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4,15

sur 5679 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier livre de 2024 et non des moindres puisqu'il s'agit du tome 7 des Rougon Macquart. Alors dans celui-ci nous suivons Gervaise Macquart arrivée à Paris avec son compagnon, Auguste Lantier et ses deux enfants, Claude et Etienne. Dès les premières pages, Auguste quitte (sans même un aurevoir) Gervaise pour papillonner à gauche et à droite. Gervaise fait la rencontre de Coupeau, un ouvrier zingueur qu'elle finira par épouser. de leur union naît la petite Anna que tout le monde appelle "nana". Dans les premières années de leur mariage, les choses se passent plutôt bien, on suit leur évolution : Coupeau travailleur et père de famille aimant et Gervaise dans sa boutique, la laverie. Un jour Coupeau est victime d'un accident de travail qui l'immobilisera pour longtemps ... A partir de ce moment là, on assiste à leur déchéance ... Les ravages de l'alcoolisme, la misère et les cancans du quartier de la Goutte d'or où ils sont installés. Zola nous narre ainsi l'extrême misérabilité ! Un excellent opus, par moments très difficile à lire ... le décès de Lalie (une petite voisine de 8 ans battue par son père) m'a crevé le coeur !! Sans doute le tome le plus lu et le plus étudié mais pour ma part, il n'est pas le plus intéressant ... Si je devais faire lire Zola à mes élèves, ce n'est sûrement pas celui que je choisirais mais je ne suis pas institutrice !!
Petit récapitulatif de mes préférences sur ces 7 premiers tomes ( de celui que j'ai le moins aimé jusqu'à celui que j'ai préféré ) : En 7 eme position, Son excellence Eugène Rougon. En 6eme position, La faute de l'abbé Mouret. En 5eme position, La curée. En 4ème position, l'assommoir. En 3ème position, la conquête de Plassans. En 2ème position, la fortune des Rougon et enfin en 1ère position, l'excellentissime et inoubliable ventre de Paris.... Il m'en reste 13 et donc ce classement peut évidemment évoluer !
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C'est l'histoire de la chute d'une femme, tirée insidieusement vers le bas par ceux qui l'entourent.
Je n'ai pu m'empêcher de m'énerver contre Gervaise qui se laisse marcher dessus par désir de ne pas faire de vague. Qui se fait manipuler parce que trop gentille. Qui prend de mauvaises habitudes en suivant les autres. Qui préfère peu à peu, vivre au jour le jour sans penser au lendemain.
Mais en même temps, cette femme avait-elle vraiment la possibilité de faire autrement ? Aurait-elle pu dès le début contraindre son mari à reprendre sa vie « bien rangée » sans que la famille de celui-ci s'interpose ? Aurait-elle pu refuser l'installation de son ancien amant sans que tout le quartier lui tombe dessus ? Aurait-elle pu mettre son mari dehors sans que la justice lui en tienne rigueur ?
Je ressors de ma lecture révoltée. Cette femme aurait pu s'en sortir, parce qu'industrieuse et pleine de bonnes volontés, mais sa famille, ses amis, ses voisins, l'ont mise plus bas que terre.
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50 années après la première lecture, je rouvre quelques Zola. Je commence par L'assommoir, je reconnais des scènes (le lavoir, la crise de delirium); je me demande si je connais un autre auteur qui a si peu de sympathie pour ses personnages; je me retrouve ni plus, ni moins enthousiaste devant ce roman que lorsque j'étais ado
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J'adore les romans de Zola. Celui là est un des plus déprimants, désespérant ! D'où mon classement alors que Zola est un de mes auteurs préférés par son écriture . Qu'ils soient bons ou mauvais, généreux ou faibles, les héros de Zola sont avant tout terriblement humains, s'affichent dans leurs forces comme dans leurs faiblesses, nous font partager leurs joies et leurs peines.
On assiste avec un pénétrant sentiment d'impuissance, à la lente mais inexorable déconfiture de Gervaise, blanchisseuse au faubourg Poissonnière à Paris, dont le couple, dont le quartier, dont la vie sont peu à peu rongés par l'alcool et la fatalité sociale qui condamne rapidement les pauvres à la pauvreté, les miséreux à la misère, désintégrant l'espoir et le rêve d'un mieux. Zola porte un regard désabusé et subtil sur la condition sociale du 19ème siècle.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Mon premier Zola et mon premier classique apprécié avec ce roman fort, bouleversant et révoltant qui ne peut pas laisser de marbre.
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Gervaise vit avec son compagnon, Lantier, et ses 2 fils à Paris après avoir quitté le Sud. Lantier l'abandonne avec ses enfants sans rien lui laisser. Petit à petit, elle se bat et remonte la pente de sa vie avec Coupeau, son mari, zingueur de son état. La vie devient plus facile et elle peut ouvrir sa boutique mais suite à la chute de son mari d'un toit, elle retombe dans la déchéance entre autre à cause de l'alcool.
Zola dépeint la société, le peuple de la fin du XIXème siècle sans fard et avec beaucoup de réalisme. J'ai aimé l'écriture de Zola mais j'ai malgré tout peiné dans ma lecture car j'ai trouvé quelques longueurs et surtout, je ne me suis pas attachée aux différents personnages, en dehors de la petite Lalie, petite fille battue qui en mourra.
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Choc de classes et de société, les personnages se succèdent aux relents des vapeurs des uns et des crissements de ces autres sans nuls pareils, prêt à en découdre.

