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EAN : 9782330006174
181 pages
Actes Sud (07/03/2012)
4.07/5   44 notes
Résumé :
Deux enfants s'introduisent dans les écuries d'un centre d'expérimentations pharmaceutiques. Ce matin, ils ont surpris leur père, employé des lieux, sur le point de commettre le pire.
Dans l'obscurité, un box est ouvert, une corde nouée au licol : en pleine nuit les petits s'éloignent déjà, tirant derrière eux un cheval jusqu'alors condamné. Dans l'ombre immense de l'animal, ils progressent, traversent l'autoroute, affrontent l'au-delà.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce recueil de quatre nouvelles écrites entre 1953 et 1964 montre toute l'étendue du talent d'Akira Yoshimura, décidément un des plus grands écrivains japonais, décédé en 2006.

Le récit l'arc-en-ciel blanc (1953) est poignant. Il raconte l'histoire d'Ayako et Toshisuke, fraîchement mariés. La jeune femme n'est pas bien dans sa peau, elle se refuse sexuellement à son mari, qui bientôt se rend compte qu'elle est enceinte… Elle se réfugie dans l'achat de deux poissons cyprins (ironie du sort, la femelle sera également fécondée). Elle lui avoue la cause de la situation et de son mal-être : elle a été violée peu avant le mariage par un homme étranger, qu'on devine être un soldat américain, en ces années d'occupation d'après-guerre. le bébé naîtra, le couple en sera totalement perturbé…Autour de Toshisuke, le drame et la folie sont là, et près de s'empirer. Ses sentiments sont ambivalents, entre colère, désespoir, inquiétude, cauchemar, instinct paternel, compassion, amour, son couple est confronté au tragique. le titre s'explique dans les ultimes lignes, et c'est magnifique.

Un été en vêtements de deuil (1958) voit un enfant, Kiyoshi, orphelin, vivre dans la très grande maison familiale de sa grand-mère (pas acquise très moralement par son défunt mari). La vieille est alitée toute la journée, soi-disant malade. Kiyoshi se passionne pour les poussins du poulailler, en cachette de l'oeil sévère de la domestique, car il est hors de question de mettre en péril la production d'oeufs frais que la vieille gobe chaque jour. Il joue aussi quotidiennement à l'ombre des arbres du jardin avec sa petite voisine Tokiko qui lui demande incessamment quand sa grand-mère va mourir. Tokiko est la fille d'une famille qui s'est installée d'autorité sur la propriété de la vieille, la mère étant sa nièce. Ils aimeraient bien hériter...Mais certains disent que la vieille n'est pas malade, elle n'aurait juste pas envie de se lever…Une nuit, Kiyoshi découvre que sa grand-mère se rend par une trappe dans une pièce secrète située en sous-sol…Il y reconnaît, disposés comme s'il vivait toujours, des vêtements de son père…Sa grand-mère veut-elle ainsi garder vivant le souvenir de son fils qu'elle chérissait plus que de raison, alors qu'elle n'éprouve pas d'amour pour son petit-fils, ou attend-elle que la mort vienne la chercher ? Une nouvelle sur les secrets de famille, avec des enfants qui comprennent vite, et prennent, déjà, conscience de l'intérêt qu'ils peuvent tirer de l'argent en ces temps de pauvreté suivant la guerre.

