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sur 1012 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un très bel opus des Rougon-Macquart qui exalte la passion amoureuse dans tout ce qu'elle contient de puissant, de fragile, d'imprudent et d'éphémère.

Hélène, jeune veuve mère de Jeanne, une enfant maladive et possessive âgée d'une dizaine d'années, vit à Passy, aux portes de Paris, depuis deux ans. Son appartement, à la fois bourgeois et modeste, lui assure un asile protecteur. Dans ce cocon, pas grand chose ne l'atteint, ses heures sont partagées entre ses travaux d'aiguille pour les pauvres, les soins apportés à sa fille de complexion délicate et de tendres songes nés du spectacle de Paris étalé à ses pieds, tour à tour agité ou paisible. Sa rencontre inopinée avec le Dr Henri Deberle, à la fois son voisin et son logeur, va bousculer sa quiétude et insérer dans sa vie linéaire une page d'amour.

J'ai beaucoup apprécié ce tome des Rougon-Macquart. Malgré la maladie de Jeanne, éprouvante à contempler, j'y ai trouvé une grande douceur dans la narration et une belle lumière dans les superbes descriptions qui sont faites du Paris d'avant les grands bouleversements urbains. Une grande poésie se dégage de la plume de Zola sans toutefois tomber dans les débordements emphatiques que j'ai pu regretter par exemple dans "Le rêve" ou "La faute de l'abbé Mouret". Je me suis tout de suite fortement attachée au personnage d'Hélène que j'ai trouvée belle dans sa simplicité et son innocence. La découverte du sentiment amoureux, puis du désir, de la jalousie et enfin de l'amertume, est parfaitement décrite par l'auteur, dans une analyse à la portée de toute personne ayant déjà éprouvé ces émotions.

Bien que le drame guette le lecteur au détour de chaque page, le récit est riche de belles luminosités, sans compter les fascinantes descriptions se rapportant au mode de vie bourgeois, dans l'intimité des foyers et le faste des mondanités.

A ce jour, l'un de mes Zola préférés.


Challenge 19ème siècle 2016
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En pleine nuit, la petite Jeanne, le souffle court, est prise de convulsions.
Veuve depuis deux ans, sa mère Hélène a vécu douze années de vie calme, sans amour passionné, mais dans la paix. Une vie bien ordonnée, à tirer l'aiguille inlassablement pour occuper les journées, dans la plénitude d'une honnêteté foncière.
Mais voilà que dès le premier chapitre, dans l'affolement et la terreur des crises tétaniques de Jeanne, Zola effleure le corps de cette paisible veuve du souffle troublant du docteur Deberle. Dans cette chambre, les trois respirations se font écho et Zola les entremêle, nous les insuffle avec une sensualité toute pudique mais pourtant explosive.
Ce tout premier chapitre donne le ton doucereux, sensuel, intimiste et passionnel qui nous accompagnera dans les suivants tout en laissant présager des existences tourmentées.

Des fenêtres de son appartement de Passy, Hélène rêve et les troubles de son coeur s'éveillent.
Ah, aimer ! Aimer son enfant, est-ce suffisant ?
Son coeur s'ouvre, tout en contemplant Paris, tout en s'imprégnant du verbe aimer.
Zola en profite alors pour personnifier, toujours majestueusement, ce Paris éclairé sous le soleil ardent ou noyé dans la buée laiteuse des matins. Paris qui peine à s'éveiller, Paris dont Hélène s'émerveille à chaque instant sous son ciel changeant. Toute éblouie, elle y ressent même les sensations du large.
À plusieurs reprises, mais en variant toujours les humeurs de la ville, Zola la fait trembler, la noie, la déploie ou la fait flamboyer au couchant avec ses mots éclatants.

