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sur 1429 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Aujourd'hui et les jours à venir, ce sont les portes ouvertes, rue de Choiseul, dans une belle maison bourgeoise, une maison tout à fait bien. Les ornements extérieurs, les rosaces et panneaux de faux marbre flattent l'oeil du visiteur. Les escaliers sont chauffés et leurs marches sont revêtues de tapis rouge, enfin seulement jusqu'au troisième étage car pour le quatrième et les chambres de bonnes du cinquième ce luxe n'est plus nécessaire, il ne se voit pas par les honnêtes gens qui, en principe, ne monte pas si haut.

Pour cette visite, Zola ne rentre pas du tout comme à son habitude dans le détail des lieux, il nous donne juste les indices nécessaires pour nous situer. Toutefois, avec son inimitable écriture si minutieuse, les quelques jolies phrases qui plantent le décor suffisent à nous ancrer dans les différents étages.
Ce sera donc une visite inhabituelle qui s'attachera plutôt à gratter le vernis de la petite bourgeoisie occupant ces lieux, sans oublier les domestiques à demeure. Un vernis bien fin qui s'écaille rapidement au moindre petit coup d'ongle.

Octave Mouret, sûrement trop fier et surtout trop ambitieux pour croupir en province, vient conquérir Paris et s'installe justement dans cette maison respectable où ne vivent que des gens honnêtes, ou presque…
Eau, gaz et moralité à tous les étages donc Octave ne doit pas y ramener de femme. Il se servira alors directement dans l'immeuble, papillonnant à droite, à gauche, en toute immoralité. Pour assouvir fortune ou plaisir, aucune ne doit lui résister mais ce ne sera pas sans peine car la gent féminine est loin d'être si docile sous la plume de Zola.

D'étage en étage, la visite se fera en fustigeant avec recherche et élégance tous les travers de ces gens se proclamant si convenables. Certains se permettent même de pointer leurs voisins en condamnant leur légèreté alors qu'ils vivent en ménage à trois ! Les portes s'ouvrent très souvent sur des adultères en tous genres, parfois risibles, parfois écoeurants.
Un appartement abrite une mégère que l'auteur ne pouvait pas nous rendre plus détestable. Et pourtant, pour monter encore plus haut dans la condamnation de toute cette petite bourgeoisie, Zola lui donne comme mari le seul résident qui montre une réelle honnêteté : cruelle ironie qui n'épargnera pas ce malheureux luttant contre un mépris démesuré.
L'attaque virulente de Zola atteindra les moindres recoins de cette belle maison de la rue de Choiseul. Côté cour intérieure, les fenêtres des cuisines laissent échapper les rires gras et les invectives de la domesticité, accompagnés des relents douteux de ces pièces mal tenues.

La couche de vernis est belle et clinquante. Elle n'est pas bien épaisse mais Zola la décape pourtant avec une sacrée dose d'acide ! Il vaut mieux bien refermer les portes à la fin de la visite pour éviter que toute cette respectabilité ne s'échappe, elle est si volatile.
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Avec ce tome, Zola m'a propulsée dans une fresque immobilière en décrivant les arrangements de plusieurs familles bourgeoises pour qui le standing social est important.

