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4,15

sur 5652 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier livre de 2024 et non des moindres puisqu'il s'agit du tome 7 des Rougon Macquart. Alors dans celui-ci nous suivons Gervaise Macquart arrivée à Paris avec son compagnon, Auguste Lantier et ses deux enfants, Claude et Etienne. Dès les premières pages, Auguste quitte (sans même un aurevoir) Gervaise pour papillonner à gauche et à droite. Gervaise fait la rencontre de Coupeau, un ouvrier zingueur qu'elle finira par épouser. de leur union naît la petite Anna que tout le monde appelle "nana". Dans les premières années de leur mariage, les choses se passent plutôt bien, on suit leur évolution : Coupeau travailleur et père de famille aimant et Gervaise dans sa boutique, la laverie. Un jour Coupeau est victime d'un accident de travail qui l'immobilisera pour longtemps ... A partir de ce moment là, on assiste à leur déchéance ... Les ravages de l'alcoolisme, la misère et les cancans du quartier de la Goutte d'or où ils sont installés. Zola nous narre ainsi l'extrême misérabilité ! Un excellent opus, par moments très difficile à lire ... le décès de Lalie (une petite voisine de 8 ans battue par son père) m'a crevé le coeur !! Sans doute le tome le plus lu et le plus étudié mais pour ma part, il n'est pas le plus intéressant ... Si je devais faire lire Zola à mes élèves, ce n'est sûrement pas celui que je choisirais mais je ne suis pas institutrice !!
Petit récapitulatif de mes préférences sur ces 7 premiers tomes ( de celui que j'ai le moins aimé jusqu'à celui que j'ai préféré ) : En 7 eme position, Son excellence Eugène Rougon. En 6eme position, La faute de l'abbé Mouret. En 5eme position, La curée. En 4ème position, l'assommoir. En 3ème position, la conquête de Plassans. En 2ème position, la fortune des Rougon et enfin en 1ère position, l'excellentissime et inoubliable ventre de Paris.... Il m'en reste 13 et donc ce classement peut évidemment évoluer !
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Ivresse de tourner les pages ; ivresse de savoir ce que cache la violence sociale… Une ivresse noire, pénible, qui fait naître le malaise et retourne le cerveau.
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Gervaise vit avec son compagnon, Lantier, et ses 2 fils à Paris après avoir quitté le Sud. Lantier l'abandonne avec ses enfants sans rien lui laisser. Petit à petit, elle se bat et remonte la pente de sa vie avec Coupeau, son mari, zingueur de son état. La vie devient plus facile et elle peut ouvrir sa boutique mais suite à la chute de son mari d'un toit, elle retombe dans la déchéance entre autre à cause de l'alcool.
Zola dépeint la société, le peuple de la fin du XIXème siècle sans fard et avec beaucoup de réalisme. J'ai aimé l'écriture de Zola mais j'ai malgré tout peiné dans ma lecture car j'ai trouvé quelques longueurs et surtout, je ne me suis pas attachée aux différents personnages, en dehors de la petite Lalie, petite fille battue qui en mourra.
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Avant toute chose, il faut dire que je ne suis pas très fan de Zola et que je suis partie avec un apriori très négatif étant donné que j'avais détesté Au bonheur des dames quand j'ai dû le lire au lycée.

Cependant, j'avais envie de retenter l'expérience avec Zola, sachant qu'avec quelques années de plus et n'étant plus contrainte de le lire, j'avais plus de chance de l'apprécier.

Alors évidemment, j'avais un peu peur des descriptions à rallonge et des scènes interminables, mais ça s'est clairement mieux passé que ma première expérience avec Zola. Parfois les descriptions m'ont vraiment aidé à m'immerger dans le roman et à m'imaginer la scène et le contexte, mais à d'autres moments, ça a été un véritable calvaire et j'ai dû me résoudre à sauter quelques lignes. Certains chapitres m'ont énormément intéressés, d'autres pas du tout.
Au départ, j'ai réussi à compatir avec Gervaise et à m'attacher un peu à elle, mais je suis vite devenue indifférente à tous les personnages, Gervaise y compris. Je trouve le style de Zola assez froid. J'ai eu l'impression de voir les scènes de loin mais je ne parvenais pas à vraiment me plonger dedans.

Je finis donc ma lecture avec un avis mitigé. le livre ne manque pas d'intérêt et ma lecture n'a pas été complètement désagréable, mais il ne m'a pas vraiment passionnée.
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Choc de classes et de société, les personnages se succèdent aux relents des vapeurs des uns et des crissements de ces autres sans nuls pareils, prêt à en découdre.

