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sur 3070 notes
Les origines des Rougon-Macquart, un tome qui est, selon moi, indispensable pour planter le décor avant de se lancer dans les autres romans de Zola.

On comprends mieux la généalogie de cette grande famille descendante d'Adelaide Fouque, et c'est avec plaisir qu'on découvre ses enfants et certains petits enfants (que l'on retrouvera ensuite dans les autres romans).

La plume de Zola est remarquable et c'est un réel bonheur de lire un livre si bien écrit.

Alors pourquoi je ne mets « que » trois étoiles ?
Parce qu'en tant que premier tome, on situe les personnages, on raconte leur histoire, et les événements se succèdent très rapidement, et souvent trop rapidement (laissant peu de temps pour vivre pleinement les émotions procurées par certains passages et j'ai parfois été frustrée que tout s'enchaîne si vite). Mais comment conter tant d'années de vie si Zola avait pris plus son temps ? Ce roman aurait sûrement souffert de beaucoup trop de longueurs et ça n'aurait pas aidé non plus.

J'ai été aussi moins emballée par les longues descriptions de la situation politique de l'époque (bien qu'elles soient nécessaires pour comprendre la suite des événements), mais c'est un avis très personnel et je pense que beaucoup peuvent justement en être enchantés.

Quoi qu'il en soit, après cette superbe introduction, j'ai désormais envie de relire tous les Rougon-Macquart que j'ai déjà lus et de lire ceux que je ne connais pas encore, d'après l'ordre préconisé.
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Il s'agit du premier volume de la série des Rougon-Macquart, qui constitue ce qu'on peut appeler une saga d'une famille au XIXième siècle. Certains textes parlent « d'une famille bourgeoise », alors que certaines branches de cet arbre généalogique ne le sont plus beaucoup, puisqu'on va les retrouver dans les mines de charbon, mécaniciens de locomotive, ou encore prostituée des bas fonds.

En revanche, dans ce premier livre, qui dresse le portrait de la « famille souche » de cet arbre, il s'agit bien d'une famille bourgeoise, et même « parvenue », qui jalouse les privilèges encore bien vivaces de l'aristocratie du siècle.

Pierre Rougon est le fils d'un premier mariage de Adélaïde. Après la mort de son mari, Adélaïde vit en concubinage avec un certain Macquart, contrebandier, avec qui elle va avoir une fille, Ursule, et un fils Antoine.

Cela va donner trois branches dans l'arbre généalogique :
• Pierre, qui sera la racine des « Rougon »,
• Ursule, qui va se marier avec Mouret, un chapelier, et qui sera la racine des « Mouret »,
• Antoine, qui sera la racine des « Macquart ».

Le prince Napoléon, futur Napoléon III, semble briguer le pouvoir, afin d'instaurer un régime qui ne serait ni l'ancien, ni la république. Cela intéresse Rougon, qui voudrait profiter des privilèges que l'aristocratie en déroute laisse, tout en écartant la république qui favorise les petits et la racaille.

Mais la révolte gronde, et c'est bien la république qu'elle défend. Une foule armée de fourches et de fusils de chasse écume les villages, et va bientôt arriver à Plassant, cette ville de province de taille moyenne, où a lieu l'histoire.

Le frère bâtard, Macquart, en veut à peu près à tout le monde pour la vie qu'il mène et ce qu'il est. C'est un fainéant notoire, qui fait travailler son épouse et ses enfants pour le nourrir, et qui les bat lorsqu'ils n'obéissent pas. Il va se placer tout naturellement du coté des révolutionnaires, en premier lieu pour s'opposer à Rougon. Mais quand on lui fait miroiter une somme d'argent en contrepartie d'une trahison de ces derniers, il ne va pas hésiter.

Pierre Rougon va s'arranger, avec le soutien de son épouse Félicité, pour être le sauveur de Plassant, celui qui va neutraliser cette révolte. C'est le sens du mot fortune dans le titre : « la chance qui nous sourit enfin » et non pas « l'argent », même si, dans l'esprit de Rougon, cela se traduit d'abord par une trésorerie fournie.

Les Rougon, dans le ville de Plassant, sont dans une position intermédiaire : le peuple vit dans un autre quartier, l'aristocratie dans un troisième. Son épouse, depuis sa fenêtre, voit le luxe dans lequel vivent ces derniers, et les jalouse. Un jour elle aura elle aussi ces beaux rideaux et voilages.

Le couple vit la plus grande partie de sa vie dans cette médiocrité, jusqu'à ce que cette révolte arrive, et fasse miroiter l'espoir de briller enfin.

