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sur 1052 notes
Il s'agit d'une relecture mais mes souvenirs étaient très vagues car j'ai lu le cycle des Princes d'Ambre il y a bien longtemps! Je me rappelle l'histoire des ombres et que j'avais beaucoup aimé le cycle mais pas grand chose d'autre.

Je me suis donc lancée dans ce premier cycle de 5 tomes. Dès les premières lignes, j'ai apprécié ma lecture alors que je craignais un début un peu trop descriptif comme c'était souvent le cas à l'époque où ce tome est écrit (années 1970). Mais non, le lecteur est immédiatement plongé dans l'histoire avec un bon avant goût de l'humour ironique de Corwin, le personnage principal.

L'écriture est malgré tout un peu particulière, avec des dialogues souvent assez abrupts, que ce soit réellement le style de l'auteur ou la traduction, mais on s'y habitue très vite et cela a son charme.

Dans ce tome 1, on découvre qui est Corwin et son monde, de manière assez surprenante puisque lui-même l'ignore, ce qui donne lieu à des dialogues non dénués d'humour où chacun tente d'en savoir plus sur ce que sait l'autre.

La lecture de ce tome 1 m'a semblé assez rapide mais il contient finalement énormément d'aventures différentes qui donnent envie de continuer à suivre l'histoire dans le tome suivant.

Le passage à travers les ombres rend difficile à déterminer s'il s'agit d'un roman d'heroic fantasy (un peu) ou de sciences fiction (un peu aussi)... Inclassable mais passionnant!

Accessible à partir de 12-13 ans même s'il est plutôt pour grands ados et adultes.
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..
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Ça se lit rapidement et c'est bon.
Je ne connaissais pas du tout Roger Zelazny mais la foultitude d'éloges que j'ai pu entendre ci et là m'a finalement décidé à me lancer dans ce cycle. Après un début judicieux où on découvre l'histoire en même temps que le héros amnésique qui recolle les morceaux de son passé au fur et à mesure, on est lancé dans un monde parallèle où l'imagination de Zelazny fonctionne à plein pot.
C'est drôle et l'univers des Princes d'Ambre part dans tous les sens sans que cela nuise à la crédibilité de l'histoire (Bon, ça reste un roman de science fiction et de fantasy donc vous voyez ce que je veux dire quand j'écris "crédibilité"). Cela pourra peut-être en gêner certains mais il n'y a pas de détails ni de descriptions microscopiques ici, ce qui laisse le champ libre à l'imagination du lecteur et j'ai vraiment adoré ça car l'écriture est tout sauf pauvre. Bref, du tout bon et je vais m'atteler au 2ème tome dans pas longtemps du tout...
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Ce livre se lit très vite !
Le style pêche un peu  ("couvert de courbatures"... Hem...) mais je pense que c'est lié à la traduction. Je n'ai pas eu de mal à entrer dans le bouquin, j'ai beaucoup admiré la façon de Corwin d'user de circonvolutions et autres feintes au début du bouquin pour éviter que les autres sachent exactement ce qu'il en était sur son état.

Evidemment, au début, on n'a pas du tout l'impression d'avoir affaire à un bouquin de fantasy. Les histoires d'ombres par rapport à Ambre sont un peu complexes dans ce premier tome, on ne comprend pas trop de prime abord, et la façon dont la famille royale d'Ambre (complexe, elle aussi !) les manipule est intrigante !
L'imagination de Zelazny est fabuleuse, je suis là aussi très admirative, bien que retrouvant quelque part les impressions laissées par le multivers de Moorcock.

Corwin est un personnage à la psychologie ambivalente, compliquée, j'aime beaucoup !
J'apprécie également certaines descriptions qui éveillent l'imagination du lecteur.
Il y a des changements de rythme étranges au niveau du style, que je ne saurais expliquer clairement. Parfois on a l'impression que tout se déroule très lentement, d'autres fois que tout va très très vite, c'est curieux, je crois bien que c'est la première fois que je ressens ça en lisant un livre ! C'est sans doute lié aux descriptions puisque la réflexion me vient en en parlant.

Bref, entre le "multivers" qui est quand même riche, la poésie des descriptions et les récits de batailles épiques, ça ne pouvait que me plaire ! (J'ai quand même eu un peu de mal à m'y retrouver dans tous les frères et soeurs, heureusement qu'ils sont abordés progressivement et que certains sont absents dans ce premier tome !).

