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Ce cinquième tome clôt le cycle de Corwin, donc la première partie de la saga « Les princes d'Ambre » car le cycle de Merlin s'amorcera au livre suivant. Depuis le début, c'est sans doute ici que la survie d'Ambre est le plus mystérieusement mise en danger. S'ensuivra une confrontation finale assez mémorable qui, bien sûr, implique la fratrie, mais aussi des forces qui les dépassent... peut-être! Mais surtout ce tome ouvre une toute nouvelle dimension pour le reste de la saga, de là l'idée des deux cycles. La longue chevauchée de Corwin m'a paru un tantinet longuette, mais sa conclusion et l'affrontement à multiples niveaux qui la suit m'ont amplement réconcilié avec cette légère réserve. Et la façon dont Zelazny nous appâte pour la suite est tellement efficace. Après une pause pour reprendre mon souffle, je plongerai avec enthousiasme dans cette deuxième partie.
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Une fin grandiose pour cette série !
Le chemin de Corwin parmi les mensonges et les intrigues arrive à sa fin (provisoire en tout cas).
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Ce tome est un peu plus difficile à 'évaluer', je l'ai trouvé ... complexe.
Il commence par nous plonger longuement dans des univers totalement fantasmagoriques au travers de la descente de Corwin vers le monde du Chaos.
Les affrontements avec Brand font office de simples anicroches, tout est bien "trop calme", ce voyage relevant clairement plus de l'esprit / du spirituel que de l'épopée.
C'est cette même lutte (psychique) qui se poursuit dans le tracé de "sa" Marelle;
Enfin, lorsqu'il parvient à rejoindre le combat, le ton est bien plus celui de l'épique bataille, mais celle-ci m'a semblé finalement bien courte (surtout face à la longueur du voyage pour venir) et peu de chose face à l'enjeu.
D'un autre côté, il remplit parfaitement son rôle de conclusion de ce cycle, et ouvre tous les possibles, avec à l'appui tous les non-dits / non-révélés (la Marelle d'Ambre a-t-elle subsisté ? ).
Il y a une chose qui m'a cependant surpris, que je trouve, disons, illogique : le choix final de Dara.
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En guise de préambule, je m'empresse de dire que je ne fais part que de mon ressenti... C'est évidemment tout à fait subjectif. Et sur ce 5è tome, je n'ai pas été bluffé.

OK, on retrouve l'humour du 4è, quelques coquilles, des incohérences, des surprises, des faux-semblants, toujours plus d'incursions celtiques et arthuriennes. Mais... j'ai pensé "tout ça pour ça" à la fin, que je n'ai pas vraiment pris pour une fin. Donc j'en suis resté un peu déçu, insatisfait.

Zelazny donne des clefs, c'est vrai. Mais cela m'a semblé complexe, un peu laborieux et forcé. Non, je n'ai pas été bluffé, mais c'est peut-être de ma faute. Mes attentes allaient grandissant, et je m'attendais sans doute à plus de flamboyance(s). A force de côtoyer des personnages surhumains, j'en étais sans doute venu à espérer ... espérer quoi? En fait je n'en sais rien, pour être honnête. Autre chose... mais pas ça.
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En traversant les diverses ombres pour tuer Brand, son frère., Zelazny arrive à créer d'une plume légère mais juste des images comme des instantanés. Somme de polaroids tressé de mots nous faisant découvrir à coup de flashs fugaces les lieux croisés par Corwyn en route vers les Cours du Chaos. C'est sans doute ce qui m'a le plus plus dans ce livre, c'est instants, ces passages, ces déplacements nous offrant des univers variés sans être surchargés de descriptions inutiles. Sur son chemin il croisera Ygg et Hugi, qui nous rappelleront inévitablement Yggdrasil l'arbe-monde des Nordiques et Hugin compagnon de Munin, les deux corbeaux messagers. S'entameront des dialogues intéressant, voir philosophiques lorsque Hugi veut porter sa bonne parole.

On découvre également Merlin, fils de Corwyn. Ce qui créé un bon transfert de flambeau et permet la lecture suivante : le cycle de Merlin, soit les 5 derniers tomes de cet décalogie. Une saga qui jusque là se laisse dévorer rapidement et avec bonheur, chaque tome étant gros d'à peine 250 pages de moyenne ce qui est un réel plaisir pour un lecteur lent comme moi.