Tout est passion dans ce roman et la plus éprouvante, la plus déchirante, c'est bien celle que l'enfant voue à sa mère. Une passion dont le caractère exclusif, jusqu'à la tyrannie, s'abîme dans des combats de fièvre, avec des accès nerveux qui la terrassent.
En contant les amours de Rosalie, la cuisinière, et de son petit soldat, à grand renfort de coups de pieds et de pinces en tous genres, l'auteur a-t-il voulu alléger la torture des autres passions ? Cette relation, dans l'univers domestique, tranche avec la bourgeoisie qui enveloppe toutes les autres scènes.
Tout est poignant dans ce roman, la fragilité de Jeanne, les souffrances d'Hélène, le chagrin de l'abbé et de son frère, les bons amis de Jeanne, qui viennent partager un repas tous les mardis et que la petite rejette dès que son amour pour sa mère se teinte de danger.

La monotonie des jours, l'heureuse tranquillité d'Hélène qui aimait tant goûter les longs silences, même aux côtés du docteur et de sa femme dans leur jardin bourgeois, ne peut résister aux destinées zoliennes. Le souffle de la passion fait voler la raison.
Et autour de cette page d'amour, Zola a su mettre dans ce volume de la frivolité bourgeoise dans un bal masqué pour enfants, de la perfidie incarnée par une mendiante geignarde, une tentative d'adultère avortée chez l'écervelée Juliette, la femme du médecin.

Encore une fois, j'ai été transportée par la beauté de la plume qui s'immisce au plus près de ce tumulte des sentiments. J'ai admiré la subtilité zolienne qui, par l'extrême clairvoyance et le regard grandissant de Jeanne, nous dévoile les différents épisodes amoureux, à travers ses yeux et sa sensibilité nerveuse. Magnifique.
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Ce n'est pas parce qu'ils sont moins connus qu'ils sont moins bons, au contraire, chez Zola entre les tomes les plus forts en prise de pouvoir, en spéculations ou autres ambitions, eh bien il y a des petites pépites à savourer telles qu' Une page d'amour.
Bien sûr,  les rebondissements ne sont pas toujours actifs mais les caractères sont très approfondis et l'on pourra juger le roman sur le fond et non pas sur la forme.
Je crois que c'est ce que je préfère chez Zola et que je fais de très bonnes découvertes.
Zola nous a présenté dans ce tome, des personnages remplis de mauvaises émotions telles que la jalousie maladive pour la jeune fille et la culpabilité, la soumission   pour Hélène, la mère qui pourtant l'aimait mais la sur protégeait.
Une jeune enfant qui avait peur de l'abandon et tellement capricieuse que celle-ci tyrannisait sa mère au point de l'empêcher d'aimer un autre homme.
Bref, des personnages bien déchirés moralement et tiraillés les uns envers les autres.
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La page d'amour, c'est celle qui s'ouvre de manière imprévue et impétueuse dans la vie de la sage Hélène Mouret, puis se referme sur cette femme dévastée, la rendant à son quotidien terne et sans passions.

Je suis bien contente d'avoir découvert "Une page d'amour" à distance des autres oeuvres de la saga, car cela m'a permis de me pas me laisser dérouter par le rythme beaucoup plus lent et l'intrigue moins fournie que celles de par exemple Germinal ou L'argent, et donc de pleinement apprécier les qualités propres de ce roman à part.

Au premier rang de ces qualités se trouve le personnage d'Hélène, dont le caractère est finement fouillé et développé et qui à l'étude se révèle beaucoup moins fade qu'il y parait si l'on considère la ravageuse parenthèse amoureuse qu'elle subit dans le contexte bourgeois cher à Zola dans laquelle elle se produit : pas assez pauvre ni assez riche pour s'affranchir de valeurs morales à l'instar des autres personnages du roman (son amant pour qui elle ne sera au final qu'une aventure, la femme frivole et égotiste de celui-ci, jusqu'à la vieille mère Fetu qui manipule ses bons sentiments pour lui soutirer quelques sous), la brave Hélène m'a semblé dans cette aventure renvoyée à sa condition de petite bourgeoise dans laquelle la passion et le jeu amoureux n'ont pas leur place et dont l'existence se doit d'être bornée par les injonctions de l'église et son rôle de mère. D'où cette culpabilité brûlante symbolisée par le personnage fragile, dérangé et presque inquiétant de sa fille Jeanne, dans laquelle s'incarne la malédiction originelle de la famille.

