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Voici une courte nouvelle qui commence comme un joli conte mais qui fait vite froid dans le dos. On y fait la connaissance d'un petit garçon Kiyoshi qui vit chez sa grand-mère. Celle-ci reste toute la journée alitée depuis la mort de son fils.

Et puis dans une des dépendance vivent un couple, elle est la nièce de la grand-mère mais n'ont pas de bon rapport. le couple a un petite fille qui se lit d'amitié avec Kiyoshi tandis que le couple espère une mort prochaine de la vieille femme pour toucher son héritage.

Kiyoshi, une nuit explore la maison et découvre un souterrain. C'est a partir de ce moment que le drame commence. "Quelqu'un marchait dans le couloir....Il avait l'impression d'entendre un bruit de pas sur le plancher. Était-ce une illusion ?... L'atmosphère paisible de la maison enveloppait son corps en sueur."

Avec cette nouvelle, je découvre Akira Yoshimura et j'ai vraiment beaucoup aimé son écriture. La nouvelle est construite de manière habile. le suspense monte progressivement et le lecteur est un spectateur impuissant face aux événements tragiques qui se jouent.

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Avec un style simple et poétique cette fable nous plonge dans la vie simple de Kyoshi, élevé par sa grand mère qui reste prostrée depuis la disparition de son fils. Kyoshi trouve un peu d'affection avec la petite Tokiko; en explorant la maison il découvre un souterrain.......
Entre curiosité, désoeuvrement et ignorance, un drame va se jouer...
Encore une fois Akira Yoshimura explore dans ce texte très court, le thème de la mort, dans un style toujours épuré et magnifque.
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Cette nouvelle mêle avec grâce la douceur de l'enfance et la douleur d'un impossible deuil pour une mère. le jeune garçon, héritier d'une sombre histoire familiale, recherche un peu de tendresse dont la bonne et sa grand mère sont incapables de lui donner. Il découvrira un secret concernant son père et ne le révélera pas malgré les conséquences. C'est triste, dur, poignant mais c'est illuminé par la fraicheur du jeune garçon. Ce conte , qui montre que l'enfance peut être cruel, est remarquablement écrit.
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Cette courte histoire m'a laissé plutôt perplexe; la cruauté est-elle innée, acquise, héréditaire, ou un peu de tout cela? Jusqu'à quel points les enfants décodent-ils les désirs secrets des adultes? Qu'est-ce qui pervertit une âme pure, ou du moins supposée être telle. Hé oui, l'envie est une plaie universelle, le chagrin morbide aussi, malheureusement. Ce récit, en apparence banal, soulève l'air de rien, un tas de questions de ce genre. Et nous laisse trouver nos propres réponses puisqu'il n'en suggère aucune...
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Après avoir lu l'éblouissant [Naufrages] il y a bien longtemps, je lis, petit à petit, toute l'oeuvre d'Akira Yoshimura disponible en français. J'étais contente, donc, de trouver cette nouvelle d'occasion, puisque ce petit livre était un bonus pour un achat de plusieurs livres de la collection Babel lors d'une offre promotionnelle il y a plusieurs années. Elle est aussi disponible dans le recueil [L'Arc-en-ciel blanc].
Cette nouvelle, donc, fait partie des premières nouvelles écrites par Yoshimura. Si la couverture en est farfelue, c'est le titre, qui n'est pas explicité dans la nouvelle mais dont on comprend la signification, qui donne le ton de la nouvelle. Sombre, glauque, japonais à souhait.
Le personnage principal, le petit Kiyoshi, vit avec sa grand-mère malade, depuis que ses parents sont morts. Cela fait beaucoup de morts passés et à venir dans l'entourage de ce petit garçon qui ne sait pas encore bien distinguer les limites entre la vie et la mort, ni bien interpréter les paroles d'adultes qui parlent devant lui sans se rendre compte qu'il écoute et qu'il comprend tout, à sa façon.
Une nouvelle qui n'est pas ma préférée de cet auteur (il semblerait que je préfère ses oeuvres plus tardives à ses écrits de jeunesse), mais qui ne m'a pas laissée indifférente.
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" Un été en vêtements de deuil " est une longue nouvelle d'une quarantaine de pages que Yoshimura a écrite en 1958.

Kiyoshi est un jeune garçon orphelin qui vit en compagnie de sa grand-mère. Cette dernière, malade et alitée depuis de nombreuses années, ne se déplace plus et nécessite une attention constante de la part des domestiques. Plaintive, elle n'hésite pas à insister sur ses maux et exige la tranquillité.
A proximité, vit la nièce de la vieille femme avec son mari et sa fille Tokiko. Pauvres et forcés de lui payer un loyer, ils se voient aussi refuser l'accès de sa maison. Aigris, ils n'attendent qu'une chose : que la vieille trépasse pour récupérer l'héritage et ils ne manque pas d'interroger Kiyoshi à ce sujet !

"Kiyoshi et Tokiko, après avoir étendu la natte, jouaient souvent à la dînette sous l'arbre.
- Ta grand-mère, elle n'est toujours pas morte ?
Tokiko, quand elle voyait Kiyoshi, lui posait toujours la question sur le mode d'un léger salut, en guettant sa réaction.
- Pas encore, répondait invariablement Kiyoshi avec candeur.
- Mon garçon, il ne faut pas jouer avec elle, parce que c'est la fille d'un voleur, lui répétait la domestique en tordant les lèvres, un éclair de colère dans le regard."