Rages et colères de vie se noient au dernier comptoir de monsieur Colombe;

Poussez la porte, suivez les traces de ces gens et de ces rues qui disparaissent dans ces cris et larmes d'une société de regrets et de turpitudes.
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Livre lu dans le cadre de ma seconde, c'est des trois Zola que j'ai lu pour le moment celui qui m'a le moins plus.

Si certaines descriptions ont touché mon esprit, d'autres passages m'ont paru un peu trainants, oserais-je dire "assommants"?

Mais au final ce qui est resté de cette lecture, c'est surtout la fin qui a fait courir des frissons d'horreur et de dégout dans mon dos, et rejoindre les délateurs de Zola l'accusant d'écrire de la "littérature putride".

Heureusement un an plus tard Au bonheur des dames m'a réconciliée avec l'auteur, de même le ventre de Paris lu il y a quelque mois.
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Avant toute chose, il faut dire que je ne suis pas très fan de Zola et que je suis partie avec un apriori très négatif étant donné que j'avais détesté Au bonheur des dames quand j'ai dû le lire au lycée.

Cependant, j'avais envie de retenter l'expérience avec Zola, sachant qu'avec quelques années de plus et n'étant plus contrainte de le lire, j'avais plus de chance de l'apprécier.

Alors évidemment, j'avais un peu peur des descriptions à rallonge et des scènes interminables, mais ça s'est clairement mieux passé que ma première expérience avec Zola. Parfois les descriptions m'ont vraiment aidé à m'immerger dans le roman et à m'imaginer la scène et le contexte, mais à d'autres moments, ça a été un véritable calvaire et j'ai dû me résoudre à sauter quelques lignes. Certains chapitres m'ont énormément intéressés, d'autres pas du tout.
Au départ, j'ai réussi à compatir avec Gervaise et à m'attacher un peu à elle, mais je suis vite devenue indifférente à tous les personnages, Gervaise y compris. Je trouve le style de Zola assez froid. J'ai eu l'impression de voir les scènes de loin mais je ne parvenais pas à vraiment me plonger dedans.

Je finis donc ma lecture avec un avis mitigé. le livre ne manque pas d'intérêt et ma lecture n'a pas été complètement désagréable, mais il ne m'a pas vraiment passionnée.
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Lecture imposée il y a pas mal d'années déjà, qui m'a quand même poussé à rouvrir ses pages il y a deux ans environs et qui est resté dans la catégorie des livres que je ne lis pas avec grande envie ni passion et me force un peu la main à aller jusqu'au bout. Je suis fervente amatrice de la littérature moderne, et cette relecture le confirme.
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