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Cet ouvrage plonge le jeune lecteur successivement dans un univers très urbanisé (celui de la jeune narratrice apparaissant au tout début et à la toute fin du récit) puis dans la ruralité (qui est le monde de la grand-mère de l'enfant). le style graphique d'Albertine reste fidèle à celui des précédents albums publiés chez l'éditeur ; il est porté par un trait précis au rotring qui sait rendre l'essentiel des composantes d'un objet en y rajoutant un détail significatif et accumuler les effets quand besoin est de traduire une atmosphère. C'est toujours dans le même train que l'enfant se déplace :
« Je connais bien deux endroits du monde. le premier endroit du monde que je connais bien, c'est chez moi, la ville. ( ...)
Ma grand-mère habite très loin. La campagne, c'est presque de l'autre côté du monde. ».
Lors de ce déplacement ses pensées défilent également très vite et elle songe à son avenir:
« Ma mère dit que je comprendrai mieux les choses quand je serai grande (…)
Je me réjouis d'être grande, car je comprends mieux les choses »:
Une phrase simple du même volume que nous avons cité accompagne chaque double-page. Un livre dont le contenu peut être adapté à l'oral (une plus ou moins grande modification du vocabulaire et simplification du sens) pour des enfants de 3-6 ans et lu de façon autonome de 7 à 9 ans.
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Une fillette prend le train pour un voyage qui l'emmènera de la ville à la campagne, là où vit sa grand-mère. Pendant ce trajet, elle s'interroge sur le monde qui l'entoure et sur ses rêves...
Un album très épuré, où seul le train est en couleur et ressort des illustrations qui fourmillent de détails à observer.
Une ambiance poétique, voire philosophique se dégage de ce texte sobre qui pousse le lecteur à une réflexion sur le temps qui passe et sur l'environnement.
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Une petit fille nous parle de son trajet pour aller de la ville (chez elle) à la campagne (chez sa grand mère), mais surtout elle nous parle de son envie de voyager, d'aller partout, et de ce qu'en pense les adultes lorsqu'elle leur en parle.

Mon coup de coeur de la semaine va vers cet album. Au fur et à mesure que le train, dans lequel la petite fille voyage, se rapproche de la campagne, le lecteur voit le paysage, les architectures se modifier. Encore une fois ici il y a beaucoup de détails à observer dans les images superbes d'Albertine. Mais il y a aussi un texte poétique plein de jugeote sur la manière dont les enfants perçoivent le monde qui les entoure. Je partirai bien moi aussi faire un voyage en train, dites donc !
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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Des illustrations au trait déterminé, comme cette petite fille qui s'en va chez sa grand-mère en train et qui est bien décidée à voyager partout, même s'il semble impossible de tout voir, même dans sa propre tête.
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Une fillette quitte sa mère sur un quai de gare, et monte à bord d'un monorail pour rendre visite à sa mère-grand qui vit à la campagne. Et c'est tout. Et ça suffit. Pas de galette ni de pot de beurre, juste le voyage. Mais quel voyage !
Dix-huit doubles pages d'un long format à l'italienne traversé d'une simple ligne horizontale. de la grande ville jusqu'à la lointaine campagne, la ligne 135 conduit la petite fille à travers des paysages en noir et blanc, juste au trait, le trait délicat d'Albertine.
Les trois wagons plantés au milieu de la page sont vert. D'un vert qui prête à débat.
- Tu vois ça vert ou jaune, toi ?
- Vert.
- Ouais, vert.
- Sur la couverture, à la lumière, je dirais plutôt jaune, mais là, c'est vert.
- Ça m'arrange, vert.
Vert, donc. Un vert énergique et éclatant, qu'on retrouve sur les pages de garde et la tranche de l'album.
Au fur et à mesure du voyage, alors qu'on s'enfonce dans une nature de plus en plus présente, une belle étrangeté s'immisce dans le dessin, sous la forme d'animaux bienveillants et bizarres, de constructions branlantes, de centaines de fleurs dansant au gré du vent.
le texte de Germano Zullo éclate d'économie, de minimalisme parfait. Car il n'est ici question que du déroulement de la vie, de ce qu'on en comprend pendant qu'elle défile, de ce qu'on y met pendant qu'elle file. Et on en vient à douter que le train avance vraiment, on en vient à se demander si ce n'est pas simplement le monde qui court autour du train. le train, réminiscence d'un voyage au Japon, emporte l'enfant d'un lieu à l'autre, d'un âge à l'autre.
Comme avec les Oiseaux, Albertine et Germano Zullo transcendent allègrement les catégories d'âge qu'on tenterait de plaquer sur leur travail. On se fiche éperdument de savoir à qui cet album est destiné. Ou plutôt non, il est simplement destiné à qui l'aimera, à qui saura goûter cette oeuvre sensible, fine, bouleversante, au lecteur qui se penche sur le chemin parcouru, au lecteur qui devine la route encore à faire...

Lien : http://le-cabas-de-za.over-b..
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Ligne 135Germano Zullo, Albertine, La joie de lire 18€

isbn: 9782889081240

Il y a deux endroits bien différents dans le monde. La ville, et la campagne. Ils sont tellement différents qu'ils sont probablement chacun à un bout du monde. Mais la fillette de cette histoire connaît bien ces deux endroits, puisque sa mère vit en ville et sa grand mère à la campagne. Pour aller de l'un à l'autre, il faut faire un voyage.
Lien : https://www.litterature-enfa..
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