J'ai donc sauté sur le tome 2 dans la foulée ! (Sauf qu'ayant reçu enfin mon livre "masse critique" du mois de septembre sur lequel je ne comptais plus, il va falloir que je m'y mette !)
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Ça faisait un moment déjà (au moins 2 ans) qu'on m'avait conseillé ce cycle, mais étant ce que je suis, je voulais acheter le cycle complet en 2 coffrets.
J'avais un peu laissé tomber car le premier coffret était indisponible, et je ne le trouvais pas en occasion; Et là, miracle, je l'ai trouvé, j'ai donc attaqué ce premier tome hier soir, à peine le colis reçu... et je l'ai fini dans la journée.
J'ai vraiment apprécié cet opus, à l'introduction des plus surprenante : on rentre directement dans de l'action, mais pas tellement fantasy/SF de base, non, plutôt action/espion dans NOTRE monde tel qu'on le connait; C'est assez inhabituel et surprenant, les mondes Fantasy étant plutôt coutumier du style médiéval :)
Mais qu'importe, cette intrigue construite autour d'un amnésique qui fonce au bluff pour redécouvrir qui il est est prenante, tout comme lui, on veut savoir.
Point important : jusque là, on ne peut pas dire que l'auteur laisse choir notre héros dans la facilité.
J'ai aimé le jeu mené par notre auteur : notre héros bluffe la plupart du temps en gardant le silence face aux questions dont il ne connait pas les réponses, mais en face on craint tellement sa ruse qu'on le soupçonne continuellement d'être en train de mener le jeu :)
J'espère que la suite restera aussi bonne ! :)
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Premier tome de la saga des neuf princes d'Ambre, ce volume semble presque utilitaire: il s'agit d'une mise en place des personnages et de l'univers au travers d'un procédé classique, celui de l'amnésique qui, retrouvant la mémoire, informe le lecteur au fur et à mesure de sa reconstruction. Cette exposition ne manque pas de péripéties, mais elles sont souvent expédiées rapidement (la litanie des pertes des fantassins de Bleys, par exemple) et même si l'univers et son système de magie sont originaux et prometteurs, je suis un peu resté sur ma faim. J'espère donc une montée en puissance par la suite...

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Un homme se réveille séquestré dans un hôpital psychiatrique. Il a perdu la mémoire, et ne sait ni sur quels ordres il est emprisonné, ni pourquoi. C'est la ruse qui l'aidera à retrouver le nom et l'adresse de sa soeur, celle qui l'a fait interner, et à s'évader... Les souvenirs vont commencer petit à petit à refaire surface lorsqu'il se retrouvera face à elle... Il s'appelle Corwin, il est l'un des neuf princes d'Ambre qui se battent depuis des siècles pour le trône laissé vacant à la mort de leur père, Oberon. Et c'est son frère Éric qui l'a exilé en Ombre-Terre, dans le but de se débarrasser de son concurrent le plus sérieux...

Le premier mot qui me vient à l'esprit lorsque je repense à cette lecture, c'est ORIGINALITÉ. Pour moi, dans ma modeste vie de lectrice avide, beaucoup de choses dans ce premier tome du Cycle des Princes d'Ambre sont du jamais vu. Que ce soit la ville d'Ambre , terre réelle dont tous les autres univers parallèles découlent et n'en sont que l'Ombre, ou bien la magie qu'ils utilisent à travers les Atouts, ou encore l'existence de cette ville-miroir, Rebma, dans laquelle chaque événement a une incidence sur Ambre... Nous découvrons une famille digne de Game of Thrones, aussi cruelle, sans coeur et sans pitié, et aussi fins stratèges... Et nous découvrons tout ceci petit à petit, au fil des souvenirs retrouvés de Corwin, qui est loin d'être le seul personnage auquel on s'est attaché tout au long de l'ouvrage...

Ce premier tome a tout pour plaire, il est original, ça je l'ai déjà dit, mais bourré d'action, et tellement surprenant qu'on a du mal à le lâcher, on veut absolument savoir quelle découverte, quel souvenir nous pourrons lire à la page suivante. Et là je peux vous dire que j'ai hâte de parcourir la suite du cycle !
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Classique parmi les classiques, les neuf princes d'Ambre de Roger Zelazny fait partie des piliers de la fantasy des années 70. Famille royale, quête et vengeance… le résumé a tout pour séduire ! C'est d'autant plus appréciable qu'il est, contrairement à beaucoup d'autres oeuvres du même acabit et de la même époque, remarquablement court.