D'un autre coté, Zelazny est un créateur d'univers multiples. Car avec cette série des Prince d'Ambre il nous montre une originalité incroyable. Entre l'utilisation des jeux de tarots comme moyen de communication et la multiplicité des ombres il y'a de quoi faire. Quelque part entre la fantasy et la science-fiction, il nous créé quelque chose à la croisée des genres sans sombrer dans les clichés de l'un ou l'autre. Ce qui en fait sa force, mais découragera les amateurs de clichés liés à la high fantasy et autres. En attendant, ce serait dommage de rater ce classique du genre.
Lien : http://naufragesvolontaires...
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Quelle est la première oeuvre de fantasy qui vous a passionnée ? Là où beaucoup ont cité un livre de Tolkien, de G.R.R.Martin, de Gemmel, ou la saga de Harry Potter, pour moi c'est sans conteste The Chronicles of Amber et son premier livre : Nine Princes in Amber de Roger Zelazny. Et j'y reviens très régulièrement, tant l'histoire de Corwin et de ses frères et soeurs, puis plus tard de son fils Merlin et de son cousin, me transporte. Et ce pour plusieurs raisons.
À la différence des standards de fantasy copiés et recopiés depuis Bilbo le Hobbit et le Seigneur des Anneaux, The Chronicles of Amber ne se passe pas dans un univers médievalo-imaginaire, mais dans une multitude d'univers, dont assez fréquemment notre bonne vieille Terre (y compris Les Champs-Élysées parisiens qui n'apparaissent pas si souvent avec un rôle central dans la littérature de l'imaginaire américaine). Chaque monde a ses règles, son univers (que ce soit un Vegas de carton-pâte, une ville sous-marine ou l'extrémité chaotique du cosmos), et ses créatures, magiques ou non. Certaines sont à peine esquissées, d'autres vont prendre l'aspect de versions magnifiées d'animaux connus (comme Morgensten le cheval de Julian, ou les chiens de Flora), ou d'autres seront issues de la mythologie celte et gréco-romaine (licorne, manticore, griffon). Mais je vous garantis qu'en dix épisodes, je n'ai pas vu l'ombre d'un elfe, d'un troll et à peine un nain bossu (et encore parce que Dorkwin préfère cet aspect). La magie y a des règles claires et n'est pas la réponse à tout. D'ailleurs dans le premier cycle, elle n'apparait d'abord que comme un moyen de transport et de communication avant de prendre une importance plus grande dans les trois derniers livres au fur et à mesure que l'intrigue progresse ?
Au-delà de la simple fantasy, The Chronicles of Amber offre une variété de personnages sympathiques ou non suivant les moments, mais dont aucun, pas même Corwin le narrateur n'est clairement affilié du côté du Bien. Chacun poursuit ses propres objectifs et s'allie les uns aux autres au gré des événements et de son instinct de survie. Mélangeant intrigues de cours version Les rois maudits de Maurice Druon, action digne des meilleurs James Bond de Ian Fleming et humour pince-sans-rire, The Chronicles of Amber n'a pas perdu une ride depuis son écriture entre 1970 pour Nine Princes in Amber et 1978 pour The Courts of Chaos. Et hormis une baisse de rythme certaine dans The Guns of Avalon, le deuxième livre, il happe le lecteur et lui offre de grands éclats de rire, même au pire milieu d'une scène tragique. Comme Random tout juste échappé d'une poursuite à travers plusieurs mondes et avant le premier grand combat parlant de ses liens familiaux : « Of all my relations, I like sex the best and Eric the least. »
Lien : https://www.outrelivres.fr/t..
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Je dois dire que je suis assez peu satisfait de ce qu'il ressort de ce volume au final. Entrainé comme je l'étais par les différents volumes, je me suis retrouvé à finir ce cinquième tome avec une petite appréhension.

En dehors du style qui reste toujours d'une lisibilité parfaite et d'une clarté sans faille, je suis un peu déçu par la fin qui n'en est pas véritablement une et amorce seulement une fin de cycle. Beaucoup de questions restent en suspens et nécessitent de lire la suite. C'est un peu dommage pour un volume "fin de cycle", mais le volume n'en démérite pas.

En soi, ce que je reproche le plus, au final, c'est peut-être la lenteur de ce tome, qui se conclut trop vite sur le "petit" happy end final. La résolution des intrigues est certes très bien menée, mais j'ai eu le sentiment que certaines relations devenaient un peu trop facile dans le final. C'est du pinaillage, j'ai adoré la façon dont le récit se poursuit, mais il reste une petite touche de contrariété lorsque je finis ma lecture et c'est dommage de rester sur cette petite tâche dans un tableau plus que réussi.

Cela dit, cela ne m'empêchera pas de plonger bien volontiers dans les cinq tomes suivants, avec l'envie de découvrir ce qui nous attends encore dans le monde d'Ambre !
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Ce cinquième volume est une fin de cycle : une sorte de confrontation finale chez les Atrides d'Ambre . Il faut affronter la menace ultime de la destruction et de la confrontation avec le Chaos. Pour cela les alliances vont se nouer et se dénouer , haines et amitiés vont fluctuer. Des personnages vont céder le premier plan à de nouveaux venus qui prendront la suite ....
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Dernier tome du 1er cycle des Princes d'ambre.
Cette fois-ci il n'y aura 15 trahisons, retournements de vestes, etc. le méchant est clairement défini, son objectif aussi enfin !! Nous allons donc suivre Corwin dans son périple pour sauver Ambre de la destruction.
Le reste de la fratrie sera en retrait par rapport aux autres volumes.
Le rythme est un peu plus lent mais se lit toujours sans peine. La fin réserve son lot de surprise !
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Après une petite pause, je finis le Cycle des Princes d'Ambre, et j'avoue, je m'attendais à autre chose. Peut-être à une bataille digne de ce nom entre Ambre et le Chaos, mais certainement pas à passer 90% du livre dans une chevauchée dans Ombre, qui m'a semblée interminable. Et quelle a été ma déception quand la bataille s'est vue bouclée en quelques pages à peine.
Dans les tomes précédents les personnages qui sortaient de la route noire et les scènes autour de ces actions étaient travaillées. Dans ce dernier tome, les rares scènes autour de la route noire sont bâclées (comme celle du maître d'armes de Dara par exemple).
En somme, ce dernier tome porte mal son nom : tout tourne autour du voyage de Corwin et de la Pierre, mais en aucun cas des Cours du Chaos.
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