Etoiles et funérailles (1960) met encore en scène des adolescents. D'abord Jirô, qu'on dit léger déficient mental, se passionne pour les obsèques. Il faut qu'il s'y rende systématiquement…C'est qu'enfant, il a perdu son père et le souvenir de la cérémonie d'adieu, avec ces effusions familiales chaleureuses et ces couleurs chatoyantes est jusqu'alors le meilleur de sa vie. Si les villageois le voient d'abord comme un perturbateur, sa pertinence à signaler les ratés du cérémonial et à proposer des améliorations intelligentes et pragmatiques vont bientôt en faire un acteur irremplaçable dans les processions. Il est chargé de recueillir les dons. Mais il aime aussi regarder les étoiles…Un jour, il croise une fille malingre, Tokiko, qui porte un bébé sur son dos. Il l'instruit à la lecture de l'heure par la position des étoiles. Mais surtout, il n'aura de cesse quand il la recroise d'aider cette souillon en lui donnant une part de la recette des dons des funérailles…Mais Tokiko traîne un trop lourd fardeau, et Jirô va directement interférer dans son destin, pour y accomplir, tel un illuminé, le sien propre. Une histoire à nouveau terrible, teintée de violence et d'absurde, où les personnages doivent lutter contre une lassitude de la vie et son injustice, dans une ambiance de dénuement et d'obligation de la débrouille prévalant dans cet immédiat après-guerre.

Le mur de briques (1964) narre la courte échappée de Kiyota et de sa petite soeur Hisae, le temps d'une nuit, avec le cheval qu'ils veulent sauver d'un laboratoire. Ces enfants dont le père avait été fauché par un accident ont longtemps vécu avec leur mère dans la misère, avant que celle-ci ne retrouve un mari qui leur a permis de manger à leur faim. Mais ce beau-père salvateur est aussi le patron de ce laboratoire d'expérimentations animales, et aux yeux de Kiyota le bourreau de ces pauvres bêtes, dont ce beau cheval bai à l'étoile blanche. Alors ils tentent cette aventure sans destination définie. L'auteur nous place surtout dans la tête d'Hisae, toute dévouée à son admiration pour son frère si déterminé, qu'elle a dans les anciens jours sinistres sauvé indirectement du suicide. Ils s'inquiètent, avancent, mais l'absurde va les rattraper quand ce cheval va décider pour eux de l'issue de ce mini-périple, et éprouver du même coup la profondeur de l'attachement que les deux enfants se portent et portent à leur foyer devenu nourricier. C'est encore un texte superbe, qui explore la relation entre ces enfants et sensible à la condition animale, avec comme d'habitude chez Yoshimura de courtes descriptions sans pathos, cliniques. le titre a une signification à la fois réelle, avec l'enceinte des bâtiments du laboratoire, mais aussi sans doute métaphorique, pour signifier le dilemme qui se pose aux enfants, le « refuge » offert par leur beau-père étant aussi quelque part perçu comme un carcan.

Ce recueil m'a laissé une très forte impression. Alors même qu'il s'agit plutôt de nouvelles de jeunesse, Yoshimura s'impose déjà comme un maître du récit court. Son style est parfaitement adapté à cette forme littéraire, car son optique est toujours de relater les évènements de manière factuelle, sans fioritures inutiles. Les descriptions des ambiances, des éléments de contexte sont très concises et précises, il ne s'étend jamais. Les éléments naturels, la pluie, la neige, le froid, la chaleur et le feu interviennent toujours, et s'expriment puissamment, comme des symboles inhérents au Japon, alors même que la nature est plutôt discrète. Et il existe bien à chaque fois ce qu'il est convenu d'appeler une chute, qui surprend, ou interroge le lecteur.

Les héros sont presque toujours des enfants ou des adolescents, englués dans la misère de l'immédiat après-guerre, ils tentent de survivre, n'ayant plus forcément leurs deux parents biologiques, sont parfois moqués des autres. Malgré leur jeune âge, ils ont déjà souffert, ont déjà une dure expérience de la vie. Ils s'interrogent, sur le secret de leur passé, les motivations et sentiments des adultes. Dans la débrouille, ils sont souvent las, l'avenir se résume au lendemain matin, après des nuits précaires où le sommeil et le rêve sont comme des échappatoires à l'impitoyable réalité qui les poursuit, qui n'est autre que la mort au bout du chemin. Les sentiments sont pudiques, l'amour reste enfoui dans les têtes et les coeurs. Leurs attaches sont précaires, la rue est leur espace de liberté, mais on ne sait pas trop s'ils rêvent vraiment d'un avenir. le style de Yoshimura est réaliste, incisif, dur, il ne laisse pas la place aux épanchements. Les personnages sont étouffés dans l'expression de leurs sentiments, ils ont eux-mêmes manqué d'amour, subi des violences, ils ne savent pas comment faire. Il faut aimer cette sécheresse de style. Elle a le mérite de ne jamais laisser la place au pathos, la maîtrise l'emporte à tout instant, alors même que les dénouements sont assez, voire très sombres. du coup l'émotion reste latente, le lecteur la décompense lui-même ou non, selon sa propre personnalité.

