf en provocant le malheur.
Un récit âpre qui suit les rythme des saisons sans jamais que nous n'y trouvions de consolation, rythmé aussi par les naissances, les mariages, les morts. Tout le quotidien est exploré sans jamais être pesant.
Il y a un côté impermanent dans ce récit, comme les villageois on attend un mieux qui ne vient jamais.

Un récit que j'ai aimé malgré son côté très sombre, pas de révolte chez ces pêcheurs, une angoisse qui pèse sur leur vie, un fatalisme qui fait accepter les privations, les douleurs. Quand tuer est la seule façon de survivre ....
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Dans un village de bord de mer dans un Japon ancien la lutte pour la survie est quotidienne, la vie précaire et rude ne laisse pas de place aux sentiments. Les familles n'hésitent pas vendre l'un des leurs pour passer un hiver de plus. On comprend vite que les naufrages sont un don du ciel ramenant des richesses inespérées sur la plage mais jusqu'où peut on aller pour provoquer le destin? Cette histoire âpre pose la question du combat pour la vie et du jugement que l'on peut porter sur ceux qui commettent le pire pour ne pas mourir.
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Dans ce petit village japonais, les enfants deviennent très vite adultes et leurs journées sont bien remplies. Isaku découvre toutes ces responsabilités à 9 ans et vit au rythme des saisons et des traditions de son village ; il découvre ainsi le secret qui permet la survie de la petite communauté... Ecriture sobre, sans commentaire, ni leçon de morale, simplement la description d'une soumission, lorsqu'une saison est terminée on attend la suivante et son lot de corvées associées aux us et coutume. Une histoire à la fois triste et dure, mais aussi remplie d'espoir.... J'ai eu un peu peur de m'ennuyer au départ mais on est vite pris par cette vie rude et sans révolte menée par ce peuple japonais..... un conte qui se lit tout simplement.
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Un roman court décrivant un village dont le but est de faire sombrer les bateaux pour les piller...
La manoeuvre des villageois va finir par se retourner contre eux. Un conte cruel qui est constitué de passages assez longs.
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Bonjour, je fais en ce "lieu" un petit texte de présentation du livre. Si jamais vous désirez lire la critique complète, vous devez suivre l'adresse de mon blog.
Ce récit de Yoshimura est un peu moins marqué par la dureté que les précédents, pour autant il est loin d'en être exempt. Nous sentons indubitablement le style de Yoshimura, mais la dureté est moins vive que dans le récit de la jeune fille suppliciée sur une étagère. La dureté est moins vive car elle ne concerne plus un ou quelques personnages mais l'ensemble des villageois. le nombre encre la dureté au sein d'une tradition communautaire et se faisant, la dureté change de temporalité, elle s'allonge autant qu'elle s'amplifie. le passage du temps lui-même apporte une fluidité à la dureté tout en lui donnant une forte sédimentation. Parce qu'il concerne un groupe, parce qu'il s'attache à la tradition, et parce qu'il parle donc de l'humain, ce récit pourrait en fait être la matière d'une réflexion philosophique sur ce que l'on peut être amené à faire quand il s'agit de lutter pour continuer à vivre. Et ainsi, la quatrième de couverture dit du récit qu'il est un conte philosophique ; ce qui n'est pas totalement faux ni totalement vrai. En effet, l'auteur ne semble se soustraire à aucune censure, il ne cherche pas spécialement à peindre une critique de la société Japonaise, et il n'y a pas de morale bien déterminée si ce n'est la tradition du village. S'il y a une dimension philosophique c'est plutôt simplement que ce récit est un bon réservoir d'exemples et de questionnements par les situations dans lesquelles se trouvent les personnages.
Lien : http://lecturescritiques.fr/..
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Roman très poétique et écrit très simplement. Destin triste et terrible que ces villageois japonais qui ne survivent qu'avec l'attente d'un naufrage d'un navire pour pouvoir mettre du "beurre" dans leur quotidien. Résignation et vie dure. Croyance et naïveté aussi. Beau écrit.
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Ce roman retrace le passage à l'âge adulte d'Isaku, qui doit remplir le rôle de chef de famille au départ de son père. Il y est décrit une vie très dure dans un japon médiéval (il est dur de donner une époque)
Rempli de symboles , ce roman tient plus du conte du roman. D'une écriture accessible, il permet une première approche de la culture japonaise de cette époque.
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