Il m'a semblé personnellement qu'au bout d'un moment le propos devenait répétitif, et j'ai eu le sentiment que les personnages étaient emprisonnés dans trop de vices empoisonnants et qu'ils ne cessaient de tourner en rond. Une lecture qui m'a moyennement plu au final.
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L'effet du confinement ...qui , et c'est très bien, m'a poussé à regarder avec un autre regard, ma collection de Pléiade....Rougon Macquart ....jamais lu ...et pas un grand souvenir de mon dernier livre lu de Zola...Et me voila parti dans Pot Bouille....10 jours après , me voilà tout heureux de ces bons moments de lecture...on se plait à côtoyer dans cet immeuble parisien ces bourgeois et leurs employés , un monde bouillonnant d'ambition , de désirs, de bassesse aussi parfois....je passe à autres choses mais reviendrait poursuivre l'histoire avec " Au bonheur des dames" ,c'est certain .merci au covid 19
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"Au bonheur des dames" avait été mon premier Zola, et une révélation pour moi, avec ce style si riche, dense, et cette fabuleuse saga des Rougon-Macquart. 25 ans après c'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé un des personnages principaux, Octave Mouret, dans le tome précédent "Pot-bouille".
Le jeune Octave, petit-fils d'Adélaïde Fouque, quitte son Plassans natal pour conquérir la capitale. Son ambition se trouve vite freinée, et le moins que l'on puisse dire est que le personnage va de déconvenue en déception, et n'a pas encore la superbe qu'on lui connait dans le tome suivant.
À Paris il loge dans un immeuble bourgeois dont les nombreux habitants se trompent, se fâchent et se réconcilient. Ce foisonnement incroyable est souvent présenté de manière cocasse, presque à la manière du théâtre de boulevard, mais il révèle surtout, comme souvent chez Zola - c'en est même devenu une expression - une misère extrême. La domesticité est mise à l'honneur, ces travailleurs de l'ombre se retrouvant dans les cuisines, autour de la cour. Mais leurs maîtres eux-mêmes peinent souvent à joindre les deux bouts, tels les Josserand, se privant de manger pour pouvoir préserver les apparences et recevoir fastueusement.
Quant à notre héros, Octave Mouret, il finit par voir sa chance tourner pour devenir le puissant homme d'affaires que l'on connaît.
Un très bon roman.
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Le personnage central de ce dixième épisode de la série des Rougon-Macquart, c'est un immeuble. Situé rue de Choiseul, à quelques encablures de la place Gaillon et de l'église Saint Roch, au coeur du quartier commerçant et des boutiques de mode.
Car en cette fin du Second Empire, société du « paraître », il faut imaginer les métrages de soieries et de dentelles nécessaires à la confection des crinolines de ces dames … et le soin apporté à « tenir son rang» dans les salons, les « jours » de ces dames. C'est l'explosion de la révolution industrielle, de l'explosion de fortunes colossales, des grands investissements, on parle des percées du baron Haussmann, et en particulier le prochain chantier de la rue du 10 décembre – qui deviendra la rue du 4 septembre après l'avènement de la Troisième République …
Cette maison, ultra bourgeoise, comporte quatre étages et deux escaliers : l'escalier des maîtres avec deux appartements par étage, ses hautes portes d'acajou sombre, ses zincs dorés et ses faux marbres, les grilles qui soufflent l'air pulsé du chauffage, le tapis rouge tendu entre les tiges de cuivre … et puis au quatrième, le couloir des chambres de célibataires et les cellules des bonnes.
Car il y a aussi, naturellement, la population fort nombreuse des domestiques : majordomes, cuisinières, bonnes, chauffeurs et palefreniers … qui communiquent par une courette, pauvre trou d'air vicié par où s'exhale les rancoeurs des uns et des autres. L'endroit où se concocte la tambouille des bourgeois et où l'on passe le temps à les épier, les singer, les voler …
Octave Mouret débarque de sa province natale et emménage dans l'un de ces petits logements où demeure déjà un de ses pays, architecte. C'est un « calicot », un vendeur d'étoffes, plein d'idées de révolution du commerce et décidé à conquérir Paris par les femmes. Il a 22 ans, des yeux de miel, une élégance soignée … Dans cet immeuble où l'on ne tolère pas qu'entrent des femmes, il va conquérir celles qui y sont déjà et causer bien des drames …
Zola nous décrit la vie dissolue de cette bourgeoisie tertiaire : employés de bureau, fonctionnaires, magistrats, commerçants. Les hommes ont des maîtresses attitrées, les femmes s'ennuient et se pâment, passent leur temps à dépenser l'argent qu'elles n'ont pas ou plus car le mari a mangé leur dot …
Au centre, une figure de mégère mal apprivoisée : Eléonore Josserand, mère de deux jeunes filles – Hortense et Berthe – qu'elle cherche à tout prix à caser mais dont la dot promise par son frère richissime mais radin au dernier degré ne sera jamais versée. Il y a aussi deux fils : Léon, qui travaille chez un agent de change, et Saturnin, un jeune demeuré.
Octave Mouret va « faire son marché » auprès des dames désoeuvrées de cette maison pas si bourgeoise qu'elle en a l'air, et se heurter à certaines réticences, rencontrer la gent domestique avec ses terribles conditions de vie, le mépris réciproque d'une classe vis-à-vis de l'autre, la souffrance des femmes mariées contre leur gré, à la merci d'un mari absent, ailleurs, mauvais gestionnaire, coureur de dot …
C'est une peinture féroce, un huis clos plein de bruits et de fureur, sans aucune indulgence, brossé par un écrivain révolté par les moeurs de son temps, cette classe à laquelle il appartient cependant – il habite lui-même cet immeuble, au deuxième étage … qui ne sont finalement pas si éloignées des différences de caste d'aujourd'hui.
A noter : sur le site de l'INA, une série TV de grande qualité, réalisée par Yves-André Hubert en 1972, particulièrement fidèle au texte de Zola, avec un casting remarquable : Danièle Ajoret, Michel Aumont, Jacques François, Marie-France Pisier, Françoise Seigner, Pierre Tornade, Roger van Hool (Octave).
La suite, naturellement, c'est « Au bonheur des Dames » …