Rages et colères de vie se noient au dernier comptoir de monsieur Colombe;

Poussez la porte, suivez les traces de ces gens et de ces rues qui disparaissent dans ces cris et larmes d'une société de regrets et de turpitudes.
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Publié en 1876, L'assommoir est le septième roman de la série des Rougon-Macquart. Zola s'intéresse au monde ouvrier, à la misère et à l'alcoolisme à travers les personnages de Gervaise, Coupeau et Lantier. A son arrivée à Paris, Gervaise est vite abandonnée par son amant Lantier. Elle reprend alors son travail de blanchisseuse et épouse par dépit Coupeau, un ouvrier avec qui elle aura une fille (la célèbre Nana). Après une chute d'un toit, Coupeau, convalescent, commence à boire et les problèmes surviennent.. Alors que Gervaise avait réussi à ouvrir sa propre blanchisserie, Lantier revient... Les problèmes financiers s'accumulent... La misère n'est pas loin.
Merveilleux roman sur la condition ouvrière à Paris au XIXème siècle où Zola ne cache rien et raconte des situations crues et violentes.
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Livre lu dans le cadre de ma seconde, c'est des trois Zola que j'ai lu pour le moment celui qui m'a le moins plus.

Si certaines descriptions ont touché mon esprit, d'autres passages m'ont paru un peu trainants, oserais-je dire "assommants"?

Mais au final ce qui est resté de cette lecture, c'est surtout la fin qui a fait courir des frissons d'horreur et de dégout dans mon dos, et rejoindre les délateurs de Zola l'accusant d'écrire de la "littérature putride".

Heureusement un an plus tard Au bonheur des dames m'a réconciliée avec l'auteur, de même le ventre de Paris lu il y a quelque mois.
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C'est l'histoire de la chute d'une femme, tirée insidieusement vers le bas par ceux qui l'entourent.
Je n'ai pu m'empêcher de m'énerver contre Gervaise qui se laisse marcher dessus par désir de ne pas faire de vague. Qui se fait manipuler parce que trop gentille. Qui prend de mauvaises habitudes en suivant les autres. Qui préfère peu à peu, vivre au jour le jour sans penser au lendemain.
Mais en même temps, cette femme avait-elle vraiment la possibilité de faire autrement ? Aurait-elle pu dès le début contraindre son mari à reprendre sa vie « bien rangée » sans que la famille de celui-ci s'interpose ? Aurait-elle pu refuser l'installation de son ancien amant sans que tout le quartier lui tombe dessus ? Aurait-elle pu mettre son mari dehors sans que la justice lui en tienne rigueur ?
Je ressors de ma lecture révoltée. Cette femme aurait pu s'en sortir, parce qu'industrieuse et pleine de bonnes volontés, mais sa famille, ses amis, ses voisins, l'ont mise plus bas que terre.
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La déchéance expliquée et illustrée. Il n'y en a décidemment pas un pour rattraper l'autre dans cette famille. Je trouve que ce volume manque de la poésie qui s'exprimait dans les précédents et surtout dans "la faute de l'abbé Mouret". Arrêtez moi si je me trompe, mais il y a pour moi un côté "voyage au bout de la nuit" dans l'assommoir. bon roman cependant.
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Me voila soulagée d'avoir fini Zola =D C'était une petite torture malgré tout x) Non sérieusement c'est un très beau livre qui recèle beaucoup de tristesse, de malheur, de méchanceté, d'espoir... Enfin une bonne dose de déprime pour le lecteur. Zola par le biais du personnage Gervaise nous a montré la conception de Parie au XIXème siècle ainsi que la mentalité des gens de ce siècle. Beaucoup de jalousie, et personnellement il nous montre combien un accident peu tout faire basculer. Lorsque Gervaise décide enfin d'être heureuse avec Coupeau après s'être fait jeter comme un détritus par Lantier, mais son malheur commence avec sa belle-famille enfin avec les Lorilleux qui sont exécrable, jaloux, méchants, sadique (à la fin ils adorent savoir leur frère et beau-frère fou allié -_-'), et avec Virginie tsss on se méfie d'elle tout au long du roman avec la « déculottée » que lui à mit Gervaise au lavoir, et on fait bien car en fin de compte elle suit similairement le même parcours que Gervaise : Mariée, puis habite dans l'appartement ou à vécue Gervaise et Coupeau, puis après le magasin de Gervaise et enfin elle connait la ruine comme elle !!! La famille Poisson est vraiment de la mauvaise bourgeoisie, elle profite de la famille Coupeau, fait amie amie avec Gervaise pour mieux la trahir avec Lantier qui est vraiment le porteur de malheur. La mort est présente dans tout le roman ce qui apporte un côté tragique de l'histoire de Gervaise qui n'a pas réellement connue le bonheur. Zola veut aussi nous montrer combien la vie est dure pour les gens de la classe moyenne. Il dénonce les mal-faits de l'alcool, de la pauvreté, les dangers de l'amour... Un livre qui malgré tout reste d'actualité à l'heure d'aujourd'hui.
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