Le récit repose sur des mécaniques somme toutes bien connues mais fort efficaces ! Nous commençons de manière très mystérieuse l'histoire. Un amnésique tente de s'échapper de l'hôpital où il est enfermé. Il y parvient et le seul indice de sa vie passée est la personne qui l'a mis sous les verrous : sa soeur. Nous suivons donc Corwin, dont le parcours sera ponctué par le retour de sa mémoire. On découvre qu'il a ni plus ni moins laissé une quête en cours, et pas n'importe laquelle. La quête de son identité se mue petit à petit aussi bien en quête de pouvoir qu'en quête de vengeance. En effet, Corwin appartient à une auguste famille qui règne sur le Royaume d'Ambre. Composée de beaucoup de membres, notamment les 9 princes qui donnent le titre du roman.

On découvre ainsi la formidable énergie qui anime notre personnage principal. de SDF, il passe à chef de guerre. Son objectif : affronter son frère, Eric, qui tente de s'accaparer la couronne de la Cité d'Ambre, le seul monde stable face à des milliers de copies appelées Ombres. On apprécie la grande détermination de Corwin, qui parvient à convaincre quelques membres de sa vaste et colorée fratrie de l'aider dans sa quête (mal entamée). C'est un héros désabusé et qui fomente beaucoup auquel nous avons affaire. Mais il est aussi profondément cynique et désabusé, avec un zeste de compassion. En bref, un personnage remarquablement bien construit et nuancé qui éloigne ce roman des grands classiques du genre pour lui donner un goût particulier.

Ce premier tome réussit l'incroyable exploit de révéler beaucoup de choses et en même temps très peu. Que sont les Princes d'Ambre ? Pourquoi sont-ils dotés de capacités extraordinaires ? Pourquoi diable se lancent-ils en quête du trône car le pouvoir ne semble pas être la motivation première ? A vrai dire, on a juste quelques indices qui trainent de ça de là mais rien de bien définitif. du coup, on a bien envie de savoir la suite. Ceci dit, l'auteur pose très bien les bases de son univers et lui construit une diégèse captivante. Il y a pas mal d'ésotérisme et de la magie au fonctionnement unique en son genre. Par exemple, chaque membre de la fratrie possède un jeu de tarot à l'effigie des membres de leur famille, ce qui leur donne un aspect cérémonieux et leur accorde des capacités spéciales. le passage entre les différents mondes est très travaillé. C'est qu'on fait dans le multivers, ma bonne dame. Il y a beaucoup de détails, étrangement vagues, qui donnent à cet univers littéraire un goût particulier.

Le tout est bien ficelé dans un roman court au rythme haletant. Roger Zelazny fait dans la générosité, pas forcément dans la subtilité. On a finalement des épreuves assez classiques du roman de fantasy des années 70 : un héros amnésique, des batailles, des querelles politiques et familiales, de la magie fort mystérieuse, des couteaux dans le dos… Mais des éléments accrocheurs et menés tambour battant ! C'est simple, le roman est prenant et ne nous laisse pas une seconde de répit. L'écriture est globalement directe, mais peut se faire plus poétique dans des moments de contemplation ou d'émotions. Car oui, Corwin le cynique passe de mauvaises périodes. Notamment lors d'un choix scénaristique audacieux qui ne manque pas de piquer la curiosité. Mon regret dans ce rythme haletant : le peu de place accordé aux personnages secondaires, qui même s'ils sont bien définis, auraient besoin de quelques pages en plus pour gagner du corps.