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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La description de la bourgeoisie de second empire par Zola: un regal à decouvrir au milieu entre le document et le roman,un livre comme toujours tres documenté et agreable à lire et qui n'a pas vieilli : un rega !
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Pot-bouille, l'équivalent de popotte, de tambouille, d'une mitonnée ordinaire et juste destinée à combler le manque de la faim. Est-ce à cette idée de médiocrité que Zola assimile la vie ordinaire de cet immeuble plutôt cossu, où débarque le jeune Octave Mouret, arrivant tout droit de Plassans, plein d'ambitions, d'idées et de volonté de se faire un nom?

C'est avec naïveté que le jeune homme tente sa chance auprès des jeunes demoiselles, voire des femmes mariées pour assouvir des désirs naturels, assortis d'un attrait pour la réussite sociale. Il faut dire qu'il s'en passe de belles, dans l'immeuble, malgré la vigilance aigrie de Mr Gourd, le concierge garant de la moralité de ces messieurs-dames.

Les cornes fleurissent sur tous les paliers et derrière les portes closes, les corps exultent en bafouant les serments prononcés lors des noces.

Parlons-en des noces : la recherche de l'époux pour les jeunes filles plus ou moins gracieuses et plus ou moins fortunées est une occupation à plein temps pour les mères en quête du gendre idéal, quitte à dépenser des fortunes qu'elles n'ont pas pour parer des atours masquant les disgrâces les jeunes filles en mal de maris. Promesses et trahison, pièges à gogo, tous les stratagèmes sont permis.

L'empereur n'a plus la cote, les électeurs sont prêts à lui donner une leçon. Ambiance de fin de règne

Zola n'est pas tendre pour ce milieu bourgeois, arriviste, et bas de plafond. Aucun personnage n'est paré d'une quelconque aura spirituelle, même les prêtres sont prêts à accepter la compromission. Les hommes sont dominés par leurs instincts de conquête féminine et les femmes ne songent qu'à s'orner de parures clinquantes.

Pas de fin dramatique comme dans la plupart des opus, mais l'on pressent que ce tome n'est le le préquel du récit consacré à l'ascension du jeune Mouret, dans Au bonheur des dames.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Pot-Bouille.... Eau et gaz à tous les étages !... Ou le classique pas prévu mais pourquoi pas après tout.. ça fait un bail que t'as pas lu de Zola... presque une autre vie.

