Citations sur Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris (51)
Rassure-toi : aucune porte ne se referme sans qu'une autre ne s'ouvre. Il y aura d'autres jours heureux.
Dans la vie, ne pas prendre de risque est bien trop risqué.
Mon père essayait de me dire une chose qu'il m'avait déjà enseignée en des termes plus choisis : d'une rose peut sortir une épine, et d'une épine une rose. Les différences entre les hommes ne sont pas toujours liées à l'éducation qu'ils ont reçue, ni même à leur caractère. C'est ainsi. Tout ne s'explique pas. II faut juste se faire une raison, et composer avec.
Ils mettent en moi tous leurs espoirs. Luca, mon frère aîné, vit en Floride. Il a réussi dans les affaires et épousé une femme pour qui les sacs, les chaussures et les bijoux sont plus importants que l'oxygène qu'elle respire. Il a choisi d'habiter loin de nous, avec sa tendre moitié qui nous considère comme des misérables, car le luxe et les biens matériels ne sont pas pour nous un principe de vie.
Voilà pourquoi il faut que je rassure ma mère, cette femme pour qui le souci de l'autre et des siens est primordial. Quand je la regarde, je pense souvent à cette phrase de Levinas : "Après vous : cette formule devrait être la plus belle définition de notre civilisation. " Cette formule, mes parents l'ont adoptée.
Elle m'appréciait comme j'étais. Jusque-là, j'avais rencontré des filles qui me reprochaient d'être trop ceci, pas assez cela - au choix : sérieux, intello, sensible, fragile, cochez la case. Qui me disaient qu'il fallait que... Que quoi? Que je régresse ? Que je m'adapte pour leur faire plaisir, alors qu'elles manquaient cruellement, selon moi, d'esprit, de finesse, de tolérance... Qu'elles retournent donc chez leur mère !
Alfredo Scali
24, rue Étienne-Marcel
93 500 PANTIN
Pantin, le 27/02/2017
Référence dossier Pôle Emploi : 158 954 MJV 891
À l’attention de mon conseiller Pôle Emploi qui de toute façon ne lit jamais ses courriers.
Monsieur Bertrand Bubard,
Je crois que vous êtes atteint du syndrome du fonctionnaire autiste programmé pour dire des conneries à répétition. Je le pense vraiment.
Vous savez, c’est comme quand vous allez dans une administration, que vous posez une question et que le type vous récite sa fiche. Vous lui reposez votre question et il persiste. Mot pour mot. Encore et encore. Vous êtes de ceux-là, Bubard !
J’ignore si vous avez bien lu mon courrier. Je ne le pense pas. (…)
Je suis PEINTRE, merde ! Inscrivez-le dans votre cerveau !
Bubard, ça rime avec renard, qui rime avec calamar, qui rime avec gros lard, qui rime avec…
Alfredo Scali
Plongé dans mes pensées, je n’ai pas remarqué que Schmidt avait déjà ouvert une gamelle remplie de blancs de poulet découpés en lamelles et s’apprêtait à les dévorer.
— Schmidt !
J’ai mis la table et déjeuné avec elle. Nous avons conversé. Enfin, je lui parlais et elle écoutait. Parfois, elle réagissait en caressant sa petite barbe. Quand elle voulait dire quelque chose, elle poussait un cri strident. Elle exprimait aussi ses sentiments et ses opinions par diverses sortes de braillements.
Un soir, au drugstore des Champs-Élysées, j'ai demandé au responsable du rayon livres s'il pouvait me conseiller un roman qui comporterait une dose d'humour, de folie, d'émotion, d'originalité et qui soit en prise sur son temps.
Je dois dire que je lui avais posé la question comme on s'enquiert des ingrédients qui composent une salade auprès d'un serveur.
Le libraire à réfléchi un moment avant de me dire :
-- Franchement, je ne vois pas... Ce livre, vous n'avez qu'à l'écrire !
je suis rentré chez moi et j'ai commencé à écrire.
-- Mais Luciano, c'est quand ils ont de bonnes notes qu'il faut les récompenser, les gamins !
Et il... répondait :
-- quand ils ont de bonnes notes, ils ont un cadeau, mais je leur en offre un un aussi quand ils m'informent d'une mauvaise note, pour ne pas les habituer à mentir. Je veux qu'ils aient toujours le réflexe de l'honnêteté.
On se sent si seul quand on rêve d’idéal.