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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Si Picasso avait rencontré mon petit-fils, il aurait définitivement arrêté la peinture. Il aurait plutôt ouvert une bonne pizzeria à Naples. »

C'est le coeur de Daisy qui s'exprime, la grand-mère du héros de ces 280 pages originales, parfois aussi drôles qu'émouvantes, souvent déjantées mais toujours sincères.
Fuck le bluff, fuck le baratin, vive le vrai. Sinon à quoi ça sert ?

Alfredo est attachant avec ses potes, son conseiller pôle-emploi et ses filles d'un soir. Obligé depuis que Céleste qu'il aurait pu aimer s'est barrée.
Et surtout avec Schmidt, son singe capucin, petite femelle de quatre ans qu'il a récupérée avant que Daisy ne la flanque dans le bouillon de poule. Alzheimer dans la tête.

Alfredo est mal dans sa peau, pas de boulot. Il veut peindre, peindre et peindre.
Il est sûr de ça mais pas sûr de lui.
Son idée, peindre des tableaux de rêves d'animaux.
Normal, son père est soigneur dans un zoo.

Rien ne se passera comme on le pense, l'artiste n'est peut-être pas celui qu'on croit.

C'est une lecture divertissante, petite fable tragi-comique, baignée de générosité et d'altruisme où la part belle est offerte à la famille et à l'amitié.

Comme récemment me disait un ami : « trouve moi-moi un livre où il n'y a pas de guerre, pas de crime, pas de violence sexuelle, pas d'horreur, pas de psychopathe... »
Pas si facile, mais j'ai trouvé !

David Zaoui m'a prouvé qu'il reste encore des belle personnes.
Une lecture pétillante, désaltérante pour celui qui a soif de bons sentiments à la sauce rigolote.
Je ne pouvais pas dire « rafraichissante », y'a Franz-Olivier Giesbert qui l'a déjà dit sur la couverture. Je ne voudrais pas la tirer à moi.

« Alfredo, n'oublie jamais… Sois toi-même. Tous les autres sont déjà pris. »

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Belle découverte que ce roman. Une histoire drôle mais tendre à la fois. Les personnages sont touchants. J'ai adoré le père plein de sagesse et ayant un grand coeur, cette grand-mère qui perd la tête et surtout le singe plein de talent et avec énormément d'amour à donner.
L'écriture est légère, fluide et agréable à lire tout comme l'intrigue et prenante et passionnante. On a le sourire aux lèvres tout au long de la lecture.
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La quatrième de couverture m'a donné vraiment envie de plonger dans ce court roman et il faut dire que je n'ai pas été déçu, surtout au début.

Le personnage principal, ce peintre un peu "raté" ou du moins qui a du mal à percer dans le milieu de l'art et qui enchaîne les petits boulots peu gratifiants proposés par son conseiller pôle emploi, arrive enfin à se faire un nom après avoir vendu une toile qu'il a réussi à faire exposer dans une galerie d'art. Petit problème : cette toile n'est pas de lui mais de son singe de compagnie, un singe dressé pour aider les personnes dépendantes qu'il a récupéré chez sa grand-mère.

Ce livre léger en apparence vient quand même aborder des thèmes tout à fait sérieux tel que la solitude, les maladies dégénératives et les situations de dépendance des personnes âgées, le chômage, l'amour et la religion. L'auteur livre une critique de certains aspects de notre société et aussi du milieu de l'art. Ce livre, en réalité, est faussement "simple" et cache vraiment sous les situations déjantées et les traits d'humour à répétition un peu plus de profondeur. C'est assez surprenant.

Pour autant, après des débuts tonitruants, j'ai trouvé que le récit s'essoufflait dans sa deuxième moité. Ça patine un peu, l'humour se fait moins corrosif qu'au début. Alors certes, le personnage évolue mais c'est nettement moins efficace qu'au début du roman et heureusement que l'auteur a réussi à arrêter son récit au bon moment.

Il n'empêche que ce livre m'a fait rire à plusieurs reprises. Bon, toutes les blagues ne font pas mouche, certaines sont moins fines que d'autres, moins bien placées mais dans l'ensemble c'est plutôt efficace. le ton est moderne, c'est rafraîchissant, drôle et certaines situations sont vraiment complètement ubuesques.

