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Je ne sais plus trop que m'a attiré vers ce livre, probablement la maison d'édition et sa couverture. Et maintenant que je l'ai fini (lu d'une traite à la plage), je n'en sais guère plus. C'est une histoire banale au possible qui certes se passe en Indonésie, mais hélas cela n'apporte pas grande chose à l'intrigue. Je n'ai pas été touchée par ce roman et je ne retiens pratiquement rien de lui.
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J'ai rencontré Camille Zabka lors du salon du livre de la librairie Mots en Marge de la Garenne Colombes en juin 2021. On discute et elle me donne envie immédiatement de découvrir son roman.

Me voici donc à accompagner Cassandre dans sa fuite. Mais que fuit-elle avec son bébé ?
Cassandre ne rêve que de partir d'Arras . Elle va se retrouver en Indonésie, là où son mari est muté. Elle est entourée d'expatriés dans son quartier et va découvrir certaines coutumes locales, notamment après la naissance de son bébé. Elle tombe amoureuse d'Amu, un autochtone. Mais le dérèglement climatique, les problèmes politiques du pays , sa vie de couple vont la pousser à fuir...

Dans ce texte poétique et percutant, Camille Zabka nous embarque dans la fuite de Cassandre avec réussite. J'ai aimé la double temporalité du texte avec de courts chapitres.
Je regrette juste que ce récit soit beaucoup, beaucoup trop court. J'aurais adoré en savoir plus sur Cassandre, son mari , Amu et tous les autres qui l'accompagnent dans cette vie indonésienne.

Un beau roman que je ne regrette pas d'avoir lu.
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Ce roman, c'est l'histoire d'une fuite, ou plutôt d'un retour à soi. Alors que Cassandra pensait avoir trouvé son coin de paradis en emménageant avec son mari en Indonésie, elle réalise assez vite que ses rêves étaient bien loin de la réalité... Et quand cette réalité devient insupportable, quand la limite est franchie, il faut partir.

Les chapitres sont très courts, incisifs, ce qui nous plongent vraiment dans le vif de l'histoire. On ne se perd pas en dialogue ou description pour combler le récit, tout est direct. Il n'y a pas de temps à perdre en bavardage car Cassandra doit partir, et vite. Mais cela ne l'empêche pas pour autant de tout nous raconter et c'est pour moi la vraie force du livre : sans blabla et en 200 pages seulement, l'autrice réussit à nous faire vivre son histoire. On voit se dessiner les montagnes indonésiennes, les rizières et les forêts peuplées de singes. On ressent les doutes, les peurs, mais aussi la passion qui consume Cassandra.

Il y a une vraie force qui se dégage de cette ouvrage et rien que pour ça je ne peux que vous inviter à le découvrir.
Lien : https://mangeonsleslivres.bl..
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L'histoire d'une fuite pour mieux se retrouver. Cassandre rêve d'une vie meilleure loin de la banlieue d'Arras où elle a grandi. Elle a presque honte de cette vie. Alors quand elle rencontre Lucas, issue d'une bonne famille, qui lui parle voyage et exotisme, elle se laisse aller. Ils s'expatrient en Indonésie et c'est là que tout change. Est ce elle qui change ou Lucas, au contact de ces expatriés qui ont pris l'habitude des domestiques et des chauffeurs ?
Bientôt il lui faudra choisir entre vivre ou se laisser mourir.
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Un roman dont je ne sais quoi penser. J'ai lu ce roman sans savoir de quoi il parlait, je savais qu'il se passait en Indonésie et j'avais hâte de lire un roman qui s'y passe. le récit alterne entre deux temporalités : le présent où la narratrice fuit quelque chose avec sa petite fille et des brides du passé (son enfance, sa rencontre avec son mari, son arrivée en Indonésie, sa vie sur place). J'ai été un peu décontenancée par la forme assez brève du récit, j'ai trouvé que cela manquait un peu de développement, que tout allait très vite. On n'a le temps de s'attacher à rien.
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« C'est la bonne nuit pour fuir. » Cassandra quitte son mari et leur maison située dans un complexe pour expatriés en Indonésie. Elle file en pleine nuit, à travers la forêt avec sa fille encore bébé. « le voyage, la vie au loin recommencée », voilà le promesse que se sont faite Cassandra et son mari en quittant Paris. Un nouveau souffle, du dépaysement, des rivages lointains, les odeurs d'Extrême-Orient devaient les attendre à l'arrivée. Mais, si les débuts furent heureux, Cassandra découvre aussi une toute autre réalité en Indonésie et un mari bien différent de celui qu'elle avait épousé.

« Ne crains pas l'ombre ni les chiens errants » est le deuxième roman de Camille Zabka et il s'agit du récit d'une fuite, celle de Cassandra pour rejoindre la France. Nous la suivons au travers de la forêt, dans le taxi à Magelang, dans l'avion pour Jakarta. L'urgence, la peur sont les compagnons de voyage de l'héroïne et elles habitent l'écriture de Camille Zabka. Cassandra, nous le la lâchons pas d'une semelle, elle nous embarque avec dans son périple dès la première phrase. Au travers de celui-ci, elle nous raconte une autre fuite, celle qui l'amena d'Arras à Paris. Élevée seule par sa mère, Cassandra grandit en ayant honte de l'étroitesse de cette vie, des ménages de sa mère et du ciel bas. Elle rêve alors de Paris, d'émancipation, de culture. Mais Cassandra apprendra en Indonésie qu'il n'est pas possible de passer sa vie à fuir.