Malgré une narration particulière, Les neuf princes d'ambre nous plonge dans une histoire envoûtante. Ésotérique et imprécise, la saga ne plaira pas aux amateurs de systèmes de magie calculés au millimètre ! Au contraire, Roger Zelazny propose un monde qui suit des règles qui lui sont vraiment propres et semblent opaques. le rythme est tambour battant, porté par une première personne qui permet d'être aussi direct qu'immersif. C'est un récit à la fois vieux, avec des points d'intrigue conventionnels (amnésie, quête de pouvoir, magie…) et des idées plus originales (magie étrange et poétique, personnages à la moralité grise…).
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Oeuvre la plus célèbre et ambitieuse de Zelazny, la vaste saga d'Ambre se compose de dix tomes (quatre autres furent ajoutés par divers auteurs après le décès de l'écrivain qui avait envisagé trois cycles romanesques) divisés en deux cycles de cinq volumes chacun. le premier, entamé en 1975, s'est poursuivi jusque 1980 sous l'intitulé de « Cycle de Corwin ». En 1986 Zelzany débuta un second cycle dit « de Merlin » moins réputé.
Ambre constitue le seul monde authentique, dont tous les autres, dont la Terre, ne sont que le pâle reflet. Ambre est dominée depuis des éternités par une famille royale toute puissante sous l'autorité d'Obéron, aujourd'hui disparu. Un amnésique, Carl Corey, se réveille dans une clinique privée. Il s'enfuit et trouve refuge chez sa soeur qui lui apprend qu'il est en réalité un des neuf princes du royaume magique d'Ambre. Tous s'affrontent afin de s'emparer du trône.
En 200 pages très denses Zelazny ne laisse aucunement le temps de souffler au lecteur et démontre l'évolution de la Fantasy : aujourd'hui un écrivain tirerait (à la ligne) surement un bon millier de pages de cette histoire touffue. Mais ici pas de temps morts, pas de description et peu d'explications : le lecteur se trouve plongé dans un univers radicalement différent qu'il va explorer avec le héros (l'amnésie constituant le prétexte pour dévoiler Ambre au principal protagoniste). Bien des clichés de la Fantasy sont également instaurés ici : les combats entre différents héritiers royaux, le jeu de Tarot aux propriétés mystérieuses, la vengeance façon Monte Christo des derniers chapitres, les univers multiples.
Certains passages paraissent étranges, le lecteur sera parfois dérouté, il devra s'accrocher lors de la présentation, très succincte, des différents princes mais, dans l'ensemble, LES 9 PRINCES D'AMBRE constitue une lecture aisée, prenante, très abordable (y compris pour les néophytes en Fantasy) qui pose agréablement la situation et se termine par un cliffhanger donnant immédiatement envie de poursuivre la saga.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Zelazny Roger. Les 9 princes d'Ambre. 1970. Ed. Denoël 1975. 2000 : Ed. Gallimard Folio SF. 251 p. 3 étoiles.
Genre Fantastique.
Lent poussif et quelques incohérences…je ne me le rappelais pas ainsi quand je l'avais lu pour la première fois dans les années…1980.
Entre temps, beaucoup de romans me sont passés par les mains dont la plupart bien meilleurs. Mais à l'époque ce cycle avait fait un tabac.
Quelques détails :
Chap. 1 à 3 : on apprend à découvrir Corwin, mais… il a perdu la mémoire.
Chap. 4 : (p. 40 déjà) on découvre enfin un peu de magie d'Ambre grâce à son frère Random.
L'action n'avance pas, beaucoup de bla-bla qui amène les éléments nouveaux…au compte-goutte. Je déteste cette dilution…
Chap. 6 : p. 160 déjà, on commence à avoir plus de détails sur la magie (c'est leeeennnnnt !) et là je me dit qu'il aurait mieux valu pour moi NE PAS LIRE le cycle (préquelle) de J.G.BETANCOURT avant d'avoir lu ce cycle-ci.
Enfin une petite guerre…Mais pendant 20 pages beaucoup de répétitions, donc le récit n'avance pas…
Chap. 7 : (p. 198). Corwin et Bleys à l'assaut de la montagne qui abrite le palais d'Eric. Leurs troupes souffrent de la météo : ouragan, foudre, pluies torrentielles…Pourquoi ? Car le roi Eric maîtrise la météo grâce au Joyau du Jugement. Bleys découvre qu'en « appelant » Eric (magiquement par son « Atout »), il le « fixe », l'empêchant et de faire varier la météo, et de décimer les troupes de Bleys et Corwin.
Pourquoi Corwin et Bleys, qui sont en train de mettre leur vie dans la balance en cas d'échec ne se relaient-ils pas pour « fixer » Eric, permettant ainsi à leurs soldats, mieux préparés, de gagner la guerre ? Pas d'explication de Zelazny ? Donc c'est une incohérence (majeure).
Je suis à la limite d'interrompre ma lecture (et je déteste ça) avant la fin mais je tiens.
Bref, je ressors très mitigé, un peu déçu et irrité de cette lecture.
Tant pis, j'attaque le tome 2 en espérant mieux.
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A la faveur d'une (énième) relecture, je reste toujours aussi fan. J'ai découvert ce cycle il y a vingt ans, et malgré de nombreuses relectures, le charme demeure.

Ce premier tome est sûrement un peu abrupt, un peu rapide et je comprends pas mal de commentaires dubitatifs que j'ai pu lire. néanmoins cette introduction pose à peine les bases d'une histoire qui va s'étoffer, et surtout dessine l'univers d'Ambre et des Ombre.

Même 20 ans après, la magie opère toujours, j'ai toujours envie de suivre Corwin jusqu'au bout du monde, même si c'est le Chaos ;p
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