Ben voilà, vous me l'avez vivement conseillé alors je l'ai lu, je vais bientôt pouvoir dire que ce blog est participatif ! (ouais, enfin, pas trop, hein, des fois vous êtes bieeeeen moins snob que moi ! ). Alors oui,
Alice Zeniter est jeune, mais pas plus que moi alors ça me dérange moins (mouarf) et puis il faut dire que, même si fondamentalement ça m'a bien plu, ça ne m'a pas non plus arraché des larmes de reconnaissance. Comme disait Christine, on ne sait pas trop où est-ce qu'elle veut nous emmener et on y va gaiement mais en se posant deux-trois questions tout de même. J'ai été accro à l'ambiance, à la petite maison au bord des rails, la gare, le nom sur le chambranle de la porte… Mais pour le reste, ben, ça ne m'a pas des masses parlé.
C'est peut-être à nouveau une question de générations, mais bon, l'auteure et moi on a le même âge… Alors un truc de famille, la sienne était peut-être plus tournée vers l'Est alors que la mienne l'était vers l'Ouest, toujours est-il que la chute des républiques soviétiques et l'ambiance que ça a impliqué, associée à la vie agaçante d'un jeune qui ne sait pas ce qu'il veut, ou qui sait trop ce qu'il ne veut pas, ou pas… enfin, un jeune homme pas très sûr de lui, quoi, ça ne m'a pas des masses émue, voire ça m'a même un peu barbée par moments.
Voilà voilà, j'ai aimé l'ambiance, j'ai aimé certaines inventions, mais au final, je n'ai pas vraiment accroché. Enfin, je dois être la seule, vu qu'il vient d'être primé. Et à la Closerie des Lilas, en plus, si c'est pas chic…
Lien :
http://www.readingintherain...