Kiyoshi, lui, est un garçon solitaire. Rendant de fréquentes visites à ces proches parents, il est un peu laissé à lui-même. Un de ses passe-temps : aller observer les poussins du poulailler, bravant ainsi l'interdit de s'en approcher. Découvrant un poussin faible et blessé qui subit les violences des plus forts, le jeune garçon décide d'abréger sa courte vie... (je ne spoile pas, on le sait au bout de 5 pages)

" Il était sensible à la douleur du poussin qui devenait lancinante à hauteur de ses cuisses. le petit animal affaibli continuerait à se tordre de douleur du fait de ses blessures, et le lendemain matin son corps serait certainement raidi. "

"Manifestement rassuré de se retrouver sur sa paume, le poussin, les yeux mi-clos, continuait à piailler faiblement. Kiyoshi observa le petit corps un moment et bientôt, décidé, il prit la tête du poussin entre ses doigts et la tourna lentement. La tête fit un tour, revint sur le devant. Les petits yeux au contour bien dessiné se fermèrent lentement, par à-coups, tandis que l'extrémité un peu froide des griffes touchait en palpitant le poignet de Kiyoshi. du bec entrouvert pointa tout droit une langue rugueuse et orange.
Kiyoshi mordit ses lèvres de ses petites dents.
Le corps du poussin était mollement allongé sur sa paume. Sa tiédeur qui se transmettait aux plumes n'en finissait pas de disparaître."

Difficile de vous en dire plus sans dévoiler tout le sel de ce court roman. Kiyoshi va découvrir un secret de famille et l'histoire va tourner en une farce macabre.
On y retrouve l'obsession de l'auteur pour la mort. le personnage de Kiyoshi est extrêmement bien traité. Entre naiveté, bon sens et cruauté, Yoshimura en fait l'élément central de son récit.

Bref, "Un été en vêtements de deuil" se révèle un excellent petit conte cruel !
Pour ma part, c'est même un coup de coeur !! C'est dire !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Kiyoshi vit avec sa grand-mère et une vieille servante dans la demeure familiale depuis la mort de ses parents. C'est un petit garçon un peu étrange. Sa seule amie est sa cousine Tokiko, dont les parents squattent une dépendance de la maison dans la grande propriété. La grand-mère leur refuse l'accès à la maison, bien qu'ils aient des liens de sang qui les unissent. Les parents de Tokiko, surtout son père, attendent donc avec impatience le décès de la vieille femme, alitée depuis la mort de son fils.
Une écriture et une traduction magnifiques et sensibles. Vraiment la littérature japonaise nous offre des perles!
Un conte d'une cruauté merveilleusement poétique.
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Nouvelle d'une cinquantaine de pages, cet histoire estivale se place du point de vue d'un jeune garçon. Il vit seul avec sa grand-mère malade, qui le traite très froidement et une servante, qui subvient à ses besoins les plus immédiats. Dans la propriété, plutôt grande, de sa grand-mère, dans des communs sombres et délabrés, vit une famille avec une petite fille de son âge. Progressivement, on apprend comment le petit Kiyoshi est devenu orphelin, ainsi que les liens qui unissent les différents personnages. Comme dans le convoi de l'eau, un malaise diffus s'insinue au cours de la lecture, et se concrétise d'ailleurs par une fin qui laisse un peu estomaqué ! Et qui donne bien envie de continuer à découvrir cet auteur.
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Kiyoshi est un jeune garçon très seul, orphelin, vivant dans la grande propriété de sa grand-mère, une vieille dame très riche qui ne s'occupe pas de lui et qui ne sort plus de son lit depuis la mort de son fils unique qu'elle a longtemps caché pendant la guerre sans qu'il ait jamais pu être découvert par les militaires qui le recherchaient.
Kiyoshi, lui, vit avec les domestiques et dort dans une soupente. Ses deux seules distractions viennent du cimetière où il enterre les petits animaux qu'il tue et des jeux avec Tokiko, sa petite voisine. Celle-ci vit avec ses parents très pauvres dans une masure qu'ils louent au fond du jardin Ce sont les seuls parents de la vieille femme et ils avouent ouvertement attendre sa mort et son héritage avec impatience.
Une nuit, Kiyoshi entendant un léger bruit surprend sa grand-mère dans le couloir, elle qui ne se déplace plus jamais.
Il va dès lors aller de surprise en surprise … et moi aussi qui ne m'attendais pas du tout à un dénouement aussi terrible!

Comme souvent avec les écrivains japonais, tout semble si paisible au début : une nature agréable et bien entretenue, des personnages silencieux et bien éduqués, efficaces et affairés. Chacun à sa place. Tous jouant leur rôle sans protester mais que de secrets et de violence sous cette apparence si calme! Un beau jour, un petit écart, une faille légère, quelque chose qui sort de l'ordinaire et tout éclate, cruel, infiniment cruel et tragique car irrémédiable.
Le temps d'un cri d'horreur et le calme apparent revient comme au début de l'histoire, comme si rien ne s'était passé. Voic les dernières phrases du récit.
J'ai aimé, beaucoup, bien que ce ne soit qu'une longue nouvelle. C'est très réussi: impossible d' oublier la fin
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Le jeune Kiyoshi vit chez une grand mère indifférente qui ne quitte pas son lit et refuse l'accès de sa maison à sa nièce, la mère de la petite Tokiko. Les deux enfants s'entendent bien, les adultes autour d'eux attendent le décès de la grand mère.



Une histoire faussement simple, dans un style concis et efficace, qui dérape rapidement et qu'on ne peut lâcher. Je n'en dirai pas plus, ceux et celles qui l'on lu, et ils sont nombreux, comprendront. Lire un auteur japonais n'est pas de tout repos pour les nerfs, cela se confirme. Brrrr!


Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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