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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il faut dire que c'est un bel objet, très grand livre, bien supérieur aux BD dont nous avons l'habitude et fourni avec ça, une centaine de pages y compris les suppléments (scénarimage et cahier graphique).
Bref, le contenu est moins bon que je m'y attendais, le scénario est indigent, peu de dialogue (donc peu de bulles). Il y avait pourtant de quoi faire, Paris dans 100 ans c'est quand même quelque chose, d'aucuns s'y sont attelés avec un résultat bien supérieur, mais bon il y a, quand même quelques idées comme le "Transcore" moyen de locomotion à effet immédiat, ici comme là-bas qui sert à, aussi, autre chose...
Mais le rythme n'y est pas, on se ronge les ongles en lisant, on s'impatiente, alors! ça bouge ? Niet, on avance peinard, la vie est là comme ça, comme elle vient. Tristan, le héros, va de découverte en découverte, pratique sa vieille méthode de locomotion encore existante (métro, Eurostar), de page en page, à peine commencé, déjà fini, voilà, fermez le ban!
Zep pour moi c'est Titeuf, je n'en ai jamais lu, mais les gamins aimaient et comme c'est exigeant un gamin on peut supposer que c'est du lourd. Ici, pour moi, peut mieux faire.
En revanche bien que tricolore pour la couleur (bleu, blanc, noir), ce qui m'énerve l'oeil, le dessin est très bon, crayon sympa, personnages bien campés dans un style plutôt moderne. Les vignettes suivent bien le récit, l'améliorent même, dans sa lecture s'entend, sa transposition de lettres à dessins. Et ce n'est pas évident de dessiner une ville et Paris est bien rendu y compris dans ses modifications dues au temps. Donc bravo M. Bertail.
Bertail 4, Zep 1 = 5 : 2 = 2,5 étoiles.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Tristan est un nostalgique.
C'était mieux avant qu'il disait.
Passéiste ? Certainement pas !
Observateur, assurément.
Car en 2119, ne subsistent que d'infimes scories d'un monde où l'humain avait toute liberté.
Celle d'enfanter sans demander la permission, par exemple.
Si le transcore permet effectivement de gagner un temps précieux en éradiquant les bouchons, en annihilant les distances (cf Star Trek), il pourrait bien gâcher les nuits sans lune de notre anti-héros futuriste.

Zep s'attaque à demain.
Bon, après demain, on va pas chipoter.
Décrivant un monde déshumanisé régi par des machines, il questionne sur l'intérêt d'un progrès dès lors qu'il contraint sévèrement vos libertés.

Rien de novateur dans ce monde virtuel, tout a déjà été vu/lu ou presque.
Le trait est agréable, le propos intéressant malgré un manque de surprise caractérisé.

Bref, petit moment sympa qui devrait rapidement s'estomper dans un futur très proche.
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Zep nous emmène dans un futur proche où les hommes se déplacent avec le Transcore, hormis quelques nostalgiques comme lui. D'ailleurs c'est dans le métro qu'un premier fait étrange se produit et qui va se répéter. La fin de l'intrigue nous laisse un peu perplexe. Une réflexion intéressante sur notre futur et sa déshumanisation. Des dessins somptueux avec une Kloé sensuelle et plantureuse.
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Je trouve que cette vision futuriste de Paris en l'an 2119 est assez intéressante sur le devenir de la société.

Quelquefois, si on souhaite vivre dans une société avancée où l'on peut se retrouver en une fraction de seconde de Paris à Tokyo, il y a un prix à payer. On peut également refuser une telle société et c'est ce que semble faire notre héros Tristan Keys qui va mener une enquête assez particulière dans ce Paris froid et déshumanisé.

J'ai trouvé qu'il y avait un peu d'Enki Bilal dans cet univers et même dans le graphisme. C'est assez surprenant de voir cette orientation que prend cet auteur Zep qui n'en finit pas de nous surprendre.

Sinon, le thème est proche d'une série comme Black Mirror sur Netflix quant au danger de la technologie.
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Toujours été fan de ZEP de son humour et de son univers, que ce soit en tant que dessinateur ou simple scénariste.
Là, un peu déçu, le récit est assez prévisible et n'apporte rien aux ouvrages d'anticipation à la 1984. le développement de l'histoire me parait un peu décousu et il manque un je ne sais quoi pour bien ficeler le tout.
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Dans un Paris dystopique qui ne fait pas vraiment envie Tristan Keys semble faire un gros rejet technologique.

Un monde où la téléportation est devenue l'alternative aux déplacements « à l'ancienne » et où les rues et les transports en communs sont devenus des espaces glauques. Suite à quelques événements, Tristan commence à penser que quelque chose lui échappe. Rejet technologique, paranoïa, théorie du complot ou manipulation ?

Une jolie BD vite lue au propos un peu convenu
Lien : https://www.noid.ch/paris-21..
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Quand on me parle de Zep, je pense à Titeuf et des histoires de zizis pudibonds qui mettent le rouge aux joues des enfants et de Christine Boutin. Je ne l'attendais donc pas sur un registre adulte, cyberpunk même...