C'est Félicité qui voit vraiment ce qu'il faut faire pour « réussir », ou plutôt « parvenir », et qui mène son mari par le bout du nez. Lui ne s'en rend absolument pas compte et pense que les femmes n'entendent rien à la politique et aux affaires.
De temps à autre, elle lui dit qu'il sera grand, qu'on l'adulera, en ajoutant à part elle : « j'y veillerai ».

Rougon, lui, se voit toujours en situation d'échec, et pense toujours que « tout est perdu ». Un jour, après un de ces faits d'armes médiocres, où on a repoussé tant bien que mal les révoltés, il s'effondre en larme, en pensant que, cette fois, c'est fini, malgré le soutien de Félicité. Mais on entend une clameur dans la rue, les gens adulent Rougon pour son courage, puis entreprendront de demander pour lui la légion d'honneur.

Rougon revit et organise un grand repas à sa gloire, où il fera le modeste.

En parallèle de cela, il y a le parcours de Sylvère, un des fils de Macquart, qui a fuit la famille. le roman va commencer avec Sylvère et se terminer avec lui, au même endroit.

Au début, il a rendez-vous avec sa fiancée, Miette. Il a un fusil, et lui explique qu'il va « partir » et rejoindre cette révolte.
A la fin, il est arrêté par les gardes nationaux et va être fusillé sommairement.

Au cours de la lecture du roman, on découvre d'autres noms qu'on va revoir par la suite, comme « Gervaise » ou « Mouret ».
Lien : https://perso.cm63.fr/node/403
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Une première dans ce meli-mélo de fin de siècle. Zola à la plume, il reste pour moi un bourgeois. Et ses considérations sont si profondes ! Je le respectes! Et pour les 250 caractères, y a qu'a . Merdre de Jarry. Amicalement . André. et tous les autres, en pensant à Jean- luc qui s'est suicidé en Suisse.
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Je me suis fixée l'objectif de lire tous les livres des Rougon-Macquart dans l'ordre, en tout cas ceux que je n'ai pas lu, c'est-à-dire que je me lance dans la lecture de 18 tomes avec cette première lecture !

Zola, pour moi, c'est une plume qui accroche. Tout ce que j'ai pu lire de lui je l'ai absorbé, je suis intéressée, j'ai envie de connaître davantage ces personnages, et de savoir s'il a choisi de les détruire ou de continuer à leur faire subir des épreuves. Comme souvent, je le sens révolté à travers ces personnages, ces derniers ont tous, même les plus discrets, des tares, qu'elles soient physiques, psychologiques, ces gens ont des problèmes. Chaque famille a des racines et Zola, dans ce livre, s'attelle à nous démontrer que nos racines se rappelleront à nous, ou à eux, un jour ou l'autre.

Tout le roman prend place à Plassans dans le sud-est, vers la maison de mes parents, ce qui m'a déjà permis de me projeter, évidement nous sommes en 1851 au démarrage de l'histoire. Avec Adélaïde Fouque va naître différents arbres généalogiques, et nous voyons les Rougon, et les Macquart prendre place pour le démarrage de cette folle aventure littéraire.

