Gordon Yong nous retrace l'histoire de Mathilde Carré née Bélard, l'une des premières femmes rentrées en résistance. Avec son amant polonais, elle a fondé le réseau d'espionnage l'interallié. Dénoncée par la maitresse de son amant, elle va alors collaborer avec les services de renseignements allemands et trahir son réseau. Rentrant en contact avec les britanniques, elle accepte de travailler pour eux. Elle va jouer un double jeu qui va la mener à Londres. Après une courte collaboration, les anglais, ayant peu confiance en Mathilde Carré vont l'incarcérer.
A la fin de la guerre, elle sera jugée en France et condamnée à mort pour intelligence avec l'ennemi. Elle est responsable de la mort et de la déportation de nombreux résistants.
Son avocat obtiendra sa grâce, elle ne fera que la prison.
Cette femme avait semble-t-il un charisme certain. Néanmoins, et pour ma part, j'ai trouvé cette femme antipathique et le pire de tout, amorale.
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Mathilde Carré devait savoir que,dès qu’elle aurait cessé d’être utile aux allemands, ils la jetteraient aux chiens. Il lui fallait donc constamment trouver d’autres gens à trahir afin de garder la confiance de ses maîtres. Mais la trahison a une fin et la chute se produirait inévitablement un jour.