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3,76

sur 1019 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une page d'amour d'Emile Zola (Cercle du Bibliophile - 419 page )


Un Zola un peu différent des autres.

Paris est décrit d'un façon poétique sous la pluie, sous la neige, au lever et au coucher du soleil.

J'avais l'impression d'être à la fenêtre et de regarder Paris de 1878 avec ses fiacres, ses becs de gaz.

J'ai une grande admiration pour la richesse de vocabulaire de Zola.

Toujours un immense plaisir à lire un des ses romans.

Je sais que je ne vais pas lire un " feel good " comme on dit actuellement pour nommer les romans guimauves que j'aime lire de temps en temps.

L'écrivain après l'Assommoir voulait un contraste en écrivant Une page d'Amour.

Pourtant en refermant ce livre, je doute que cela soit un véritable amour.

Une passade, une tocade, un coup de folie, un coup de foudre passager peut-être ?

Le véritable amour existe entre Hélène et sa fille, Jeanne.

Le mode de vie de l'époque est suranné et oublié.

J'ai trouvé un dépaysement en lisant les journées de ces femmes.

Avec Zola le drame couve au fil des pages et quand il éclate, il vous foudroie.

Je ne vais pas le classer parmi mes préférés mais lire un Zola sera toujours pour moi un moment privilégié.

Hélène était De Marseille et arrive à Paris dans le quartier de Passy avec son mari et sa fille Jeanne.

Brusquement elle se retrouve veuve.

Seule, Hélène ne connaissant rien de Paris, ses journées filent monotones.

Mère et fille sont inséparables.

Sa fille est de santé fragile et un jour de crise son médecin absent, elle fait appel à un autre médecin habitant juste près de chez elle.

Elle fait ainsi la connaissance d'Henri, médecin et de sa femme Juliette.

La suite est dans le livre...

Un roman à lire comme tous les Rougon-Macquart.

Mireine

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Une page d'amour est un voyage intemporel dans la complexité des sentiments et des relations humaines. L'écrivain décrit d'une manière simple, sensible et élégante les mécanismes comportementaux des individus, il analyse l'étendue du pouvoir tyrannique de l'enfant, la fugacité de la passion amoureuse, la profonde douleur de la mort et l'imparable violence des regrets et des remords.

En parallèle, l'auteur nous fait découvrir l'étendue des quartiers parisiens et la beauté de ses monuments, que le lecteur pourra admirer en se penchant à la fenêtre de l'appartement d'Hélène Grandjean, l'héroïne de son livre. Il dépeint le Paris du second Empire, d'un trait de plume coloré, il lui redonne vie à la façon d'un peintre faisant naître sous ses doigts des aquarelles aux tons chamarrés. La douce musicalité de ces tableaux vient rythmer le récit au fil des quatre saisons et adoucit un peu la tragédie des évènements de cette page d'amour derrière laquelle se cache un drame.
De la grande littérature, poétique et artistique, écrite par un romancier talentueux que l'on ne se lasse jamais de lire…
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Voici le tome 8 ! Lorsque j'ai terminé ce livre hier soir, c'est le coeur gros et les yeux remplis de larmes que j'ai été me coucher ... Dans ce tome, nous suivons Hélène Grandjean qui n'est autre qu'Hélène Mouret. Grandjean étant le nom de son mari défunt. Elle s'installe à Paris, Passy plus précisément, avec sa fille de 11 ans et demi, Jeanne. Celle-ci est fragile et vulnérable, elle souffre de maladie qui lui provoque des crises régulières. Dès les premières pages, Hélène impuissante face aux crises de Jeanne, court chercher un médecin. C'est ainsi que rentre en jeu le personnage de Mr Henri Deberle. Entre Henri et Hélène c'est le coup de foudre. Seulement le docteur est marié à Juliette et ensemble ils ont un petit garçon nommé Lucien. de plus, Jeanne est une enfant très jalouse, très possessive avec sa maman. Dès qu'un personnage (masculin) s'approche trop près de sa mère, celle-ci devient colérique. Ce livre m'a bouleversé ... La relation mère-fille, mise en avant par Zola, est très intéressante ... Est-ce qu'une mère a le droit de penser à elle sans se sentir coupable envers son enfant ? si oui, à quelle prix ??? Un livre profond qui rejoint directement la troisième place (après le ventre de Paris et la fortune des Rougon) dans cette saga des Rougon-Macquart !
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Une page d'amour est le huitième volume des rougon-macquart. Coincé entre l'assommoir et Nana, il est une pause, un ralentissement. Zola le qualifiera d'un " peu popote, un peu jean-jean" , une opposition, une halte, de tendresse et de douceur" ( correspondance à Huysmans 3 août 1877).
Une pause, certes, avant l'arrivée de la flamboyante Nana, mais pour la douceur ...
Une page d'amour est l'histoire d'un amour contrarié, rythmé par la maladie de Jeanne, une tragédie en cinq actes où la maladie tient le rôle principal.
On retrouve les thèmes chers à Zola : l'hérédité de la maladie, la société bourgeoise et Paris.

