Je crois à la responsabilité individuelle. L'homme est à l'image du monde : il est mouvant. Pourvu qu'il apprenne de ses erreurs.
En regardant Fabio à l’œuvre, j’ai soudain pensé : ne devrait se prendre au sérieux que l’homme ayant inventé le solfège, ou celui sachant faire une bonne pizza.
Peut-être que la philosophie ne m’a rien apporté, mais elle m’a beaucoup épargné. (Arthur Schopenhauer)
La gueule de ce mac évoquait un je-ne-sais-quoi de tellement cruel que Lucifer serait parti en courant s'il l'avait vue.
Je me trouvais sur cette plage d'Andalousie, étendu sur le sable, quelques heures seulement après avoir buté un type à qui j'avais redonné de la joie.
J'ai écouté les commentaires de jeunes écervelés de la télé-réalité au verbe d'une pauvreté navrante, et je me suis surpris à penser que nous vivions l'époque la plus superficielle de l'histoire de l'humanité. Une époque où des forces puissantes soutenues par des moyens colossaux s'activaient en permanence afin d'écraser l'intellect de le farcir de fadaises. Ou nous transformait en machine à dépenser. Et l'on n'y pouvait rien. On nous éduquait au réflexe pavlovien de la conso. Et l'on s'y faisait. Décadence. Misère civilisationnelle. Quand je songeais à tous ces réseaux sociaux où chacun assénait son avis sur le monde et vomissait sa haine, confortablement avachi dans son quotidien. J'étais désespéré.
J’ai déchiré en mille morceaux l’avion de papier. J’ai jeté en l’air la pluie de résidus qui subsistait. Et j’ai pleuré comme un enfant.
La vie est agréable lorsqu’on goûte à un plat qui émoustille nos papilles, elle devient palpitante dès lors qu’on découvre une peau qui nous fait frémir de désir.
Un solitaire sociable, voilà ce que j’étais. Un tueur à gages altruiste. Un tueur qui s’était forgé une éthique pour anoblir la criminalité.
Je voyageais dans mon enfance, dans mon adolescence. J’apprenais à m’analyser, à mieux me comprendre. J’avais été curieux des autres, je devenais curieux de moi-même.
Un tueur dévoué, s’intéressant à lui-même.