Ce superbe recueil a semble-t-il été constitué en 2012, après la mort de Yoshimura, par Setsuko Tsumura. Elle n'est autre que son épouse, et soit dit en passant lauréate du prix Akutagawa en 1965. Elle n'a malheureusement jamais été éditée en France. Toujours en vie, elle a 95 ans en 2023. On peut lui tirer notre chapeau pour son choix éditorial, vu la remarquable cohérence, l'unité de ton et de thématiques du recueil. Au terme de ces pages, je n'ai regretté qu'une seule chose : qu'il n'y ait pas quelques récits supplémentaires !

Il faut remercier aussi Actes sud, éditeur exclusif d'Akira Yoshimura en France. En espérant que d'autres publications viendront encore étoffer son catalogue, car cet immense écrivain a été particulièrement prolifique et seule une petite partie de son oeuvre a été traduite en français. C'est un problème qu'on rencontre malheureusement trop souvent avec la littérature japonaise, trop peu traduite chez nous et avec un décalage exaspérant quand il s'agit d'auteurs contemporains (sauf évidemment s'il ou elle écrit sur des sujets légers comme la bouffe ou les chats, désolé, on n'a pas fini de me voir récriminer sur ce sujet). Les lecteurs en langue anglaise sont généralement un peu mieux servis.
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Akira Yoshimura précipite son lecteur au fond de l'abîme.

Ce recueil regroupe 4 récits d'une tristesse déchirante.
Quatre histoires habitées par la mort, dans lesquelles l'enfant occupe une place prépondérante.

- L'arc-en-ciel blanc
Dans un couple de jeunes mariés, l'épouse semble prisonnière d'une étrange souffrance.

- Un été en vêtements de deuil
Un petit garçon qui vit seul avec sa grand-mère découvre que celle-ci se rend régulièrement dans une pièce secrète de la maison.

- Étoiles et funérailles
Un adolescent simple d'esprit, qui fréquente assidûment les cérémonies d'obsèques, vient en aide à une fillette très pauvre.

- le mur de briques
Un jeune garçon, accompagné de sa petite soeur, entreprend de sauver un cheval de la mort.

Yoshimura confronte cruauté et innocence, sordide et poésie, violence et délicatesse.
La narration est précise, les descriptions claires et concises.
Le malheur, la misère et le désespoir sont rapportés avec une telle sobriété qu'ils en paraissent inéluctables. Seule la mort semble pouvoir offrir une issue.

Comment une écriture si légère et si limpide peut-elle faire naître une atmosphère aussi pesante, aussi dérangeante?
Un tour de force!
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On retrouve dans ces nouvelles les ambiances que Yoshimura excelle à créer. Eclats de lumières sur les feuilles après la pluie...

Le vieux  Toshisuke  ne comprend pas le traumatisme de sa jeune épouse Ayako.

C'est un jeu pour  Kiyoshi et Tokiko d'écouter gratter la grand-mère dans la cachette oú elle s'est enfermée.

Etonnant Jori, un peu simplet qui devient la référence en coutumes mortuaires et s'efforce d'exaucer les désirs de la jeune Tokiko décharnée.