Et puis, comme dans L'oeuvre, comme dans La curée, il y a le plaisir de retrouver ce personnage central que Zola magnifie de nouveau : Paris. Un Paris qu'Hélène et sa fille habitent mais dans lequel elles ne se risquent jamais, Paris qu'elles contemplent de leur fenêtre et dont les longues évocations à différents points du jour accompagnent les évolutions de leurs psychés respectives. Pur plaisir littéraire que ces descriptions!

Au final, cet opus dans lequel je craignais de m'ennuyer aura été une très belle surprise.
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Quelle plume merveilleuse que celle de Zola dans cet univers doux et secret d'un jardin clos où la nature s'éveille doucement, explose en mille couleurs, se fane lentement jusqu'à mourir en blanc en suivant son cycle éternel…
Et Paris, qui vit du haut des fenêtres de l'immeuble de la rue Vineuse, Paris qui change au fil des saisons, au fil des jours, au fil du jour. Comme le jardin qui s'éveille et compte les heures qui passent, Paris passe par toutes les couleurs, du gris sale au bleu acier, du jaune cru au rouge flamboyant, du vert tendre au brun tristounet, de l'argent mouillé au vermeil éblouissant en passant chaque fois par le noir intense illuminé seulement des mille étoiles du firmament.
Comment ne pas se laisser entraîner par un coeur qui s'éveille comme un jardin au printemps, par un corps qui connaît pour la première fois les affres du désir, par ces regards qui s'enchaînent et qui déversent dans l'autre la douceur, la chaleur d'une passion naissante.
Comment ne pas rager de voir l'amour exclusif d'une enfant chétive pour sa mère, amour jaloux d'une femme amoureuse dans les yeux d'une enfant, amour fou qui ne veut rien partager et qui atteint le sublime dans l'horreur quand la mère finalement répond à l'appel de la chair.
Comment ne pas sourire à l'évocation du bal des enfants où la table de banquet parée de mille friandises, les plus alléchantes, les plus colorées, trouve un écho dans l'histoire de Peter Pan où l'on retrouve une même table garnie de nourritures imaginaires…
Comment ne pas pleurer à l'enterrement de Jeanne où le jardin tout de blanc vêtu accueille le petit cercueil tout couvert de fleurs blanches entouré d'une nuée de petites filles déguisées en mariée pour accompagner l'enfant si blanche maintenant pour son dernier voyage.
Quelle richesse dans le vocabulaire mais aussi dans la façon de décrire Paris, cinq fois pas une de moins, comme les cinq étapes de la passion ; l'éveil d'une sensation inconnue, la maturation par petites touches, l'accomplissement foudroyant, la chute glaciale et le retour à la vie normale.
Un roman d'une grande violence de sentiment où la poésie de l'auteur remplace les mots furieux par de superbes envolées qui font rêver.
Dans le cadre du challenge multi-défis 2016, je place cette lecture pour l'item « Un classique du 19ème siècle ».
En 1892, Zola parle de son roman en ces termes : « Une page d'amour, écrite entre « L'assommoir » et « Nana », a dû être dans ma pensée une opposition, une halte de tendresse et de douceur. J'avais, depuis longtemps, le désir d'étudier, dans une nature de femme honnête, un coup de passion, un amour qui naît et qui passe, imprévu, sans laisser de trace. Ce titre veut dire cela : une page dans une oeuvre, une journée dans une vie. »
Un très bon roman qui démontre, s'il le fallait encore, l'immense talent de l'auteur que j'adore :-)
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Une page d'amour d'Emile Zola (Cercle du Bibliophile - 419 page )


Un Zola un peu différent des autres.