Pitch :
Octave Mouret monte de sa province pour venir à Paris, à la capitale.. et il le jure il va bouffer la vie à pleines dents... un côté « je me voyais déjà en haut de l'affiche... lalala.. je me voyais déjà adulé et riche.. lalala »... bon même si lui c'est pas le show-biz, mais le commerce.. il n'empêche il se voyait déjà !...
Donc on a notre Octave, jeune homme qui s'installe grâce à un pote architecte dans un bel immeuble de la rue de Choiseul... classe... ouais super classe, eau et gaz à tout les étage, les concierges, la moquette dans l'escalier, les faux marbres, et les cuivres rutilants... classe... et bien sûr aussi tous les locataires de cet immeuble bourgeois, des bourgeois donc avec leur personnel de maison obligé... Octave est avide d'argent et de position sociale, il pense parvenir à celle-ci grâce aux femmes, il est avide de femmes Octave, ne pas en avoir au moins une (notez le au moins) ça craint !...et bin.. ça va le surprendre un peu.. Mazette les dames de la capitale c'est pas si simple.. et puis tous ces gens c'est un peu comme le faux marbre de la cage d'escalier !.. le stuc se fissure de temps en temps.. nan c'est pas eau et gaz à tous les étage.. mais plutôt ordure à tous les étages.. la grande foire à l'ordure, à la crasse des dessous cachés sous les belles robes de soies, le côté odeur de vieille culotte sale...

Rooooh.... ^^... comment il dézingue... cette hypocrisie... c'est beau, j'en ai la larme à l'oeil tellement c'est beau.. parce que tout le monde y passe.. oui certes les bourgeois qui ne pensent au final qu'au cul et l'argent.. le faut avoir l'air... faut mieux faire envie que pitié... les problèmes d'argent, les problèmes de dots, de fille à caser... les thés et autre goûters, même si le beurre est rance et la brioche pas cuite...

La moralité de façade, de salon... c'est magique... « vous n'avez pas de tact ! » alors que le mari se retrouve devant l'amant et est limite à faire une scène... nan chez ces gens c'est « un peu de tact ! Vous n'avez pas de tact ! Taisez-vous donc »... magique...

Les hommes et leur morale à la con, eux ils peuvent avoir des maîtresses, mais les femmes non, là ça jase un peu... ça jase carrément même... donc les bourgeois en prennent bien pour leur garde...

Mais également aussi le personnel de maison, là aussi c'est bien la crasse et l'ordure... les concierges cons qui sont les pire, des parvenus qui pourtant étaient aussi des valets ( mais d'un Duc alors... cette obséquiosité et cette déférence d'esclave, qui me fait vomir!) sans aucune humanité pour rien, et surtout pas pour les petites gens, les travailleurs, les travailleuses... Pourtant malgré là-aussi la crasse, et la bêtise, ces petites bonnes me sont sympathique, l'on entrevoit aussi qu'elles ne sont pas si effacées, j'allais mettre servile... ^^.. du moins pas toutes.

Cette vie parisienne, faite de cafés, de restaurants, voir d'estaminets, de théâtres, de fiacres, de magasins... Cette de vie de jadis, avec les codes, les cadeaux, les devoirs, les enfants... La façon de parler de ces bourgeois, ça, ça m'a surpris, qu'est ce qu'ils sont vulgaires en fait... les mots utilisés à l'époque sont au final si direct parfois, si actuels... magique... Où l'on se rend compte qu'on voudrait nous faire croire de leur bonnes manières, de leur bonne tenue, de leur savoir parler.. mais où il n'en est rien, à croire que tout le monde a oublié... un beau lavage de cerveaux, magique ^^...

En plus Zola nous fait un caméo... cela m'a fait bien rire... nan vraiment de bonne retrouvailles avec cet auteur, qui m'a donné envie d'en lire d'autres, voir de relire certain avec un oeil plus vieux, presque neuf pourrait-on dire.
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Pot-Bouille est le dixième roman de la célèbre série des Rougon Macquart. Il est porté par une double ambition narrative : plonger le lecteur dans le quotidien d'un immeuble bourgeois du XIXème siècle et proposer un roman d'apprentissage (moins abouti à mon sens).