Dernière nouvelle oú Kiyota et sa jeune soeur Hisae emmènent de nuit un cheval condamné.
Thèmes du père décédé, misère, remariage, enfants délaissés et aussi ces trains qui menacent..
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L'arc-en-ciel blanc”, est un ensemble de quatre récits écrits entre 1953 et 1964. Il est paru en 2012 chez Actes Sud. La quatrième de couverture résume les quatre nouvelles et dévoile à mi-mot les finalités. Ce qui un peu nuisible à la lecture.

Toutes ces nouvelles ont un point de convergence qui est la mort. Les causes de ces morts sont déclinées de différentes façon : un traumatisme causé par un viol, la mort d'un fils surprotégé, par attachement, et le dernier celui de la fatalité. Mais ce sont également des histoires d'amour cruelles qui amèneront au désespoir.

Une de mes nouvelles préférée est celle appelée « Étoiles et funérailles ». L'histoire de Jirô fasciné par le rite des funérailles. Elle nous conte poétiquement entre autres le commerce avec les étoiles, une représentation métaphorique de la mort. Cette nouvelle fait un lien avec “Voyages vers les étoiles”.

“Il se rappela que dans son enfance sa grand-mère lui racontait que les morts montaient au ciel et se transformaient en constellations. Elle disait que les étoiles dispersées sur la voûte céleste étaient toutes des incarnations de personnes disparues et que leur lumière s'amplifiait à l'infini en suivant l'augmentation du nombre de morts.”

YOSHIMURA Akira nous invite dans les nouvelles que composent “l'arc-en-ciel blanc” à revisiter certains de ses thèmes de prédilection : mort, suicide, pauvreté. Les temporalités tournent autour des périodes d'après-guerre, et de celle du grand tremblement de terre du Kantô.

Mais on retrouve aussi le thème particulier des ossements que l'on retrouve dans d'autres oeuvre : “Un spécimen transparent” et l'excellent “La jeune fille suppliciée sur une étagère”.

Pour conclure ce n'est pas, je pense par cet ouvrage qu'il faut découvrir Yoshimura, mais il permettra d'affirmer les thèmes et de faire des liaisons avec ses autres oeuvres. Des nouvelles de qualité un peu inégale, peut-être due à la compilation de nouvelles écrites sur une période de dix ans.
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Ce livre écrit par Akira Yoshimura est un recueil de 4 nouvelles en 1950, marquées par la guerre et ses consequences.
Dans la première nouvelle, un homme, jeune marié, est déstabilisé par le comportement de son épouse depuis leur nuit de noces. Sensible et perturbée, elle semble s'enfoncer dans un mal être que son mari peine à comprendre. Peu à peu, se dessine un drame passé qui impactera le couple à jamais.
La seconde nouvelle évoque un jeune garçon, héritier d'une sombre histoire familiale. Il recherche un peu de tendresse auprès de la bonne et de sa grand mère, qui sont incapables de lui donner. Il découvrira un secret concernant son père et ne le révélera pas malgré les conséquences.
Dans la troisième nouvelle, un jeune garçon, un peu simple, s'immisce dans les enterrements de son village. Il rencontre fortuitement une petite fille, seule avec son petit frère et un père désespéré par la séparation avec sa femme. Ces deux laissé pour compte se lient d'amitié pour survivre, au milieu d'un monde marqué par la pauvreté.
Enfin, dans la dernière nouvelles, deux enfants s'enfuient avec un doux cheval au coeur de la nuit. L'aîné ne tolère pas son beau père qui travaille dans un laboratoire avec des animaux. Peu à peu, la petite fille fera le lien entre de marquants événements et l'urgence, qui semble muer son grand frère.
La lecture de ces nouvelles est selon moi, la plus marquante et éprouvante de ce grand auteur. Aucun espoir et beaucoup de cruauté transparaissent à travers ces récits. Les conséquences de la guerre marquent les corps et les esprits: la pauvreté est omniprésente et les enfants en sont les premières victimes. Magnifiquement écrit, le style est toujours poétique malgré la violence sous-jacente. C'est tout le génie de Akira Yoshimura.
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critiques presse (2)
LeMonde
19 mars 2012
Composés dans le Japon d'après-guerre, ces récits de la mort à l'oeuvre possèdent une force envoûtante.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Telerama
07 mars 2012
Taillées dans le cristal, pures et ciselées, les quatre nouvelles […] sont la source d'un même enchantement. L'auteur y creuse ses thèmes de prédilection : l'enfance clairvoyante, la douleur, la maladie, la mort.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Au moment où le cortège abordait la côte menant au temple, de grosses gouttes se mirent à tomber du ciel qui avait commencé à s'obscurcir.
L'averse augmenta en un instant dans un bruit de marée sur les branchages de l'allée bordée de cryptomères.
Les participants pressèrent le pas et la crainte se fit plus dense sur leurs visages.
La pluie redoubla soudain de violence et des trombes d'eau s'abattirent sur la file. Le cortège fut désorganisé. Les gens débarrassés de l'expression de profonde affliction qu'ils avaient jusqu'alors se mirent à gravir la côte en courant et en se bousculant, à qui arriverait le premier sous l'auvent du temple.
Les couronnes de fleurs artificielles et les bouquets grimpaient en oscillant dangereusement. Les porteurs du cercueil s'étaient mis à courir en poussant des cris comme s'ils trimballaient un palanquin de fête.