J'ai pas LE moment de découverte d'un classique que Zola sait nous partager : l'humanité est sale, noire, sombre, malade, et Zola nous fait entrer dans ce monde pour mon plus grand plaisir de lectrice.
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L'oeuvre de Zola est considérée au plus haut, et c'est légitime.
Toutefois, me concernant, je trouve Zola bien trop pointilleux dans ses descriptions, et il décrit tout... On est journaliste ou on ne l'est pas, sans doute. Il développe tout à tel point qu'il prend 435 pages pour finalement une histoire où il ne se passe pas grand chose, 7 très longs chapitres qu'on pourrait résumer en 3 lignes chacun. Enfin si l'on peut dire. Il n'est absolument plus possible d'écrire comme ça en 2022. Il a atteint un sommet dans le genre, créé même un genre, car il est impossible de trouver un autre Zola (beaucoup s'y sont essayé ou se revendiquent du maître). Mais voilà, Il est presque certain que je ne continuerai pas (ou pas tout de suite) les tomes suivants de cette épopée familiale et sociale. Et le fait que je pense ne pas continuer est plutôt rare concernant les chefs d'oeuvre. D'où mon choix scandaleux de mettre trois étoiles seulement.
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« La Fortune des Rougon » est le premier volume de la série des « Rougon-Macquart ». Ce vocable regroupe un ensemble de vingt romans pouvant se lire individuellement, mais qui, par le retour des personnages et leur appartenance à un tronc généalogique commun, constitue une somme romanesque importante, sous-titrée par l'auteur « Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire ». La genèse nous en est connue : d'une part l'admiration de l'auteur pour Balzac et sa « Comédie humaine » ; d'autre part son adhésion aux théories du physiologiste Claude Bernard, définies dans « L'Introduction à la médecine expérimentale » : l'expérimentation et l'étude du sujet non seulement dans sa propre personnalité (y compris son patrimoine génétique) mais aussi en par rapport à son environnement, tant physique que psychologique. le « naturalisme », fruit de ces théories combinées avec la pensée positiviste du moment, était né. Restait à l'appliquer à la littérature, ce fut fait, dans un premier temps avec « Thérèse Raquin » (1867) et « Madeleine Férat » (1868), avant de mettre en branle le chantier des « Rougon-Macquart ».
Dans ses premières versions, « La Fortune des Rougon » devait s'appeler ; « Les Rougon-Macquart – Les Origines », ce qui indiquait bien le caractère inaugural de l'oeuvre. Dans sa préface Zola reprend les grands principes qui défissent la série dans son ensemble, et ce premier épisode en particulier :
« Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d'êtres, se comporte dans une société, en s'épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus, qui paraissent, au premier coup d'oeil, profondément dissemblables, mais que l'analyse montre intimement liés les uns aux autres. L'hérédité a ses lois, comme la pesanteur ».
« La Fortune des Rougon » est donc un roman « d'exposition » : Tout d'abord, le lieu : Plassans, petite ville fictive, dans laquelle on peut reconnaître sans trop de difficulté Aix-en-Provence, la ville natale d'Emile Zola. Ensuite l'époque. Elle est clairement définie : l'action commence le 7 décembre 1851, soit exactement cinq jours après le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III). Les personnages enfin : si le premier chapitre nous présente Silvère et Miette, les deux personnages, sinon principaux, dûment capitaux de « ce » roman, les suivants, par un double effet de retour en arrière, et de mouvement panoramique, nous dressent l'arbre généalogique de la famille, c'est-à-dire la distribution quasi complète (à ce stade de la rédaction) de toute la série : quatre générations où les caractères héréditaires se retrouvent (souvent pour le pire) et constituent un panel plus anthropologique et scientifique que romanesque (en tous cas à ce stade-là).
Roman d'exposition « La Fortune des Rougon » l'est aussi dans l'intrigue : les éléments guerriers et violents forment le coeur du drame : Nos deux jeunes héros, dont la jeunesse et la pureté contrastent avec le reste de la famille, sont les victimes innocentes, non seulement de la succession des évènements, mais aussi de la bassesse, de la veulerie, de la malveillance et de la lâcheté de leur propre famille. Ainsi, le décor de la série complète des Rougon-Macquart est posé : les personnages vont devoir assumer une lourde hérédité sur quatre générations, mais ils vont devoir assumer aussi la culpabilité de ce double meurtre d'innocents, (ce qui nous fait penser à « Cent ans de solitude » de Gabriel Garcia Marquez, où l'hérédité chargée était également liée à une « faute originelle »).
Roman indispensable, pour comprendre la genèse des Rougon-Macquart, « La Fortune des Rougon » se place également comme le prototype de ce que seront les volumes suivants : une étude scientifique poussée, mais transcendée par une narration fluide, prenante, des dialogues percutants, un intérêt soutenu, des moments de grâce, trop rares dans les torrents d'abjections qui les entourent… On a reproché à Zola sa noirceur et sa complaisance à dépeindre les vilenies de l'âme humaine. Reconnaissons qu'il sait à l'occasion se montrer compatissant, qu'il sait aussi dépeindre le bonheur éphémère, avec même un joli de sens de la poésie…
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Mieux vaut tard que jamais, je découvre pour la première fois un roman du célèbre Emilie Zola. Pour bien commencer la série, j'ai décidé de lire dans l'ordre les histoires des Rougon-Macquart.

Le texte est absolument sublime. Les descriptions des personnes, quelles concernent les personnages ou les lieux, sont détaillées et longues mais pas ennuyantes. On est plongé dans cette campagne où la révolte gronde à l'époque de Napoléon III et l'on ne souhaite plus en ressortir.

On découvre ici l'histoire des Rougon et des Macquart, leurs failles et leurs convictions, et ce qui les va les animer pour la suite (appât du gain, folie, violence, passion et exubérance...).
Hâte de découvrir la suite de cette célèbre saga.
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Un classique tout ce qui a de plus classique !