Octave Mouret, sorte de Rastignac aux petits pieds porté sur la gente féminine, quitte Plassans pour rejoindre la capitale où des amis de ses parents l'accueillent et lui trouvent un emploi. le jeune homme, avide de succès, cherche avant tout à séduire les femmes. Il se trouve rapidement confronté à la vie de l'immeuble dans lequel il a élu domicile, qui constitue une micro-société où familles bourgeoises et domestiques cohabitent. Au fil de ses minables aventures et de la découverte des différents locataires de l'immeuble, on découvre que derrière le luxe, les raffinements et les sourires de façade se cachent bon nombres de noirceurs, de mensonges et de mesquineries…

On parle le plus souvent des livres de Zola comme des romans naturalistes, lui même d'ailleurs sous-titre sa saga des Rougon Macquart comme ‘'une histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire''. On ne peut nier cette ambition et, là encore dans cet opus, vous pourrez lire une description sociologique extrêmement riche et précise de la vie d'un immeuble haussmannien au XIXème.
Mais il m'a toujours semblé qu'à côté ou au delà de ce parti-pris affiché, l'ambition de Zola était surtout de débusquer et mettre en lumière la veulerie de l'âme humaine, sujet bien plus intemporel et puissant et qui fait aujourd'hui encore toute la force de ses récits. Il n'y a souvent pas grand monde à sauver dans les livres de l'auteur, chacun portant de façon plus ou moins affichée un masque de laideur. Et bien nous y sommes en plein ici! Derrière les escaliers rutilants, derrière les portes en bois vernis, derrière les habits soignés se cachent des hommes et des femmes médiocres et détestables. Bien sûr, certains personnages dans ce récit qui en fourmille (un immeuble entier, ça fait du monde!) peuvent s'avérer quelques fois touchant et moins antipathiques, mais tous portent en eux quelque chose de méprisable. Bourgeois ou serviteur, homme ou femme, jeune ou vieux, au final chez Zola, l'homme est toujours le même et son portrait est loin d'être avenant !

Ce livre m'est apparu moins frontalement féroce que certaines de mes lectures passées ( l'Assommoir, Nana, la Fortune des Rougon, l'Oeuvre...) Mais le regard de l'auteur n'en est pas moins acerbe, bien au contraire. En jouant moins de l'excès, de la caricature et du grandiloquent, il en devient peut-être plus puissant car plus juste. Dans la succession de petites mesquineries, de cupidité, d'adultères, de tricheries, de mensonges, de bassesses, c'est nos travers les plus noirs que Zola dissèque avec la précision et la dextérité d'un orfèvre confectionnant un collier de perles noires, très noires.

Le genre humain ne sort pas grandi de cette visite rue de Choiseul. Pot-Bouille signifiait au XIXème cuisine des ménages. Ici le plat servi par l'auteur a des relents bien rances. A conseiller à tous les grands misanthropes! Aux autres, attention ici, point de salut !

Tom la Patate

Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Ah Zola !!! Quel plaisir chaque fois renouvelé lorsqu'on ouvre l'une de ses oeuvres... Ici ne fait vraiment pas exception. Nous suivons un Mouret cette fois, Octave, plus précisément. Parti de sa campagne, il débarque à Paris, dans le but avoué de la conquérir. Il prends rapidement ses marques, mais l'ascension ne se fait pas assez rapidement. Sa solution : séduire, toujours, toute le temps et beaucoup... Mais ce ne sera pas sans heurts. Zola s'attaque encore une fois à la Haute, et n'est vraiment pas tendre... Mais c'est bien ce que l'on aime de lui... Sa plume incisive, vivante et piquante. Ses personnages aussi, qu'il sait très bien présenté et développé... Un vrai régal.
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