Malgré ce petit essoufflement en deuxième partie de roman, j'ai passé un bon moment à la lecture de ce petit roman déjanté, frais et drôle. Ça se lit très vite et ce ton original et décalé mérite que l'on ouvre ce roman.
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Défi ABC 2020-2021
Un petit roman qui fait du bien: une fois n'est pas coutume, les bons sentiments ne se transforment pas en écoulement verbeux sucré et douceâtre. Nous voici donc avec une vraie histoire, un rien improbable, mais pas complètement, des personnages pas tout à fait ordinaires, mais pas irréalistes, un petit singe capucin malicieux, forcément, mais tellement sympathique, une vieille dame gentiment démente, un peintre ambitieux (presque) sûr de son talent: c'est drôle, enlevé, espiègle, et pose agréablement et sans appuyer quelques questions bien sérieuses.
Un bon moment, parfois, on n'a juste besoin que de cela.
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🅤🅝 🅑🅡🅘🅝 🅓'🅗🅤🅜🅞🅤🅡 🅔🅣 🅓🅔 🅕🅞🅛🅘🅔   
"Un soir, au Drugstore des Champs-Élysées, j'ai demandé au responsable du rayon livres s'il pouvait me conseiller un roman qui comporterait une dose d'humour, de folie, d'émotion, d'originalité et qui soit en prise sur son temps.   
Le libraire a réfléchi un moment avant de me dire :   
- Franchement, je ne vois pas ... Ce livre, vous n'avez qu'à l'écrire !".    

Voilà comment David Zaoui nous présente son livre "Le peintre du dimanche".

🐒 On y découvre Alfredo Scali, artiste peintre au chômage. Doux rêveur, un brin excentrique, qui croit dur comme fer à son heure de gloire. En attendant il va de petits boulots en petits boulots, toutes sortes de jobs alimentaires, pas vraiment passionnants, qui lui sont dégotés par son conseiller Pôle Emploi, Mr Bubard, pas vraiment investi dans sa mission et qu'Alfredo ne porte pas dans son coeur. Durant son temps libre, il continue de peindre et d'arpenter Paris à la recherche du galeriste qui lui donnera sa chance.   
🙊 Sa vie va se retrouver chamboulée par l'arrivée d'un petit singe capucin, Schmidt. Celui-ci a été apprivoisé, et parfaitement dressé, pour accompagner les personnes âgées dans leur vie quotidienne. Il le récupère auprès de sa grand-mère atteinte d'Alzheimer, qui ne peut plus le garder.    
🙉 Ces deux là réunis, croyez-moi, ça vaut son pesant de cacahuètes !!. D'autant que Schmidt, va se révéler être, dans des conditions bien particulières, que je vous laisse découvrir 😉, un peintre hors pair, dont les toiles vont être repérées par un galeriste parisien.   
🙈 Alfredo voit se profiler enfin la reconnaissance tant attendue, sauf que les toiles qui font fureur ne sont pas les siennes, ...   
Comment va t-il se sortir de cette situation ?   

🪄✨ Ce livre de David Zaoui, avec toute sa palette de personnages, tous aussi loufoques les uns que les autres, m'a fait pensé au film "le fabuleux destin d'Amélie Poulain". Un p'tit côté burlesque, poétique, magique, ... tout en légèreté, qui arrête le temps et nous offre une jolie parenthèse, drôle et fraiche, qui fait un bien fou.   

A déguster sans modération !! 🥰💞💥
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David est peintre, il fait également des petits boulots alimentaires car ses peintures ne plaisent pas.
Le jour où il récupère le capucin de sa grand-mère (qui a voulu la passer dans la four, oui le capucin est une fille, et sa grand-mère perd la tête !), sa vie change !
Qui l'aurait cru, mais Schmidt peint ! (Oui c'est son nom)Il lui faut tout de même des circonstances particulières, car elle peint quand elle est jalouse...
Et un jour, alors que David présente ses propre peintures dans une galerie, l'une d'elle fait mouche ! Oui mais en fait, la peinture est de Schmidt... et elle se vend 6000 € !
Aïe quel dilemme : avouer ou la faire encore peindre ?

📝 Voilà un livre que je conseille pour passer un beau moment de détente et de rigolade ! C'est léger, drôle, attendrissant et farfelu !
Il se lit très vite, si je n'étais pas tombée de fatigue je pense que je l'aurai avalé d'une traite.
Bref, un livre décalé plein d'humour.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Alfredo Scali est peintre, artiste, pas en bâtiment. Enfin, ça c'est lui qui l'affirme haut et fort tant à sa famille qu'à son inénarrable conseiller pôle emploi. Pourtant rien n'y fait, personne ne veut de ces rêves d'animaux qu'il a posé sur ses toiles.