Paris est décrit d'un façon poétique sous la pluie, sous la neige, au lever et au coucher du soleil.

J'avais l'impression d'être à la fenêtre et de regarder Paris de 1878 avec ses fiacres, ses becs de gaz.

J'ai une grande admiration pour la richesse de vocabulaire de Zola.

Toujours un immense plaisir à lire un des ses romans.

Je sais que je ne vais pas lire un " feel good " comme on dit actuellement pour nommer les romans guimauves que j'aime lire de temps en temps.

L'écrivain après l'Assommoir voulait un contraste en écrivant Une page d'Amour.

Pourtant en refermant ce livre, je doute que cela soit un véritable amour.

Une passade, une tocade, un coup de folie, un coup de foudre passager peut-être ?

Le véritable amour existe entre Hélène et sa fille, Jeanne.

Le mode de vie de l'époque est suranné et oublié.

J'ai trouvé un dépaysement en lisant les journées de ces femmes.

Avec Zola le drame couve au fil des pages et quand il éclate, il vous foudroie.

Je ne vais pas le classer parmi mes préférés mais lire un Zola sera toujours pour moi un moment privilégié.

Hélène était De Marseille et arrive à Paris dans le quartier de Passy avec son mari et sa fille Jeanne.

Brusquement elle se retrouve veuve.

Seule, Hélène ne connaissant rien de Paris, ses journées filent monotones.

Mère et fille sont inséparables.

Sa fille est de santé fragile et un jour de crise son médecin absent, elle fait appel à un autre médecin habitant juste près de chez elle.

Elle fait ainsi la connaissance d'Henri, médecin et de sa femme Juliette.

La suite est dans le livre...

Un roman à lire comme tous les Rougon-Macquart.

Mireine

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Voici le tome 8 ! Lorsque j'ai terminé ce livre hier soir, c'est le coeur gros et les yeux remplis de larmes que j'ai été me coucher ... Dans ce tome, nous suivons Hélène Grandjean qui n'est autre qu'Hélène Mouret. Grandjean étant le nom de son mari défunt. Elle s'installe à Paris, Passy plus précisément, avec sa fille de 11 ans et demi, Jeanne. Celle-ci est fragile et vulnérable, elle souffre de maladie qui lui provoque des crises régulières. Dès les premières pages, Hélène impuissante face aux crises de Jeanne, court chercher un médecin. C'est ainsi que rentre en jeu le personnage de Mr Henri Deberle. Entre Henri et Hélène c'est le coup de foudre. Seulement le docteur est marié à Juliette et ensemble ils ont un petit garçon nommé Lucien. de plus, Jeanne est une enfant très jalouse, très possessive avec sa maman. Dès qu'un personnage (masculin) s'approche trop près de sa mère, celle-ci devient colérique. Ce livre m'a bouleversé ... La relation mère-fille, mise en avant par Zola, est très intéressante ... Est-ce qu'une mère a le droit de penser à elle sans se sentir coupable envers son enfant ? si oui, à quelle prix ??? Un livre profond qui rejoint directement la troisième place (après le ventre de Paris et la fortune des Rougon) dans cette saga des Rougon-Macquart !
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Une page d'amour est le huitième volume des rougon-macquart. Coincé entre l'assommoir et Nana, il est une pause, un ralentissement. Zola le qualifiera d'un " peu popote, un peu jean-jean" , une opposition, une halte, de tendresse et de douceur" ( correspondance à Huysmans 3 août 1877).
Une pause, certes, avant l'arrivée de la flamboyante Nana, mais pour la douceur ...
Une page d'amour est l'histoire d'un amour contrarié, rythmé par la maladie de Jeanne, une tragédie en cinq actes où la maladie tient le rôle principal.
On retrouve les thèmes chers à Zola : l'hérédité de la maladie, la société bourgeoise et Paris.