Mon avis

Je ne pense pas être très objective car j'affectionne toujours autant Zola. Plus que l'histoire, c'est sa plume que je vénère et ses descriptions de Paris. Évidemment, la tyrannie de la petite Jeanne a fini par m'agacer. Elle a un rôle si particulier ici,, du personnage"jaloux".
J'ai particulièrement aimé la description des codes bourgeois de l'époque, dans les jeux d'enfants notamment. La relation mère-fille est ici au coeur du roman et me semble être un thème plutôt moderne. Et Hélène, rongée par la culpabilité ne me semble pas si éloigné de nous.

Un épisode donc un peu à part, sorte de rêve triste, mais non sans charme !
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Une page d'amour /Emile Zola
Hélène Grandjean, demeurant à Marseille, a perdu récemment son mari avec qui elle s'était mariée à l'âge de dix-sept ans : Charles a été emporté par la maladie. Douze années grises d'un mariage terne et sans secousse bien que son mari l'adorât. Une vie sans une fièvre de la chair ni du coeur, enfoncée dans les soucis quotidiens d'un ménage pauvre. Elle a perdu naguère son père que l'on avait trouvé pendu trois semaines après la mort de sa femme. Hélène a été profondément marquée par le tragique de sa vie. Souvent on peut la voir les mains croisées, dans la tranquille attitude de mère et de veuve, les yeux et les pensées perdus dans le vague…
Elle se réfugie alors à Passy aux portes de Paris avec sa fille Jeanne. La petite prise de convulsions, Hélène consulte le Dr Deberle, un jeune médecin de trente cinq ans à la solide réputation. C'est alors que tel un coup de foudre se crée un lien secret et inavoué entre le médecin et Hélène. Chaque visite du docteur est attendue avec impatience et peu à peu il apparaît qu'ils se comprennent sans ouvrir les lèvres. C'est comme une entente absolue, intime, venue du fond de leur être, et qui se resserre jusque dans leurs silences.
Hélène est une très belle femme, grande et sculpturale dont le profil sait prendre une pureté grave de statue. Elle se lie d'amitié avec Juliette, l'épouse du docteur. Chaque mardi, Hélène reçoit à dîner M. Rambaud, le notaire, et l'abbé Jouve afin de conjurer un peu la solitude où elle vit.
Et peu à peu elle sent qu'elle a de moins en moins la force d'échapper à un aveu qui va lui faire regretter les heures où le Dr Deberle l'aimait sans avoir la cruauté de le dire, jouant tout deux en toute conscience une comédie du coeur, car alors ils ne se permettaient pas même un serrement de main, ce qui donnait une volupté sans pareille au simple bonjour dont ils s'accueillaient. Hélène, luttant entre sa maternité et son amour, doit aussi faire face à la jalousie de Jeanne qui a compris la situation et ne veut pas partager sa mère, se prenant d'une rancune tenace à l'encontre du docteur.
L'abbé Jouve à qui elle se confie, lui donne comme conseil d'épouser M. Rambaud, qui depuis six mois fait sa cour discrètement et patiente.
Un fait imprévu survient lors d'une soirée : Hélène découvre la liaison entre Juliette et Vincent Malignon : pour elle l'adultère de fait s'embourgeoisait là d'une béate façon, aiguisé d'une pointe de raffinement coquet quand on connait Juliette. Hélène va alors monter un plan machiavélique pour tenter de confondre les amants : une lettre anonyme très particulière adressée à Henri. Mais elle ne sait pas encore que cette manoeuvre va avoir indirectement des conséquences dramatiques.
Paru en 1878, ce roman de la passion, du coup de foudre et des élans irrépressibles, des états d'âme et de la fatalité se situe loin de la satire politique et sociale qu'on a connu dans Germinal ou Nana. Huitième volume de la série des Rougon Macquart, on y découvre aussi de très belles descriptions de Paris qui occupe pratiquement la place d'un personnage. Un très bel opus exaltant la passion amoureuse.