Et pourtant. Surprise agréable par ses thèmes et la contre-utopie dans laquelle ils fleurissent, Paris 2119 est une anticipation plutôt posée. Pas de catastrophisme, pas de post-apocalypse ou d'effondrement social en sous-texte, une simple continuité dans un techno-solutionnisme avéré construit sur un mensonge.

Mélancolie contre corporatisme, l'intérêt général et le bonheur des masses rendus possibles parce que rentables pour une poignée, police secrète et gouvernance omnipotente... plusieurs petits sujets sont soulevés, comme ça, au détour d'une case, avec beaucoup plus d'imagination et d'implication que ce dont on pourrait se douter.

Non, vraiment, c'est la dernière fois que je juge un auteur jeunesse à ses oeuvres qui ne me sont pas destinées.

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Ambiance futuriste sur fond d'anticipation, Paris 2119 est un pari osé pour Zep à mon goût. Ce dernier démontre depuis quelques années maintenant qu'il peut être plus que l'auteur de Titeuf. Cela avait fonctionné avec The End pour moi, pour celui-ci, ça tombe à côté.

Que cela soit sur le scénario comme pour les dessins, le tout démarre très bien. Des pages superbes, notamment la couleur qui renforce l'ambiance installée par l'auteur. Mais plus les pages passent, plus le scénario perd en clarté et devient brouillon (entre enquête, complot, idéologie,...). La construction du récit et son découpage scénaristique n'a pas fonctionné sur moi, j'ai eu le sentiment de me perdre dans des bulles répétitives et des situations plus ou moins incongrues.

Pour les dessins, j'ai le même sentiment. Une alternance entre des pages superbes et des pages moins claires, moins maitrisées. J'ai notamment eu du mal avec le côté très statique des personnages qui semblent à chaque fois figés dans le décor, et cela casse le rythme par moment.
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A Paris en 2119 le métro n'est plus utilisé que par la plus basse classe, les SDF, petits voyous et nostalgiques. C'est désormais le Transcore qui fait office de moyen de transport, il s'agit d'une cabine de téléportation qui peut vous emmener où bon vous semble. Tristan se refuse à utiliser ces machines et préfère le métro au grand dam de sa petite amie Kloé qui le trouve bien trop dangereux.
Pour Kloé, Tristan est un homme plutôt à part, qui préfère utiliser un vocabulaire dépassé, qui aime tout ce qui touche au temps où la robotique n'était pas aussi présente et où marcher dans le rue n'était pas si suspect.
C'est justement en se baladant que Tristan remarque quelque chose de louche qui confirme ses soupçons et surtout ses inquiétudes vis à vis de ce Transcore mais à vouloir trop en savoir il risque fort de s'attirer des problèmes. le Transcore n'est pas ce qu'il semble être!

N'étant pas très fan de récit futuriste notamment lorsqu'il est question de dystopie, dans cet album où le changement climatique y est abordé dès les premières pages je suis surprise de voir que les reliquats d'un passé ne sont pas "vénérés" comme actuellement (ex: vieux train à vapeur) mais plutôt comme des débris d'un temps qui n'a plus lieu d'être et tout juste bon à être utilisé par la déchéance de la société. Une société où l'Homme n'a plus véritablement de sens et ne devient en définitive qu'une illusion.
Les dessins montrent un Paris complètement transformé qui m'ont sérieusement alarmé sur notre futur.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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A Paris, en 2119, quand ils ne sont pas chez eux pour s'adonner aux plaisirs de la réalité virtuelle, bien plus attractive que le monde les entourant, abonné aux pluies dépolluantes, les gens « normaux » ne se déplacent plus que grâce à Transcore, une société qui a rendu la téléportation largement accessible. Thomas est un jeune homme atypique, réfractaire à ces innovations pourtant entrées dans les moeurs, contrairement à son amie, la belle Kloé. Aussi, lorsqu'il constate des phénomènes inquiétants liés à Transcore, ce n'est pas seulement son aversion pour cette entreprise qui le met en alerte, mais aussi la volonté de protéger celle qu'il aime …

J'ai déjà eu l'occasion de découvrir ZEP lorsqu'il fait autre chose que Titeuf, avec « Un bruit étrange et beau », qui m'avait emballée et « The End », qui ne m'avait pas convaincue. Dans « Paris 2119 », l'auteur s'adonne à nouveau aux joies du récit d'anticipation, ce qui ne pouvait manquer de susciter ma curiosité, et comme le dessin était séduisant, j'étais preneuse.

Malheureusement on est ici, du côté de l'histoire, en mode light. le contexte n'est qu'évoqué, alors que j'attendais davantage d'éléments concernant cette toile de fond. Quant à l'intrigue proprement dite, j'ai trouvé qu'elle reposait sur un argument assez rudimentaire. Il reste que la BD se lit facilement et rapidement, sans déplaisir mais sans guère de surprise. La fin est en mode ouvert, avec une petite éclaircie d'espoir. « Paris 2119 » est un bel objet graphique, mais le récit qu'il illustre m'a laissée sur ma faim, pas assez dense à mon goût.
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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