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3,7

sur 254 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Succession de phrases courtes (pour masquer l'absence de style ?) sur fond de féminisme simplet (une femme lasse d'être sans arrêt victime d'abus se met à tuer arbitrairement). Ni violent ou noir comme je l'ai lu partout, juste bête. Bref, très déçue.

Si le sujet vous intrigue, regardez plutôt l'Ange de la vengeance.

A noter : le bouquin a fait l'objet d'une demande d'interdiction par le Parlement anglais lors de sa parution en 1991 pour cause d'immoralisme.
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L'idée de départ me séduisait: une femme fatiguée de subir, de souffrir, n'en peut plus. Alors Stop, il faut que cela s'arrête. Et la voilà prête à tuer.

Franchement, après avoir lu Karine Giebel par exemple, je n'ai absolument rien contre la violence, le glauque, la mort dans les romans.

Mais je n'ai pas trouvé que ce livre en valait la peine. La langue est banale, je n'ai absolument pas trouvé l'humour que l'on me vendait dans la 4ème de couverture.

Beaucoup d'absurde de mon point de vue. Pourquoi s'attaquer à des presque inconnus alors que visiblement, elle aurait eu des cibles de choix dans les personnes de son entourage ? Les situations s'enchaînent sans vraiment de cohésion. Elle est harcelée par son voisin d'en face, ce n'est effectivement pas une situation facile à gérer, ce n'est pas agréable j'en conviens. Elle ferme les rideaux de ses fenêtres et s'oblige à vivre dans l'obscurité pour qu'il ne puisse plus l'observer. Elle est assisse dans le parc où il vient lui parler ... Je ne sais pas comment je réagirais, mais de là à décider de massacrer cet homme ...

Elle rencontre un voyant totalement atypique, pour lui il n'y a pas de solution, on est soit le loup, soit l'agneau. Et comme elle ne supporte plus d'être un agneau, elle se transforme en loup. Tout cela est un peu trop binaire pour moi. J'aime les textes plus philosophiques et les réactions plus subtiles.

Ensuite, elle ne se contente plus de se défendre, elle provoque, elle va au devant d'hommes qu'elle démolira sans autre forme de procès, sans véritable raison si ce n'est qu'ils sont hommes et que par conséquent ils doivent payer.
Etant donné qu'il n'y a absolument aucune analyse psychologique permettant d'expliquer pourquoi elle agit de la sorte, pas de retour à l'enfance, même ses quelques années d'errance et de prostitution ne sont pas étayées, on est vraiment face à une femme qui exécute.

Le livre se termine par ces quelques phrases: "Si vous voyez une femme marcher, si elle rentre tranquillement chez elle, si vous la voyez passer sans bruit devant vous sur le trottoir. Si vous avez envie de briser ses os fragiles, si vous avez envie d'entendre ses supplications désespérées, si vous avez envie de sentir la peau rose se contusionner, et si vous avez envie de goûter la peau tendue qui saigne. Si, en la voyant, vous avez envie d'elle. Réfléchissez. Ne la touchez pas. Laissez-la poursuivre son chemin. Ne plaquez pas votre main sur sa bouche et ne la jetez pas à terre.
Car sans le savoir, sans réfléchir, sans le vouloir, vous aurez peut-être posé votre grosse main sur Bella. Or elle s'est réveillée ce matin et s'est aperçue qu'elle n'en pouvait plus".

Heureusement, tous les hommes que nous croisons au quotidien dans la rue ne pensent pas qu'à nous briser nos os fragiles.
Bref, ce fut peut-être un texte hautement féministe il y a 30 ans mais aujourd'hui, j'ai surtout trouvé que c'est un texte sans grand intérêt, extrêmement violent gratuitement, pas particulièrement bien écrit, qui ne m'a pas rendu l'héroïne sympathique.
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On suit Bella, une jeune femme qui ne supporte plus le voyeurisme de son voisin, les comportements malsains dont elle est victime dans son quotidien. Elle décide alors de mettre un terme à tout cela de manière radicale et définitive en devenant tueuse en série.

L'histoire est prometteuse et accrocheuse, ce livre a par ailleurs fait l'objet d'une interdiction pour immoralisme lors de sa parution en 1991.

Je déteste abandonner une lecture mais après 100 pages, impossible pour moi de poursuivre. Je n'ai pas réussi à entrer dans cette lecture dont l'univers est glauque, trop cru, malsain, déstabilisant...
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Je crois que j'ai été trop sévère avec certaines de mes précédentes lectures car ce roman m'a complètement déconcerté. Franchement pour commencer, qu'est le rôle de l'éditeur ici ? je n'ai jamais vu autant de fautes d'accords, de syntaxes, d'interversion de pronoms, des quadratins qui disparaissent tout d'un coup au point qu'on ne sache plus qui parle par page.
Ensuite, l'intrigue est vraiment trop maladroite à mon goût, en lisant le résumé on croit que l'héroïne se lève un matin et prend sa revanche, ben pour ma part on lui a mis cette idée en tête plutôt, et c'est même assez clairement écrit dans le livre, non ?
La violence ne m'a pas gênée, je l'ai trouvée assez exutoire donc assez normale tout au long du roman mais le style aurait pu être plus recherché c'est sûr.
Je ne suis pas du genre à mettre un genre sur ma lecture mais certains romans sont indéniables. Tous ceux écrits par Chuck Palahniuk, on a du mal à se dire que cela pourrait une femme derrière tellement son écriture est caricaturale poussée à l'extrême, le roman Orgasme qui me vient en premier à l'esprit et bien j'ai eu le même effet avec ce roman, Bella est poussée à l'extrême sans démesure même son passé dont on se demande bien pourquoi mettre cela dans l'histoire, qu'est-ce que cela apporte. Je pense que Chuck Palahniuk doit-être le maître à penser de l'autrice.
J'aurai pu me passer d'une telle lecture en toute sincérité.

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Le résumé m'a tellement donné envie !!

Impossible de rentrer dans le livre, le style d'écriture ne me plaît absolument pas, j'ai l'impression que chaque phrase est répétée, c'est horrible !!! Je suis très déçu.

C'est vraiment dommage, mais j'arrête cette lecture...
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Ce roman est bien trop glauque et violent pour moi. Je ne suis pas allé au bout.
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