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Coup de coeur pour 𝑼𝒏𝒆 𝒑𝒂𝒈𝒆 𝒅'𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓 d'Émile Zola aux éditions le livre de poche !

Dans ce huitième roman de la série des RM, l'auteur représente l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant. Hélène est veuve. Tout au long de ce récit tendre et émouvant, elle souffre d'une lutte entre son amour maternel pour sa fille Jeanne et son amourx pour son amant le docteur Henri Deberle.

Face à cette passion dévorante, cette histoire est aussi saisissante que dramatique. Face à cette passion dévorante, la petite Jeanne devient « la victime innocente de l'égoïsme passionnel. » (p. 462)
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Les histoires d‘a, les histoires d'a, les histoires d'amour finissent mal. Vous connaissez la chanson. Et ce n'est pas Zola qui va vous prouver le contraire. Chez lui, les histoires d'amour finissent plus souvent au cimetière au son de la marche funèbre, qu'à l'église au son de la marche nuptiale. le bonheur chez Zola, n'existe pas, ou alors il est éphémère ; comme chez Maupassant où il s'affiche pour une partie de campagne, claire, joyeuse et ensoleillée, mais qui n'a qu'un temps, mangé qu'il est au mieux par la routine, au pire par le malheur.
Pourtant ce n'est pas faute d'essayer : Avec « Une page d'amour » (1878), Zola entend constituer « une halte de tendresse et de douceur » après ce monument de douleur qu'est « L'Assommoir » et avant cet autre chantier pas plus gai, « Nana ».
L'héroïne de « Une page d'amour » est Hélène Mouret. Elle est la soeur de François Mouret (mari de Marthe Rougon) qu'on a vu dans « La Conquête de Plassans » et du petit Silvère mort dans « La Fortune des Rougon ». Hélène veuve d'un nommé Grandjean, vit seule avec sa fille Jeanne, maladive et caractérielle, victime de crises violentes. Lors d'une de ces crises, Hélène fait appel à son voisin le docteur Henri Deberle Un sentiment de plus en plus fort naît entre eux. Mais Jeanne entre autres dérèglements, est d'une possessivité extraordinaire, elle ne supporte pas que sa mère s'attache à quelqu'un d'autre qu'elle. Elle prend en haine le docteur, allant même jusqu'à s'exposer sous la pluie pour attraper une pneumonie ou pire la phtisie (ancien nom de la tuberculose). L'amour d'Hélène et Henri n'y résistera pas.
« Une page d'amour », du point de vue de l'écriture, essaye de se rapprocher un peu de l'impressionnisme pictural (ce que fait si bien Maupassant) qui, de plus convient bien au sujet du roman, notamment les émois amoureux timides au départ, et de plus en plus assurés d'Hélène et Henri. On notera entre autres cette touche « picturale » dans les descriptions de paysages, parisiens ou banlieusards, qui donnent un cadre parfait à cette idylle.
« Une page d'amour » est aussi un grand roman naturaliste, dans l'analyse de la personnalité de la petite Jeanne. Ici ce n'est pas tant l'influence du milieu qui est étudiée, mais celle de l'hérédité : elle hérite à la fois (la pauvrette) du dérèglement mental de son aïeule Adélaïde fouque, mais encore de la faiblesse de sa grand-mère Ursule Macquart (qui comme elle était phtisique). Ajoutez à cela les troubles d'une ado qui n'a plus de repères, vous obtenez un cocktail explosif.