(extrait de "Etoiles et funérailles")
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La maison de son oncle était distante de près d'un kilomètre. En chemin, il n'y avait que des champs cultivés ou des terrains vagues.
Sur cette petite route, Ayako avait rencontré un homme de grande taille, vêtu d'un uniforme militaire d'un pays étranger. Elle ne se souvenait pas bien de ce qui s'était passé alors. Elle avait seulement éprouvé une violence brutale et une douleur indicible.
Mais pendant ce laps de temps dont elle ne se souvenait pas bien, elle ne se rappelait qu'une seule chose avec netteté. C'était le froid pur d'une forme sur son front.
Cette chose froide lui avait d'abord effleuré le menton. Et petit à petit, comme un morceau de glace qui se déplace, elle avait glissé vers ses lèvres, ses joues, l'arête de son nez et bientôt, arrivée à son front, elle n'avait plus bougé.
A ce moment-là, elle avait nettement senti que ce froid dessinait une croix. Elle pensa qu'elle devait rêver. Un froid à lui couper le souffle, une sensation glacée qui traçait une croix avec précision, tout cela avait fini par lui donner l'impression que ce n'était pas réel. Une croix pouvait-elle se graver sur son front ?
Ayako, soudain, avait dégluti.
Sur le cou de l'homme elle venait de remarquer une chaînette dorée qui brillait avec éclat.
La croix de la Crucifixion !
Ayako avait aussitôt senti se brouiller sa conscience.
Lorsqu'elle avait repris ses esprits, les étoiles brillaient, comme gelées das le ciel nocturne. Au milieu des herbes folles elle avait longtemps été incapable de se relever.

Extrait de la nouvelle "L'arc en ciel blanc"
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Quelque chose de blanc recouvrait déjà le fond du bol, dégageant un peu de vapeur.
Au-dessus Ayako, pressant énergiquement ses seins, tirait son lait.
Toshisuke, soulagé, regardait à ses pieds le liquide blanc gicler comme des fils de soie à chaque gémissement de sa femme.

'L'arc en ciel blanc'
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Toutes sortes de petits animaux vivaient là.Rainettes couleur d'herbe,petits oiseaux dans leur nid,cigales,libellules,coccinelles,etc...Tout était instrument venu enrichir leurs jeux.
Commenter  J’apprécie          50
Bien sûr, c'était impensable pour lui qu'elle ait fréquenté un autre homme avant le mariage.
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