- Pourquoi il est parti de chez lui, au fait ?
- La guerre, ça te paraît suffisant comme raison ?
- Il a un de ces regards !!!
- Il a le regard d'un enfant qui n'a pas eu d'enfance.
S’il reste de l’eau dans ton arrosoir, c’est qu’une fleur sauvage, quelque part, a soif.
Siri : montre moi des images du carnaval en pays musulmans.
J’imagine très bien ce que cela donnerait sur les champs de bataille ce jour là, on remplacerait les balles perforantes par des confettis et les mines antipersonnel par des pétards !
Sachez, cependant, frère adoptif indigne, que les garçons du lycée s'étriperaient pour sentir mes lèvres parfumées se poser sur leur peau "clearalisée" !
(page 19)
Mon pauvre Romain, un jour tu oublieras tes doigts dans la bouche d'un de tes patients !
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- Je suis comme... désorientée, Giacomo. Vois-tu, Wajdi semble répugner au moindre contact physique.
Et moi, tu me connais, je suis très "touche-touche".
- Il a peut-être été victime de violences physiques. Qu'est-ce que vous en savez, après tout, de la vie de ce gamin.
- Pas grand-chose.
Vous vous attendiez à quoi ? Imaginez ce que ça doit être, pour lui... Se retrouver parachuté comme ça, dans le monde merveilleux des gentils Guitry. C'est Akira au pays des Bisounours, ce gosse !
- On va y aller, maman. Le gamin dit te fatiguer.
- Les enfants ne fatiguent jamais les personnes âgées. Ils leur donnent des regrets, parfois. Mais ils ne les fatiguent jamais.
C’est pour cela qu’on a inventé la photographie, non ?
Pour faire durer les bons moments !