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Encore un classique de la BD dont j'ai entendu et entendu parler mais que je découvre sur le tard. Pourtant une histoire sur fond de guerre sino-japonaise, ça m'intéresse grandement et de beaux dessins ronds à la colorisation qui change, également.

La Balade de Yaya est donc une série sortie dans un premier temps dans un format à l'italienne auquel on n'était pas habitué, avant de revenir en librairie dans des intégrales plus proches du format BD qu'on connaît tous, dans une belle et grande édition aux très belles couvertures, regroupant trois des précédents tomes à chaque fois. Ça fait de beaux bébés.

En mode « aventure enfantine » comme on pouvait en trouver autrefois à la télé avec Les mystérieuses cités d'or ou Les jumeaux du bout du monde, nous suivons un duo d'enfants à la rencontre improbable qui vont vivre des aventures trop grandes pour eux mais qui vont s'accrocher, le tout dans un décor de guerre bien présent et à la fois édulcoré quand même vu le public cible. J'ai trouvé les auteurs forts entraînants dans leur récit. Ils ciblent de suite qui seront les héros et quelles seront leur personnalité et interaction, comment ils vont vivre cette aventure et le rythme dynamique que cela va avoir. On sent des auteurs soit rodés, soit qui ont bien réfléchi à la chose et ont tout posé avant car cela s'enchaîne à merveille.

On suit avec plaisir, enfin c'est vite dit vu le contexte, les aventures de l'intrépide Yaya, une tête brûlée qui veut absolument participer à son concours de piano alors que la guerre est aux portes de la ville, mais elle ne le réalise pas. Elle représente ainsi tous ces enfants pris dans les griffes de celle-ci sans s'en rendre compte et qui subissent bien des pertes. Ici, elle perd de vue ses parents et c'est ainsi qu'elle rencontre son acolyte d'aventure : Tuduo, un gamin des rues, acrobate à ses heures perdues, qui cherche à fuir celui qui le brime. Ensemble, ils vont traverser la ville sous les bombardements japonais avant de tenter leur chance sur les routes pour retrouver les parents de Yaya, le tout en vivant bien des aventures.

Ça se lit tout seul. C'est fluide, facile à lire, avec des personnages faciles à cerner et une aventure toujours présente. Mais je n'ai pas pleinement aimé pour ma part car c'est très « jeunesse », donc prévisible, et que je n'ai pas accroché plus que cela aux héros malgré la joliesse que tente de leur donner les auteurs pour les rendre sympathiques. C'est un peu vu et revu pour moi. Je pense donc arrêter l'aventure ici, même si je ne doute pas que le titre continuera à trouver son public car il est vraiment bien calibré pour les plus jeunes et que c'est une jolie façon d'aborder les questions de guerre auprès des enfants.

Même si je n'ai pas été totalement séduite par cette lecture, qui vient peut-être un peu trop tard pour moi, j'ai reconnu tout le talent des auteurs pour mettre en branle une aventure jeunesse dans un contexte historique tendu et ainsi aborder la question de la guerre vécue par les enfants. C'est en plus un bel objet, à la forme tout à fait abordable pour un jeune public. Alors bravo aux artistes, je comprends leur succès !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Shanghai, 1937. Quelques heures avant la guerre la jeune Yaya ne souhaite qu'une chose, passer son concours de piano. Dans les quartiers pauvres de la ville, Tuduo n'aspire qu'à protéger son frère et à se voir offrir un meilleure vie, loin des adultes profiteurs.
Leur quotidien va être bouleversé par l'invasion japonaise de l'Empire du Milieu. Les deux enfants vont être confrontés à l'horreur de la guerre et à l'égoïsme des adultes.

"La balade de Yaya" est une bande dessiné à la fois tendre et émouvante. Il s'agit de la confrontation entre deux mondes, celui des adultes violent, mauvais, égocentrique... et celui des enfants, naïf et émouvant.

Une BD qui évoque à la perfection cette partie de l'Histoire peu connue et pourtant tellement importante.
Une jolie histoire à lire, à tout âge ne serait-ce que pour ses belles illustrations.
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Yaya est une petite fille privilégiée, prodige du piano. Tuduo est un petit garçon des rues exploité par un sale type. La rencontre de ses deux enfants va se faire abruptement pendant le début de la guerre entre la Chine et le Japon dans les années 1930. Ils s'entraideront pour tenter de rejoindre Hong Kong où se trouvent les parents de Yaya.

J'avais flashé sur cette série jeunesse il y a longtemps sans me lancer pour autant. Quand j'ai découvert qu'il y avait des intégrales, j'ai sauté sur l'occasion.

Si les dessins sont top, d'une grande richesse graphique, le scénario est un peu facile. Les péripéties sont empruntes d'une grande violence et pourtant les enfants s'en sortent miraculeusement à chaque fois. Ça manque un peu de crédibilité mais pourquoi pas.
Ce qui m'a le plus dérangé, c'est cette petite Yaya qui n'en fait qu'à sa tête, égoïstement. Sans mûrir sa réflexion malgré les épreuves. J'avoue que ça me l'a rendu un peu antipathique contrairement à Tuduo qui se décarcasse.