« Ne crains pas l'ombre ni les chiens errants » est nourri par la propre expérience d'expatriée de Camille Zabka à Djakarta. Et cela se sent dans les descriptions des paysages, des bruits, des odeurs, de la chaleur écrasante, du grouillement des villes. L'Indonésie palpite dans les mots de l'auteur qui nous fait également voir une bien triste réalité écologique : les forêts brûlées, leurs cendres qui s'insinuent partout, la mer de déchets plastiques, un pays massacré, détruit.

Avec une écriture rythmée, vive et des chapitres courts, Camille Zbaka nous propose de suivre la fuite, mais également la libération, de son héroïne Cassandra. Une belle découverte et une voix que j'ai envie de retrouver.
Lien : https://plaisirsacultiver.com/
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Pourquoi Cassandre cette jeune française trentenaire fuit-elle la nuit dans l'obscurité de la forêt indonésienne, son bébé serré contre elle dans son écharpe de portage ?
Que s'est-il donc passé pour qu'elle ne pense qu'à une chose : fuir.
Fuir sans même penser aux blessures qu'elle porte au visage.
Que fuit-elle ?
Qui fuit-elle ?
Ce qui est sûr c'est que l'Indonésie qu'elle voyait comme le paradis a fini par se transformer en enfer.
Et ce qui est sûr aussi c'est qu'entre vivre ou mourir, elle a choisi de vivre.
Un très beau roman qui nous fait vivre intensément la vie et les rêves de Cassandra cette petit fille qui du fond de sa Picardie rêvait d'échapper à sa vie miséreuse, et qui voyait de loin scintiller les lumières de Paris, mais c'est en partant en Indonésie avec Lucas son mari et en vivant une vie d'expatriée dans un village réservé à ces riches occidentaux qui ne veulent surtout pas se mêler à la population locale qu'elle va se brûler les ailes.
Alors, oui elle va faire un choix, un choix radical : fuir avec son bébé pour vivre.
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Cassandre s'enfuit, avec son bébé. Pourquoi? Nous le découvrons au fur et à mesure que les chapitres se suivent : sa jeunesse à Arras, puis Paris et enfin l'Indonésie avec son mari.
Les phrases sont courtes, l'écriture est légère, parfois sensuelle, pour décrire une situation pesante, une ambiance moite et sale. Mais je suis restée sur ma faim...
Plusieurs thèmes sont abordés sans réellement être approfondis: la violence conjugale, la déforestation, le respect de la vie animale, le comportement des occidentaux face aux indonésiens... Quant aux personnages, ils n'ont pas réellement de profondeur psychologique...Ce fut tout de même une lecture agréable, mais qui sera probablement vite oubliée...
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Cassandra rêvait d'un ailleurs, loin de sa banlieue d'Arras. Quand elle rencontre celui qui deviendra le père de son enfant, il l'emmène vivre sur l'île de Java, Cassandra a soif de cette vie aux senteurs épicées. Très vite, le paradis se transforme en enfer. le climat, les coutumes, le mari. Cette jeune maman, gagnée par la mélancolie, ne pense plus qu'à une chose. Rentrer en France avec son bébé.

Ne crains pas l'ombre ni les chiens errants est un roman qui emporte, transporte, réveille tous les sens. L'écriture est fluide, sensible et délicate. Dès les premières pages, on plonge dans le milieu des expatriés privilégiés, on est embarqué. Pas de temps mort. Les chapitres sont courts et surtout la construction du roman alliant aller/retour dans le passé/présent, est tellement maîtrisée que la lecture est fluide. Ne crains pas l'ombre ni les chiens errants est roman dépaysant, parfaitement maîtrisé, l'écriture est belle. A lire sans hésitation !
Lien : https://the-fab-blog.blogspo..
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Lucas, le mari de Cassandra, est muté en Indonésie. Ce jeune couple deviennent des expatriés, ils habitent une maison dans un “complexe” d'occidentaux. Mais Cassandra ne se sent pas à l'aise dans cette vie aseptisée à l'occidentale, elle veut découvrir ce qu'il l'entoure, apprendre le nouveau monde dans lequel elle vit maintenant. Elle a un âge qui lui permet de décider de vivre ou de mourir. Elle rencontre Amu. Elle décide de vivre.
Quel plaisir de retrouver l'écriture si délicate de Camille Zabka pour son deuxième roman. Avec une économie de mots mais une intensité d'émotions, elle bouleverse avec ce portrait de femme qui décide d'écouter son coeur, de prendre sa vie en main, de faire ce qu'elle a envie et non ce qu'on entourage lui souhaite. Et grâce à une subtile construction où le présent et le passé s'entrecroisent, l'auteure permet au lecteur d'être au plus proche de Cassandra aussi bien dans ce qu'elle pense que dans ce qu'elle ressent. de plus, la nature indonésienne est décrite avec poésie plongeant le lecteur dans une atmosphère douce amère.
Un très joli roman à la plume élégante !
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