Sa chère grand-mère est atteinte d'Alzheimer. Une association lui propose l'aide d'un singe capucin pour l'assister dans ses tâches quotidiennes. Mais c'est sans compter sur l'évolution de la maladie. Aussi, le jour où elle menace d'en faire du bouillon, Alfredo se voit contraint de récupérer Schmitt, le gentil singe amateur de beignets à la pistache. La cohabitation sera facile et plutôt joyeuse, et aura des conséquences inattendues pour Alfredo et la réalisation de ses ambitions d'artiste.

De péripéties en courriers rageurs auprès de son conseiller, Alfredo va finir par trouver le succès auprès d'un galeriste… Mais qui est le véritable auteur des oeuvres exposées ? Et comment va-t-il se dépêtrer de ces accommodements pas vraiment raisonnables qu'il mène avec sa conscience.

le roman est parsemé de nombreuses invraisemblances et de tout aussi nombreuses expressions empruntées, mais le personnage central est plutôt attachant et la morale de l'histoire est sauve.

Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/06/22/le-peintre-du-dimanche-david-zaoui/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Artiste peintre très inspiré par l'inconscient des animaux dépressifs ou kleptomanes (entre autres) recherche désespérément galeriste pour voir son talent exposé et si possible explosé, pour en finir avec son Conseiller Pôle Emploi robotisé voire un tantinet lobotomisé.
Singe capucin, sauvé in extrémis d'une plongée dans un bouillon de poulet, fan de beignets à la pistache et de Starsky et Hutch (sans Hutch sous peine de crise d'hystérie), se découvre soudain une passion pour la peinture, très inspiré, lui, par les ébats sexuels des humains qui l'entourent.
La clé du succès était toute trouvée… sauf qu'un singe, ça peut tomber amoureux et vous planter. Et à ça, l'artiste, il n'y avait pas pensé….
Roman à l'apparence humoristique et quelque peu déjanté, le peintre du dimanche est surtout un roman Feel Good sur l'accomplissement de soi. Idéal pour les amateurs du genre, et pas forcément moi. Restent les correspondances savoureuses entre le personnage et son conseiller Pôle Emploi, qui depuis va beaucoup mieux…
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Alfredo Scali est artiste peintre. Il habite dans un immeuble de banlieue, sur le même palier que ses parents juifs italiens. Au chômage, il rêve de vivre de son art et d'être reconnu mais ses toiles n'intéressent personne. Un jour, il récupère le malicieux petit singe capucin de sa grand-mère Daisy, atteinte d'Alzheimer. La vie d'Alfredo va en être bouleversée. Entre quête de reconnaissance artistique et en quête d'amour, Alfredo va tenter de mettre de la couleur dans sa vie, encouragé par sa famille et ses amis.

Les personnages de ce roman sont bien campés. Schmidt, le petit singe amateur de beignets à la pistache est bien sûr le plus original. Mais, on s'attache aussi à la grand-mère tout autant adepte de Derrick et de Bob Marley et de sa chanson « No woman no cry ».

Même si l'humour est moins présent dans la deuxième partie, le ton reste rafraichissant toute la durée de ce roman, ponctué des nombreux échanges courriels d'Alfredo avec son conseiller Pôle Emploi.

L'auteur a fait le choix du récit à la première personne pour exprimer ce qu' Alfredo a sur le coeur ainsi que sa volonté farouche d'être reconnu pour ce qu'il est.

Ainsi derrière la légèreté de cette histoire se cache la recherche d'une certaine forme de bonheur et d'accomplissement personnel. D'ailleurs, le livre dans sa version grand format parue aux éditions Lattès avait pour titre, « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris », tiré d'une célèbre citation d'Oscar Wilde.
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Ce livre est frais, drôle et original. Il permet de prendre une grande respiration et une bouffée positive. Si les envolées ahurissantes et parfois peu réalistes de cette histoire sont à prendre pour ce qu'elles sont : des aventures farfelues ; la poésie qui se dégage du texte et des images littéraires proposées est vraiment agréable. de l'optimisme à la franche rigolade (avec quelques taquets pour Pôle Emploi), le cocktail fonctionne et se déguste sans effort.
Un roman qui vaut le détour, qui distrait et fait le job. Un auteur que j'ai découvert ici et dont un autre titre me tente : "Je suis un tueur humaniste".
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