En lisant ces lignes aujourd'hui, on est étonné de voir avec quelle acuité l'auteur sait examiner et décrire ces troubles de l'adolescences (bien moins connus et étudiés à l'époque qu'aujourd'hui). C'est bien la preuve que Zola n'est pas seulement un grand écrivain, il a également une âme de scientifique qui lui permet de mener à bien son grand projet. En y regardant bien, il faut bien reconnaître qu'il y a une faille dans sa théorie sur l'hérédité : des deux parents qu'a chaque personnage, il privilégie celui qui figure dans son arbre généalogique des caractéristiques héréditaires particulières, et il occulte l'autre parent. C'est la réflexion qui m'est venue avec la petite Jeanne : le rapport est tout de suite établi avec les ancêtres porteurs des mêmes tares ou des mêmes symptômes. Mais le père de Jeanne avait lui aussi une ascendance dont apparemment il n'a transmis aucun caractère à sa fille. Ce serait pour le moins bizarre que cette gamine ait tout pris de sa mère et rien de son père. Et ce constat on peut le faire sur bien des personnages. Un autre reproche, ce serait de constater que Zola n'a vu dans l'hérédité que des tares, des défauts ou des faiblesses : pas une seule qualité. Certes c'est un parti pris, et l'auteur a dû penser que s'il fallait mettre tout cela en roman (voire en romans), ce serait une entreprise surhumaine, d'autant que l'hérédité n'est qu'un détail parmi d'autres de l'étude naturaliste.
Ces quelques réflexions n'enlèvent rien à l'attention, à la curiosité, voire au plaisir qu'on a à lire Zola, qui sait à point nommer nous émouvoir, quitte à nous choquer, et à nous intéresser, toujours.
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Voilà un tome que j'ai trouvé bien différent du reste de la saga. C'est un roman sur l'amour : l'amour d'une fille pour sa mère, d'une mère pour sa fille, d'une femme et d'un homme, forcément tragique.
Hélène vit à Paris, seule avec sa fille Jeanne depuis la mort de son mari. Mais Jeanne est malade (hérédité Macquart). Et sa maladie va rapprocher sa mère de leur voisin , un jeune et beau docteur. sauf qu'Henri Deberle est marié.
Cette histoire somme toute classique permet à Zola d'écrire un très beau roman d'amour. Il rejoint mon top 3 (provisoire). Et c'est d'ailleurs le premier qui me fait pleurer.
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Après une petite interruption de quelques mois, je poursuis ma découverte/lecture dans l'ordre des Rougon-Macquart, et le plaisir est toujours aussi grand !
Après le lourd et magistral Assommoir, ici Zola nous offre une sorte de pause comme il l'indique dans sa préface, une pause dans laquelle j'ai aimé me plonger tel un nid douillet.

Dans Une page d'amour c'est la famille Mouret que l'on retrouve, Hélène plus précisément ; fille d'Ursule et du chapelier Mouret, soeur de Silvère et François, tante d'Octave et de Serge. Pour ceux qui ont vu mes critiques précédentes vous savez peut-être déjà que c'est une famille que j'aime particulièrement et qui m'émeut beaucoup, alors j'ai été ravie d'en découvrir une autre membre !