A voir si ça évolue dans le deuxième tome...
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Shangai, 1937. Alors qu'elle doit passer un important concours de piano, Yaya, doit fuir avec sa famille car la guerre menace. Mais la petite fille têtue s'enfuie pour passer son examen et se retrouve sous les bombardements japonais. Elle fait alors la rencontre de Tuduo, un gamin des rues qui décide de l'aider à retrouver ses parents.
Les deux enfants vont alors se retrouver en plein conflit, poursuivis en prime par le méchant Zhu, qui est vraiment très cruel et en veut à la fortune de Yaya...
Une histoire pleine de rebondissements, avec des personnages attachants, de l'aventure, de l'émotion, un contexte historique peu connu, et, qui plus est, superbement illustrée et mise en couleur.
Une série qui se dévore à proposer aux enfants (dès 9/10 ans ?) et adolescents.
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Un récit efficace et accessible - on rentre directement dans cette Chine en pleine guerre. On s'attache à ces enfants perdus, et à la rencontre de ces 2 mondes.
La version au format "intégrale" en fait une vrai bande dessinée.

Agréable à lire pour un jeune public ou pour des adultes.
Hâte de lire la suite.
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L'environnement violent de la guerre sino-japonaise, fait de destructions et de désolations, s'oppose à des personnages enfantins presque mièvres, mimétisme des poupées Corolle aux couleurs guimauves. Il s'agit, pour vos 2 héros shanghaiens, de partir à la recherche des parents de l'un d'eux, Yaya, que l'on sait refugiés à Hong Kong.

La petite Yaya s'oppose socialement à son camarade Tuduo. Ces différences sociales se retrouvent dans les aptitudes de chacun.

La silhouette trapue de nos 2 poulbots, les situe résolument dans une enfance naïve et innocente. Les grands yeux ronds de nos personnages font écho à d'immenses bouches sans lèvres qui, associés à une absence de nez, leur confèrent un air de bonhommie attendrissant. L'innocence de ces visages poupons arrondis s'opposent aux faciès carrés à l'air carnassier des « méchants » : l'animosité se porte sur les visages.

Un oiseau apprivoisé aux fonctions humanoïdes veille aux péripéties de Yaya et de Tuduo.



Des couleurs pastel globalement lumineuses plongent le lecteur dans un univers doucereux. L'aquarelle accentue la délicatesse du dessin. Golo Zhao exprime ici tout son talent.

Telle les contes de la Comtesse de Ségur, chacune des aventures se clôturent par un lapidaire poncif à l'attention des petits : « Qu'il est doux de retrouver sa maison et tous ses amis ! Je sais que Yaya est triste, car son papa n'est pas encore rentré... »
Une jolie saga pour bdvores en herbe.
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Yaya est une petite fille qui rêve de devenir une grande pianiste. Malheureusement, la guerre est imminente au Japon.
L'obstination de son rêve va basculer en une journée et croisera le destin de Tuduo, un enfant des rues.
Ensemble, ils s'efforceront à rejoindre Hong Kong et les parents de Yaya. A travers leur périple, une multitude de personnages s'entrecroisent.
Les trois premiers volets qui pointent la brutalité de la guerre. Mais aussi l'envie de découvrir la suite du chemin...
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Bien que les protagonistes soient deux enfants, Tuduo et Yaya, l'histoire n'est pas enfantine du tout puisqu'elle se passe en 1937 pendant la guerre sino japonaise. Shanghai est bombardée par les Japonais et Yaya, jeune fille bourgeoise qui a absolument voulu aller à son concours de piano plutôt que de fuir, se retrouve séparer de ses parents. Avec l'aide de Tuduo, un acrobate enfant de la rue, elle va partir à leur recherche vers Hong Kong, par les moyens qu'ils peuvent. Mais l'homme qui exploite Tuduo n'est pas de cet avis et le voyage s'annonce semé d'embûches. L'histoire est au fond universelle, mais les aspects culturels profondément chinois sont bien présents et donnent beaucoup de charme à l'histoire. Les deux enfants sont attachants et le rythme de m'intrigue est très bien mené. le tout est magnifié par le dessin de Golo, les traits des personnages, expressifs et mignons, incident parfaitement ce que l'on peut imaginer. Les décors sont très beaux, en particulier le pont du village sur la rivière p125... !
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Je lis très peu de bandes dessinées mais je me suis laissée tenter par celle-ci au rayon enfants de ma bibliothèque.
Et au final je dois avouer que je me suis totalement laissée emporter tant par l'intrigue que par les dessins (non sans rappeler l'univers de Miyazaki que j'affectionne particulièrement) et je compte bien emprunter les tomes suivants pour découvrir la suite des aventures de Yaya et Tuduo (sans oublier Pipo, l'oiseau de Yaya).
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Cette première intégrale de la Balade de Yaya amorce une belle aventure qui se profile, dans un contexte historique pas joyeux même si le ton reste résolument jeunesse.
C'est peut-être ce côté jeunesse qui fait que je n'ai pas toujours été convaincu par les dialogues, mais l'histoire est prenante et se lit avec plaisir, les personnages sont attachants.

Mais surtout, qu'est-ce que c'est beau ! La rondeur des traits, la colorisation en aquarelles lumineuses et douces, le sens du découpage... On a l'impression de lire un film d'animation asiatique ! Quel talent !

Les deux intégrales suivantes continuent et concluent cette chouette aventure jeunesse.
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