Un plaisir de découvrir Zola via cette fresque familiale !
Dans ce premier tome nous découvrons les bases des familles Rougon et Macquart, on nous fait découvrir chaque membre, leurs envies, leurs ambitions professionnels comme politiques ...
Tout cela n'est pas forcément attrayant mais je vous assure qu'on s'attache très rapidement à toute cette famille. On veut en savoir plus, on veut voir où tout cela va nous mener.
Et puis, vous retrouvez une magnifique histoire d'amour entre 2 êtres, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un amour aussi fort et intense dans un livre !
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Quelle entrée en matière pour ce projet des plus ambitieux ! Étudiante, j'ai parcouru avec soin la généalogie des Rougon-Macquart et les hypothèses portées par le mouvement naturaliste en me contentant de lire une ou deux oeuvres phare. Aujourd'hui, mon projet est tout autre : lire l'intégralité de l'histoire de cette famille ! Honnêtement, je ne pensais pas tirer un si grand plaisir de cette lecture. le style de Zola, reconnaissable entre tous peut faire peur, il peut lasser. Étrangement, je me suis laissée porter jusqu'à l'apothéose, jusqu'au moment où l'on se rappelle, qu'hélas, l'auteur n'est pas un adepte des contes de fées mais plutôt de la réalité dans toute sa splendeur tragique. La nature humaine des personnages est si bien esquissée dans l'oeuvre que l'on s'explique chacune de leurs actions, volontés ou ambitions. Tout s'emboîte logiquement, naturellement ; ce qui n'empêche pas, néanmoins d'admirer ce puissant élan romanesque. C'est d'ailleurs là tout l'art de Zola : apporter au lecteur le témoignage d'une époque à travers les puissances morales qui font avancer ou régresser l'homme à partir d'un milieu social bien défini tout en laissant au lecteur le plaisir d'être ébahi par ce déchaînement d'événements. Pour preuve, le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1852, qui n'est pas un moment historique des plus alléchants, est palpitant ici ! Connaître dans les moindres détails la perception de l'histoire en marche dans un village type, ici Plassans (qui, rappelons-le n'est qu'une pure invention de l'auteur) et faire la rencontre des origines des personnages de cette série fait partie des projets des plus fous de la littérature française. D'autant plus que ce premier tome répond à des questions fondamentales : Comment une population reçoit-elle l'information d'un coup d'état ? Comment le soutient-elle ? Comment naît l'insurrection ? Tout est magnifiquement décrit. Les détracteurs n'hésiteront pas à rappeler que cette volonté de classer l'homme dans un milieu social, dans une génétique ne peut apporter une vision objective de l'histoire mais pour un lecteur contemporain ou non de Zola, aimant la belle langue et l'histoire, la soif du savoir et du bien lire est assouvie !
Lien : https://litteralfr.webnode.f..
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Sublime et bouleversant. J'ai enfin entamé ce monument de la littérature et je suis, dès les premières lignes, tombé sous le charme du premier tome, introductif, de la saga des Rougon-Macquart.

Une plume et un style magnifiques, d'une étonnante fluidité, de longues, minutieuses et splendides descriptions, de l'action, de l'humour, parfois caustique : l'ensemble est savamment équilibré, à la fois poétique et vivant, intéressant et haletant.
Émile Zola dépeint ses personnages avec une précision et une justesse redoutables et est autant capable de tendresse infinie pour brosser le portrait de Silvère et Miette, deux jeunes adolescents dont les amours naissantes et naïves sont délicieusement retranscrites, que d'âpreté pour analyser Pierre Rougon et sa femme Félicité ou Antoine Macquart qui usent de toutes les bassesses et les manigances les plus sordides pour parvenir à leurs fins dans leur poursuite désespérée de richesse, d'ascension sociale et de pouvoir, aussi minime soit-il.

Le contexte historique est extrêmement riche et on est rapidement précipité dans cette époque tourbillonnante où les régimes se succèdent. de la Révolution de Février en 1848 qui instaure la Deuxième République au coup d'état du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte qui conserve le pouvoir à la fin de son mandat officiel de Président et provoque le soulèvement des zones rurales. La fièvre républicaine pousse sur les routes de France des milliers d'insurgés, animés par un idéal de droit et de justice. La répression est sanglante, l'insurrection est matée et le Second Empire sera proclamé peu après.

L'intérêt de ce roman, de ce premier tome, est autant littéraire qu'historique et c'est également un vibrant plaidoyer pour la République.

Émouvant et magistral.

Un mot sur l'édition de la Pléiade qui regroupe les cinq premiers tomes de la saga des Rougon-Macquart. Outre la beauté et la qualité de l'objet livre, sublime en tout point, on y trouve quantité d'informations supplémentaires sur le, ou plutôt les textes originaux de Zola. Les explications, les notes et variantes sont très intéressantes pour comprendre en détail comment l'auteur a construit ce premier tome, de ses notes préparatoires à la rédaction et enfin la publication en feuilleton dans le grand quotidien le Siècle à partir de juin 1870. Je regrette toutefois que certaines annotations divulguent des éléments clefs du récit en avance. C'est un classique qui a 150 ans mais que certains lisent pour la première fois, dommage donc de leur gâcher une partie du plaisir.
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