Mon avis

Je ne pense pas être très objective car j'affectionne toujours autant Zola. Plus que l'histoire, c'est sa plume que je vénère et ses descriptions de Paris. Évidemment, la tyrannie de la petite Jeanne a fini par m'agacer. Elle a un rôle si particulier ici,, du personnage"jaloux".
J'ai particulièrement aimé la description des codes bourgeois de l'époque, dans les jeux d'enfants notamment. La relation mère-fille est ici au coeur du roman et me semble être un thème plutôt moderne. Et Hélène, rongée par la culpabilité ne me semble pas si éloigné de nous.

Un épisode donc un peu à part, sorte de rêve triste, mais non sans charme !
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Hokusai avait son Fujiyama, Monet sa cathédrale de Rouen. L' ami Cézanne ne se lassait pas de peindre les mille visages de la Sainte Victoire.  Tenté,  à  l'instar des peintres, de se mesurer à cet exercice de gammes pictural, Zola pratique "l'écriture artiste " prônée par les Goncourt, et , dans Une Page d'amour, il "peint" ..à la plume,  depuis les collines de Passy, les mille visages de Paris transfiguré par les saisons. Ne fût-ce que pour cet exercice de style brillant,  il faut lire Une page d'amour!

Mais pas que...

 Sous la pluie, sous l'orage, sous la neige, en hiver, au printemps,  cette galerie de "tableaux parisiens" éclaire, de ses variations saisonnières le huis clos étouffant entre une mère et sa fille.

Une Page d'amour, c'est avant tout, l' enfer domestique d' Hélène, mère dévouée et sacrifiée,  et de sa fille Jeanne,  malade et despotique-  "une frêle enfant, méchante" pour reprendre les mots de Verlaine

Dans cette  geôle faite à la mère par sa fille,   une page d'amour, une seule s'ouvre pour Hélène, comme une goulée d'air frais, comme ce tour de balançoire dans les arbres et le bleu du ciel - une des plus jolies pages de cette Page d'amour...- 

Une escapade brève,  brûlante, passionnée, mais fatale. Une page d'amour payée au prix fort.  

Toute l' aventure est conduite par un personnage obscur , presque symbolique,  de la même veine que l'Aveugle dans Madame Bovary:  celui de la mère Fétu, une Misérable à la Thénardier, entremetteuse perverse et obscur instrument du destin.


Des personnages de second plan bien campés et réussis- une parisienne mondaine et écervelée, un couple de domestiques dont la ruralité se fait peu à peu corrompre par la rouerie urbaine- , une intrigue épurée et resserrée jusqu'à l'étranglement, le contrepoint parisien dont j'ai déjà parlé  qui ouvre des fenêtres sur la ville proche, un jardin de ville plein de charme et de danger, un récit tendu et tout empoisonné par la tyrannie d'une jeune malade manipulatrice : cette Page d'amour est une réussite, et mérite vraiment  qu'on la redécouvre !
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Oeuvre très différente du livre précédent L'Assommoir. Zola nous livre ici un roman beaucoup plus intimiste. Il raconte l'histoire d'Hélène Grandjean, jeune veuve qui vit avec sa fille Jeanne souffrant des mêmes maux que son aïeule, Adélaïde Fouque. Elle éprouve un amour exclusif pour sa mère qui subit ses crises de jalousie. Hélène en plus de sa grande beauté est un idéal de vertu jusqu'au jour où elle rencontre le Docteur Henri Deberle, son logeur qui va soigner sa fille. Une passion dévorante va naître entre les deux personnages. Mais, Henri est marié et a un petit garçon, Lucien. Leur nuit d'amour sera à l'origine de la perte de Jeanne. Zola nous transporte au sein de la passion amoureuse et y mêle de magnifiques descriptions métaphoriques de Paris. Un très beau roman.
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