Hélène est veuve et mère de la petite Jeanne qu'elle élève seule, toutes deux habitent à Paris près de Passy et mènent une vie quasi paisible. Mais malheureusement la petite Jeanne a hérité de la Tante Dide ses crises et sa santé fragile... Un soir Hélène fait appel à un médecin de leur voisinage, le docteur Deberle, qui soignera la fillette. Une alchimie étrange opère entre les deux adultes et dès lors Hélène et sa fille sympathiseront avec la famille du médecin, son épouse et leur entourage. C'est donc le quotidien de ce petit groupe que l'on va suivre, un quotidien fait de discussions, de promenades dans les jardins, de petits diners intimes, etc.
Mais l'élément central qui rythme la vie d'Hélène et du groupe c'est Jeanne et sa santé précaire. Seulement Jeanne, en plus d'être malade est aussi extrêmement possessive envers sa mère, à un point où elle l'étouffe et l'empêche de vivre pleinement.
Je dois avouer que, malgré la compassion qu'elle suscité, Jeanne m'a aussi beaucoup agacé. Hélène porte un amour inconditionnel envers sa fille ce qui est bien sûr admirable et touchant, mais j'aurais aimé qu'elle s'affirme davantage, qu'elle se laisse moins dominer par l'intransigeance de sa fille. Hélène est une femme douce et bienveillante, à laquelle je me suis attachée, mais malheureusement, et c'est là un autre héritage de la tante Dide ; elle s'est souvent laissé porter par les évènement extérieurs par manque d'une volonté fixe. Néanmoins, et fort heureusement, au fil du temps (sans trop en dévoiler) elle réussira à vivre de plus en plus par elle même, malheureusement non sans conséquences...

Ce roman c'est aussi une plongée visuelle. Les cinq tableaux ponctuant la fin de chacun des cinq chapitres sont absolument grandioses. Une peinture de l'ouest parisien à différents moments climatiques, allant de pair avec les états-d'âmes de nos deux héroïnes, donnent à eux seuls une incroyable profondeur au roman.

Notre cher Emile réussit encore une fois à nous livrer une oeuvre unique et superbe. Ce tome est certes une parenthèse, il est, des mots de l'auteur, "bien pâle" surtout en comparaison des deux mastodontes qui le précèdent et le succèdent. Mais il ne déroge absolument pas, selon moi, aux standards des précédents. Et comme il l'a également signifié "je veux dans ma série toutes les notes", clairement Zola réussit encore à créer un univers nouveau, une atmosphère nouvelle. Celle l'ouest Parisien, d'une vie de lenteur, d'amour et d'oisiveté. Celle d'une relation mère/fille pour le moins singulière mais très forte et très vive. Bref, tout est réussi.
Encore une fois j'ai adoré !
Et maintenant j'ai hâte de retrouver la petite Nana devenue grande !
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Huitième volume des Rougon Maquart, il se démarque cependant des sept premiers tomes.
Moins axé sur l'étude des moeurs de la société sous le Second Empire, nous suivons tout de même des membres de la famille éponyme.

Ici, Hélène, descendante d'Adélaïde Fouque, a transmis la tare de la famille à sa fille.
Celle ci est sujette à des crises nerveuses, que l'on pourrait comparer à des crises d'epilepsie.

Veuve, elle a perdu son mari lors de son arrivée à Paris, et se retrouve donc piégée dans son quotidien, elle ne sort pas ou peu, s'occupe de son enfant qu'elle doit ménager en toutes circonstances.
Et tout cela dans la plus grande solitude.

Viendront naturellement se présenter deux prétendants. L'un représentant la raison, l'autre la passion.

Une page d'amour sera donc ce combat sans fin entre la raison et l'envie. Qui transparaîtra à travers Hélène et sa fille.

Un portrait d'Hélène sera également mis en parallèle avec celui de Paris, nous permettant d'en savoir plus sur ses sentiments.

Une belle histoire, aussi bien dans le fond que dans la forme, d'un amour qui ne peut tourner qu'au drame avec la plume de l'auteur, et qui nous mettra face à la légitimité de nos choix, et de nos passions destructrices.
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